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Le Mirebalais Indépendant

La Vie d'ici et d'ailleurs - Patrimoine : d'hier à aujourd'hui, un monde riche de son passé, a forcément un Avenir ...

Publié le par FARFADET 86
Publié dans : #Les cahiers du Martiniste
Ce jour nous commémorons le 40ème anniversaire  de la mort de cet apôtre de l'égalité du droit civique des hommes et de la non violence qu'était  le Pasteur Martin Luther King  ...
Je dédie à sa mémoire l'ensemble des réflexions qui suivent s'agissant  des 3 facteurs fondamentaux de notre condition humaine  ...

 

Croyance / Connaissance - Civilisation

 

Voici une « triade » qui englobe toute notre humanité …

Depuis la nuit des temps, aux origines  de notre monde, l’évolution de celui-ci a toujours reposé sur l’ensemble de ces trois axes …

A chaque grande période de l’histoire de l’humanité, de la plus lointaine jusqu’à nos jours, la conscience des peuples s’est appropriée ces 3 principes pour progresser  à travers les âges.

 

Ceci est vite dit … Comment comprendre cela ?

Prenons pour exemple notre Nature profonde dans le contexte de notre évolution en tant qu'humain du début à la fin de notre existence terrestre. Enfant,  cette nature est identique à celle du croyant entretenant une relation de confiance avec tout ce qui constitue son environnement : d’abord dépendant de sa mère, de ses parents, de ses maîtres participant à son éducation, il ne peut en être autrement …  Pour l’enfant dans cette situation, il ne peut que croire que ce que les adultes lui enseignent, en résulte l’immense responsabilité de ces adultes ... Mais quel est le but de toute éducation sinon de rendre l’enfant autonome et apte à juger par  lui-même… Cette confiance qu’il avait pour les autres et pour son entourage, il la retourne alors sur lui-même, ceci va occasionner une première crise, celle de l’adolescence. C’est le temps du doute à travers cette dualité : le monde et moi – moi et le Monde … Au cours de son enfance, puis de son adolescence, l’être humain a déjà fait toutes sortes d’expériences, entraînant le raffermissement de sa personne, expériences qu’accompagnent toutes les connaissances acquises également au cours de cette même période ; ceci fait qu’à la maturité s’est forgée son individualité… Il peut, à son tour, entrer comme acteur et auteur dans le processus de civilisation en marche…

J’attire ici l’attention du lecteur en insistant sur le fait que toute cette évolution s’est faite à partir de ce sentiment de confiance dans ce qui existe avant soi, dans ce vaste environnement. Une croyance aveugle dans le Monde qui nous entoure… C’est bien le point de départ.

Croire d’abord  ensuite connaître et comprendre …C’est dans cet ordre là que s’effectue  toute évolution marquée par le progrès. A bien y réfléchir ces deux axes en polarité Croyance et Connaissance sont indissociables. Toutes les découvertes  faites en ce monde  et même en sciences  ne sont pas que les fruits d’expériences mais avant tout l’aboutissement de cette confiance de cette croyance en l’issue des démarches et processus effectués, que l’auteur entreprenant, en avait. L’intuition direz-vous ? Pas seulement, il faut en plus, cette confiance, cette croyance dans ce qui va être commis pour parvenir au résultat. Bien sûr, ceci s’accomplit aussi en toute lucidité. Aucun véritable chercheur n’est inconscient des risques encourus … 

 

 Si l’on s’en réfère à la Genèse au sens biblique, dès que l’homme apparaît sur terre, il demeure en toute Confiance dépendant de son Créateur. C’est dans le même  état d’esprit qu’il part à la découverte  de la Création …  La bible nous dit aussi que le Créateur a, lui aussi, placé sa confiance dans l’homme… La suite justement, nous la connaissons…

 

C’est bien du problème de la connaissance dont on doit parler maintenant …

En quête de connaissances, c’est déjà partir à l’aventure (confiant bien sûr). Comme Adam, en son Paradis, l’enfant, aussi confiant que son lointain parent, part donc à la découverte du monde et s’enhardit toujours plus à chaque nouveau pas en avant, explorant et goûtant à tout  ce qui lui est permis (renouvelant moult expériences) suivant son bon vouloir, jusqu’au jour il tente » l’expérience interdite » …

Nous savons que l’homme ne fut pas seul dans cette entreprise, que le doute lui vint de Eve, la femme et surtout, était  induit par le « serpent tentateur ». Ajoutant encore que le fruit défendu avait été cueilli dans l’arbre de la connaissance, nous avons là une image saisissante de ce qu’augure ladite connaissance …

Nous ne connaissons que ce qu’en cours d’exploration ou d’apprentissage, nous découvrons… au premier stade de la connaissance il s’agit de la révélation. Puis notre curiosité aidant (encore un sentiment lié à la confiance…), nous poussons plus loin l’expérience pour en savoir plus. A ce stade s’établit un rapport entre son « moi » et l’objet  de la découverte. Si l’on ne veut pas que ce rapport soit limité à cette confiance et cette curiosité, il faut s’engager plus, et cela se fait alors au niveau de notre conscience : « En tant que « sujet », Je mets de moi-même dans la chose observée et révélée « l’objet » et il faut que cette chose me « parle » à son tour ».  Ainsi s’établi le rapport : Sujet – Objet … On ne peut donc pas parler de connaissance si ce contact ne se fait pas … Il faut que l’objet de notre découverte rentre dans le champ de notre conscience. Et cela ne peut se réaliser que, si à l’origine de notre démarche, s’exerce une intention qui induit notre volonté pour agir (explorer puis expérimenter). Cette intention est, elle, soutenue par la confiance ou la croyance  dont il a été question plus haut … Ce qui montre, une fois encore, que Croyance et Connaissance ne peuvent être séparées …

Le stade suivant la révélation c’est, découlant de l’expérience faite  dans le rapport sujet – objet, l’apparition de phénomènes liés à la manifestation de cet objet, lesquels se traduisent en lois et en règles. Celles-ci s’ajoutent alors dans notre conscience en tant que connaissances …

 

Ainsi, à partir de ce processus, le monde devient source inépuisable de connaissances suivant nos pérégrinations, lesquelles dépendent aussi, du bon vouloir de tout un chacun… Chaque connaissance révélée et établie devient un point d’appui pour en dégager des nouvelles qui graduellement, enrichissent toujours plus le patrimoine de l’humanité au niveau de la Connaissance avec un grand « C » …   

Ainsi, depuis les origines les plus lointaines, en ce bas monde se sont accumulées moult connaissances au point qu’on se demande s’il est des limites à celles-ci (Cf.  Kant et sa théorie de la connaissance).

 

Maintenant, en vertu de cette question, concernant les limites de la connaissance et du fait que de celle, précédente, dont découle la suivante, cette dernière, remet parfois en cause certaines des connaissances avérées antérieurement (C’est assez souvent le cas en Sciences), ne peut-on pas aller jusqu’à dire qu’il y a aussi une forme de croyance en sciences, croyance dans des connaissances et qui, à l’excès, tient de la foi aveugle…

Nous avons vu dans l’histoire de grands penseurs découvreurs dont les révélations étaient taxées d’hérésie … (Kepler, Copernic Galilée …)

 

Il ne s’agit pas là, de mettre en doute ce qui est scientifiquement admis mais de remettre en cause le fait que ce qui est ainsi « officiellement » reconnu serait vérité absolue et immuable, alors que les avancées faites pas à pas en sciences, peuvent, à posteriori, non seulement compléter mais aussi, dans certains cas, infirmer et, dès lors, rendre obsolète, ce qui auparavant, était une affirmation catégorique énoncé comme « vérité » …

Et au départ de cette avancée, il y a bien une confiance, une foi quasi aveugle dans l’assertion de base – on est bien là dans le domaine de la croyance –  puisqu’à aucun moment on en vient à douter de la véracité de ce qu’il convient alors d’appeler maintenant un postulat …

Croyance et Connaissance sont, ici, encore difficilement séparable…

 

C’est dans l’évolution propre à ces deux concepts que se mettent à jours leur spécificité  et donc leur différence mais aussi leur complémentarité.

 

 Au niveau de leur positionnement dans le temps …

 Du point de vue du contenu …

 

D’essence, la Croyance se maintenant au niveau du sentiment, touche les affects et devient facteur de déclenchement de toutes sortes de motivations…

D’essence, la Connaissance se situant au niveau de la conscience, mobilise l’intellect et engage l’ensemble des processus de progression…
 

Quoique lapidaires, ces définitions permettent de mieux cerner les composantes qui différencient, opposent et rendent complémentaires, ces deux notions en polarité…   

 

Laissons momentanément de côté cet axe double : Croyance – Connaissance, pour envisager maintenant ce qui, constituant le trait d’union entre ces polarités, se définit alors en tant que Civilisation …

Celle-ci se situe bien à la jonction de l’inné et de l’acquis, de l’atavique et du pondéré, du spirituel et du temporel.

Là où, en groupe, des humains évoluent et progressent ensemble il y a forcément civilisation… A l’inverse les individus isolés ne peuvent qu’entamer une lutte pour survivre … L’adaptation au milieu demeure instinctuelle même si les moyens employés pour survivre démontrent une certaine « ingéniosité ».

Tant qu’il n’y a pas de communication et, ce qui en découle, comme échanges, on ne peut parler de civilisation …

L’être humain, parmi toutes les créatures qui peuplent notre monde, est bien celle, la plus apte et destinée à vivre en société.

Même un ermite qui vit à distance de la société des hommes, pratique une forme d’existence en corrélation avec cette société vouant sa forme de vie, sa façon d’être, au recueillement que sous-tend ce lien ténu, avec la civilisation et le sort de ses contemporains…
 

On le constate, la civilisation naît de l’assemblée des hommes qui mettent en commun et partagent leurs connaissances, leurs  savoir faire, leurs compétences.

Sur ces bases s’échafaudent les sociétés qui recourent alors à des formes d’organisation : d’ordre vital (habitat, ressources en denrées, moyens de défense contre toutes formes d’agressions), d’ordre moral (codes religieux et codes civils), et d’ordre culturel (urbanisme, transmission et promotion du savoir),  3 pôles qui vont évoluer dans le temps…

A l’origine l’homme était chasseur et donc vivait en nomade migrant en fonction des déplacements des proies qu’il traquait, puis il devint agriculteur, alors il se sédentarisa… De là, sont nées les cités … En surgit le pouvoir, car, s’organisant, la société va avoir besoin de guide, de meneur du « troupeau »

 

Dans l’histoire de l’humanité trois formes de pouvoir vont se succéder

- Théocratique  (Egypto Chaldéenne Antiquité) - Monarchique (depuis la chute de Rome jusqu’au 18ième siècle) - Démocratique depuis le 19ième  siècle et période contemporaine…

Il est évident que ce sont là de très grandes lignes, car la succession des différentes civilisations réparties dans le temps et à la surface de tous les continents, regroupe de nombreuses phases d’évolution de nature bien plus complexe justifiant une étude spécifique…

 

Ce qui distingue l’être humain de tous les autres êtres vivant sur terre, c’est la  soi conscience. Il est le seul apte à avoir conscience de ce qu’il est, de ce qu’il fait et de ce qu’il provoque. Il est cet être « réfléchi » dont l’action peut être préméditée, orientée, conséquente, pouvant répondre à  des intentions, à des projets et à des aspirations…

Seulement pour être, à ce point, conscient de sa personne, il a besoin des autres humains pour l’élever, l’instruire et le rendre autonome.

La contrepartie de cette situation bien particulière, c’est que, de tous les êtres vivants, c’est celui qui devra attendre le plus longtemps pour acquérir autonomie et indépendance… le temps de se construire comme être humain adulte exige  21 ans  ou  3 septaines … 

Autrement dit l’humain a besoin d’être inscrit dans une civilisation  quelque qu’elle soit, car ce n’est qu’au sein d’un groupe civilisé qu’il peut être élevé et instruit …

Ceci a une grande importance … Il conviendrait, ici, de développer le contenu de cette assertion en rapport avec les thèmes de cette triade : hérédité – milieu – destiné … mais ça nous entraînerait trop loin, cette triade méritant une étude approfondie à elle toute seule …

 

Ceci veut dire que chaque civilisation est porteuse de son avenir à travers tous les individus qui la composent et la font perdurer … Là encore, il serait intéressant d’évoquer les situations particulières, comme les rencontres de civilisations… aujourd’hui on parle de choc des cultures. En fait, ceci constitue l’expérience profonde à laquelle participe toute l’humanité de notre temps …

Comme développer un tel sujet prendrait  bien trop de temps, contentons-nous, ici, de faire mention d’une observation singulière :

En matière d’étude ethnologique sérieuse, il serait absolument incongru de supposer qu’il y ait des degrés de civilisation qui, au-delà de la différenciation des peuples inscrits dans une culture particulière, voudrait hiérarchiser ces types de civilisation comportant des sujets plus ou moins évolués, comme étant inférieurs ou supérieurs sur le plan de l’évolution…

Ceci mérite d’être rigoureusement, observé, étudié et médité si l’on ne veut pas tomber dans les écueils du racisme, de la xénophobie et de l’intolérance la plus obtuse…

 

Maintenant, reprenant cette notion des 3 formes de pouvoir s’étant révélé au cours de la longue histoire de l’humanité, ajoutons ceci :

La théocratie remonte aux origines de l’humanité quand l’homme, ultime maillon de la Création, s’identifiait à elle, au point de la vénérer et de percevoir, dans la vibrante et phénoménale Nature, l’omniprésence des dieux créateurs, son destin dépendant uniquement de ces dieux …

La monarchie se fait jour, quand les ex guides de l’humanité primitive et antique, sont occultés par des personnalités plus fortes, s’imposant aux autres hommes qui, alors, vénèrent ce roi, cette reine comme, autrefois, ils vénéraient leurs dieux.. A noter que dans bon nombre de sociétés et dans des nations diverses, le roi ou la reine, le sont, de droit divin …

Le démocratie vient à ce moment de notre histoire où les individualités se font de plus en plus fortes et font le constat qu’elle peuvent s’affranchir du joug de rois ou reines despotes.  Un nouvel éveil de la conscience humaine se fait où l’autorité se manifestant avant de l’extérieur, il est dès lors, possible de se l’imposer librement à soi-même. Ainsi apparaît l’ère de l’autodétermination où les différents groupes humains prennent en charge leur propre destin … Aujourd’hui, se référant aux droits des hommes nous ne manquons pas de citer celui-ci : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes…

 

Poussant plus loin cette étude, nous rapportant à l’échelle d’un vie d’homme, nous ne manquerons pas de constater que la Théocratie correspond à la petite enfance où tout repose sur la confiance et la foi, que la Monarchie peut être mise en parallèle avec la puberté et l’adolescence où se fait pressant, le besoin d’autorité et d’exemplarité, et que la Démocratie a son pendant dans la maturité acquise lorsque l’homme, nanti des connaissances et des pratiques de vie essentielles, peut librement les parfaire en prolonger l’étendue et prendre en charge, de façon autonome, son propre destin …
 

La Civilisation, rapportée au cours d’une existence, associe les croyances les plus ataviques aux connaissances les plus pointues… entre, se situe l’espace de liberté tissé des convictions qu’intimement l’on se forge en toute lucidité …

 

Si Dieu existe, je ne dois pas seulement le chercher en moi mais dans tout l’Univers qui m’entoure et dont chacun se trouve être un extrême concentré du rayonnement …

 

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M
Déjà presque un an que nous avons abordé le sujet du 'rien' et du 'néant' .... j'avais laissé un commentaire sur ton blog. Nous en étions venus à ces questions à partir du livre de Jean d'Ormesson 'Comme un chant d'espérance' où il écrivait "Tout à fait au début, le monde n'est presque rien. Et, tout à fait au début, il est déjà immense par sa température et par sa densité. Il était difficile à Dieu de mieux montrer d'un seul coup et avec plus d'éclat ce que seraient la matière, l'histoire, la vie, la pensée : à la fois rien et tout. Un torrent de grandeur et de fragilité." Il nomme Dieu car qui nommer d'autre ? Comment nommer l'invisibilité ?
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Y
Bonsoir Farfadet :-)j'ai lu toute à l'heure et fini de le lire maintenant ...ahhh c'était un grand homme est sa vision des choses est certes un peu "trop idéaliste", mais  justement l'idéalisme est aussi une partie de la connaissance ?...et qui s'acquiert après tant de désinvolture et aussi avec l'âge?  un débat ...? :-) est lancé   lolbel article que voici ...et par rapport au passage de l'enfant (confiance :  dû à l'environnement où il est ...parents ...etc  une certaine stabilité en découle, mais si cet enfant n'a pas de famille ou que celle-ci est un peu "sur le balan" , ce bagage qu'il doit acquèrir se fera seul ...et dans une difficulté plus grande que les autres enfants dit normauxMais comme vous, aussi, ... vous vous êtes bien occupé des "autres" ...je pense que ce discours là, est aussi le votre tout comme celui de M. Luther King ?:0010:
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B
Un p'tit rayon de soleil pour souhaiter une bonne fin de week-end !
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R
Bravo et merci pour ce texte dans lequel je trouve beaucoup de points communs avec ma pensée. Pourtant, de formation scientifique, je me suis senti parfois un peu dépassé. Comme j'ai imprimé le texte (avec beaucoup de mal), je ne perd pas l'espoir, après plusieurs lectures, d'améliorer la situation.
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M
à vendredi prochain.....un bon jour, ça, le vendredi!
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V
Ce que tu dis dans ce long texte est tout à fait exact. et pourtant je reste persuadée que la connaissance et la conscience, malgré leur différence étymologique, sont étroitement liées et notre évolution ne serait pas du tout ce qu'elle est si ces deux états n'étaient pas intrinsèquement liés.L'humain s'oppose aux autres espèces parce qu'il peut accéder à la connaissance, il vient au monde sans aucun parcours défini, il va guider sa vie grâce à ces dénominateurs. Les objets sont créés dans un but défini, il faut qu'ils aient une utilité. Les animaux ne changent pas de catégorie et obéissent à leur instinct grégaire sans savoir pourquoi parce qu'ils n'ont pas la conscience.Par contre chez l'humain, je suis certaine que le degré de conscience n'est pas le même pour tous ( de même que le degré de connaissance) Monde parfait = monde ennuyeux (disait un de mes profs!)bonne journée.
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C
Et pourquoi les animaux n'auraient ils pas conscience d'eux mêmes? Aprés tout, nous sommes des animaux nous aussi, sous bien des aspects. Evolués certes, mais nous nous comportons parfois bien pire qu'eux.. L'intelligence est à double tranchant. Nous sommes capable du meilleur comme du pire, mais dans le pire, nous excellons. Il suffit de voir les nombreux génocides dont l'homme s'est rendu coupable. Et ça continue aujourd'hui encore...Justement, les animaux évoluent dans un milieu dont ils font partie intégrante, alors que l'homme s'est construit un monde à sa mesure... ou à sa démesure devrait on dire. A tel point que la terre est devenue une grande poubelle et que tout l'écosystème de la planète est menacé par cette espèce dont nous avons la chance de faire partie. Certaines populations du monde vivent en accord avec la nature. Ces populations sont menacées aujourd'hui d'extermination, et à terme de disparaître pour laisser la place au "progrés". Je ne suis pas du tout d'accord quand tu dis que l'animal ne peut pas se différencier de son environnement. De nombreuses expériences chez de nombreux animaux prouvent le contraire! Bien entendu, la volonté de puissance nous pousse à nous considérer supérieur aux autres formes d'existence. C'est humain pourrait on rajouter? C'est... le sens de la vie. Tu parles du fait de tuer pour une lionne, ou un autre animal. Mais nulle autre espèce que l'être humain est capable de tuer et de torturer à une échelle aussi importante. Nous qui avons inventer la morale et l'éthique, nous donnons une bien triste leçon aux autres animaux dans ces matières..."On élève un homme". Quand je vois autour de moi, certains de mes congénères, je me demande s' ils n'ont pas été nourris certes, mais élevés?... la question reste posée. Mais malgré tout ceal, je reste plein d'espoir dans l'avenir. Vive la vie!Encore une fois, je tiens à te dire à quel point j'ai un grand respect pour le métier que tu as exercé de nombreuses années auprés d'adultes handicapés. Bises aux Farfadets
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D
Bonjour,<br />  <br /> Tu as l'air d'aimer la poésie, aussi je te recommande ce forum de poésie. Par contre la présentation est obligatoire mais le site est très convivial.<br />  <br /> Il faudra aussi attendre l’ouverture des rubriques pour ta présentation<br />  <br /> http://amourdepoesie.forummotion.com/<br />  <br /> A bientôt<br /> Amicalement<br />  
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D
même très au ralentie, je trouve très beau la fin de ton texte !
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Q
Tu as écrit là un long texte qui mériterait sans aucun doute plusieurs lectures.Je ne vais donc pas répondre à tout, seulement te donner quelques réflexions que je me suis faites en te lisant.Ton titre et sa présentation semblent opposer dans ton raisonnement la croyance et la connaissance d'une part et s'étendre à la civilisation, dans un second temps.Croyance et connaissance.Je me disais que la croyance était à la base de toute connaissance. On croit d'abord et ensuite, on cherche pour voir si ce que l'on croyait peut être démontré, affirmé ou infirmé, selon.Je me disais que sans croyance (et je ne parle pas seulement du divin, qui n'est qu'une part du problème) il n'y a aucune raison de chercher. Pour quoi faire ? (je rejoins ton aopinion sur la question, c'est vrai... mais..?)Croire, en l'autre, quel qu'il soit, croire en soi, en une possible amélioration du monde qui nous entoure, croire au changement, ou au contraire à une certaine stagnation... croire et ensuite s'interroger sur sa croyance.Ensuite, cette envie de prouver que ce que l'on croit n'est pas une simple vue de l'esprit, amène à chercher et donc, à parfaire les connaissances, en allant toujours plus loin, au-delà même de ce que l'on pensait possible.Vois-tu, pour avoir écouté parler ceux qui sont pro-science ou pro-Foi, je me dis que les deux camps manient les mêmes arguments pour prouver ou non l'existence de Dieu, pour parler d'un "après" ou d'un "non-après" et qu'ils sont vraiment convaincants... Alors, je ris.Ce n'est pas de la dérision, ou de la moquerie. C'est juste que je crois que tout est possible, l'un ou l'autre, l'un et l'autre, et que justement ce qui compte c'est d'être en mesure de pouvoir faire ses choix, en son âme et conscience.Je crois que je suis libre, dans une certaine mesure, libre de mes choix.Alors, la civilisation... pour moi, c'est quelque chose d'accessoire, un produit de l'Histoire de l'humanité. Je suis persuadée que l'évolution n'est pas visible à l'échelle de l'homme. Elle s'étale sur de nombreuses générations et nous ne saurons jamais si notre action a pu faire avancer le processus ou non. Nous oeuvrons en nous conformant à nos choix, pour ne pas nous désavouer nous-mêmes ce qui serait absolument invivable.Excuse-moi, j'ai l'impression que je ne suis pas vraiment claire dans mon raisonnement... mais je reviendrai sans doute.A bientôt ! Merci...
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A
Bonne semaine Farfadet :0010:
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B
Un p'tit coucou pour te souhaiter un agréable lundi.Bises et amitié.
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L
mais les dieux ne sont que les créations des hommes non encore conscients de la connaissance ...
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O
merci de ton commentaire Patrice, j'etais ecroulée de rireje te fais de tres grosses bises et si dieu existe, il est certainement pres de toibisous
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C
Tout d'abord j'apprécie chez toi une certaine ouverture d'esprit qui caractérise une modération, et une pondération dans ta façon d'exposer tes arguments, et ta façon de penser. Je suis assez d'accord avec toi sur ta vision de la science qui prétend expliquer ce qui ne peut l'être. Mais bon, c'est le rôle de la science de vouloir expliquer des phénomènes qui ne le sont pas encore. Elle est perfectible. En revanche, là où je ne te suis pas, c'est quand tu parles des animaux. Comment sait on qu'ils n'ont pas conscience d'eux mêmes, de leur vie? En fait, ils n'ont pas besoin de comprendre le monde qui les entoure, ils savent, eux. La bible, écrite par des hommes, pose le postulat que l'homme est supérieur aux animaux. En quoi? En intelligence? Et pourtant cela est relatif quand on regarde ce que l'homme est capable de faire. Non? 21 ans pour devenir un être humain? J'en doute beaucoup Patrice... Quelqu'un a dit un jour qu'il fallait toute une vie pour faire un Homme. Je partage cette idée. Et puis l'âge ne veut pas dire grand chose à mon avis. Il y a des adolescences qui durent toute une vie. Pour finir, j'ai vraiment du mal à croire en une divinité, quelle quelle soit... mais bon, ça tu le sais déjà. Ceci dit, je partage l'idée que chaque être humain possède une partie de la Vérité. Bises aux Farfadets.
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F
<br /> <br /> Les animaux n’ont pas conscience d’eux-mêmes… comme tu le soulignes Cyril, les animaux sont … Ils évoluent dans un environnement<br /> dont ils ne se distinguent pas, ils fusionnent avec, s’adaptent et réagissent en fonction de ce qu’il s’y passe, guidés seulement par leurs instincts.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il est un événement dans la vie des humains qui se situe à peu près dans sa troisième année d’existence, événement important qui lui fait dire «<br /> Je » ou « moi » en parlant de lui-même. Avant - ça peut durer d‘ailleurs au-delà des trois ans - l’enfant parle<br /> de lui à la troisième personne comme si il était étranger à lui-même mais quand il vient à dire je ou moi , c’est qu’il a vraiment pris conscience, d’être lui,<br /> distinct du monde et des êtres qui constituent son environnement. Il se perçoit comme entité individuelle, comme personnalité qui va dès lors à l’encontre d’autres personnalités…<br /> <br /> <br /> Ça, l’animal ne le peut pas…non pas parce qu’il ne parle pas, mais parce qu’il ne se perçoit pas comme individualité pouvant se différencier de<br /> son environnement . Il est tout en sympathie ou tout en antipathie avec cet environnement. Par contre l’animal a des affects, c’est sûr et donc<br /> du plaisir ou du déplaisir …<br /> <br /> <br /> L’homme supérieur aux animaux … ah voilà un sujet délicat … pour en juger voyons dans les faits, les œuvres humaines comparés aux réalisations animales : les œuvres humaines de la part d’un seul<br /> sujet peuvent être nombreuses et sont très diversifiées alors qu’un animal peut réaliser certaine « prouesse » mais ses réalisations sont toujours les mêmes suivant l’espèce. L’animal est « spécialiste » … l’humain est polyvalent …<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il y a quatre règne sur terre ainsi « hiérarchisé » : minéral – végétal – animal – humain<br /> <br /> <br /> Le minéral est lié à l’inerte, le végétal qui s’appuie et se nourrit du minéral, soumis à la croissance, introduit le premier degré d’existence, l’animal qui a un corps minéral, est doué de vie<br /> comme le végétal et est en plus animé par une vie intérieur liée au sentiment, l’homme a lui aussi un corps physique minéral, une vitalité organique apparentée à celle de la plante puis une vie<br /> de sentiment comme en a une l’animal dans sa forme instinctive et en plus la possibilité d’être conscient de sa personne et de ce<br /> qui constitue son environnement auquel il s’oppose .<br /> <br /> <br /> Dans la nature humaine nous avons les 3 principes liés au minéral, végétal, animal auquel s’ajoute le 4ième, celui qui lui est propre le principe de son humanité …<br /> <br /> <br /> A partir de ce schéma d’abord simpliste mais, au final très complexe, on constate bien que l’homme est à un rang au dessus de l’animal …<br /> <br /> <br /> L’homme primaire qui n’obéit qu’à ses pulsions est bien sûr plus proche de l’animal qu’un humain qui, à partir de ce qu’il détermine consciemment incorpore cette lucidité pour conduire et élever<br /> ses actions dans le sens de sa dignité humaine…<br /> <br /> <br /> Il serait absurde de juger une lionne, qui poussée par la faim, a tué une antilope et l’en rendre responsable par contre, il n’est pas insensé de juger un humain qui a commis un assassinat et<br /> d’en déterminer sa culpabilité …<br /> <br /> <br /> Là, je pense que l’on mesure l’écart entre l’animal et l’homme … Si dans le langage courant on dit bien que l’on dresse un animal pouvant, parfos, en obtenir des «<br /> prodiges », on dit aussi que l’on élève un homme … Il arrive parfois que lui, l’homme s’abaisse au rang de la bête quand il<br /> n’écoute que ses instincts …<br /> <br /> <br /> La liberté dont on parle à tout propos elle se situe là justement au niveau de l’homme qui a toujours la possibilité du choix à faire en connaissance de cause… l’animal, lui, ne choisit pas<br /> vraiment il ne vit que dans l’immédiateté du présent …<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bien sûr cela ne nous donne aucunement le droit de maltraiter les animaux et d’en faire disparaître les espèces. Il y a une raison impérieuse au fait qu’ils partagent notre cadre d’existence<br /> comme toutes les autres formes d’existences constituant notre environnement …<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 21 ans ou approximativement, c’est le temps pour qu’un être humain puisse devenir autonome et s’engager dan sa propre existence. Bien sûr, il est des individus qui restent<br /> adolescents ou enfants toute leur vie … Cyril, j’ai côtoyé pendant presque 40 ans des adultes handicapés mentaux qui étaient comme des enfants même étant parvenu à l’âge de 60 ans … Mais là,<br /> vois-tu, c’est un tout autre sujet de débat …<br /> <br /> <br /> Je dirai simplement que les réflexions que je me fais sur la vie, le sens de l’existence et une quête de spiritualité, c’est à ces personnes que je le dois …<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je ne peux être satisfait par une un événement aussi anodin qu’arbitraire du manque d’une paire de chromosomes qui va infirmer toute une existence, affligeant à vie une personne, d’une mentalité<br /> d’un enfant de 4 ou 5 ans… cet impondérable là est à priori, par son côté fortuit, inacceptable. Il faut des raisons bien plus profondes que l’on ne peut appréhender de façon satisfaisante avec<br /> les seules données des sciences et qui nécessitent alors une approche qui nous introduit nécessairement au-delà du monde des apparences …<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />

Profil


FARFADET 86
Sexe : Homme
À propos : Retraités à Mirebeau* (Vienne), depuis janvier 2005, avec mon épouse, nous étions accompagnateurs de personnes handicapées mentales, ceci pendant 40 ans, dans un Foyer de Vie, en Haute Normandie.

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