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Le Mirebalais Indépendant

La Vie d'ici et d'ailleurs - Patrimoine : d'hier à aujourd'hui, un monde riche de son passé, a forcément un Avenir ...

Publié le par FARFADET 86
Publié dans : #Tourisme en Poitou, #Patrimoine
Mirebeau, en arrivant par le Nord Ouest,

A ce début Octobre, le temps des vacances n'est plus de circonstance, mais il reste encore des belles journées en automne pour faire du tourisme... Je vais donc vous parler de « mon pays », oui mais, Mirebeau est-ce bien mon pays ?... Je me pose la question parce que : primo, je suis né à Paris, ensuite, j'avais 7 ans quand, avec mes parents, nous sommes allés en Gironde où nous avons vécu 3 années avant d'arriver en Poitou à la mi année 1954 et c'est, depuis 1955, que notre famille demeure à Mirebeau - secundo, depuis l'âge de mes études, en secondaire je n'ai pratiquement pas habité cette charmante localité. Les quarante années d'activité professionnelle, nous les avons, mon épouse et moi, effectuées en Normandie. C'est seulement depuis le début de l'année 2005 que nous sommes de retour ici à Mirebeau. - Tertio, ma mère était parisienne, par contre, mon père, lui, était originaire du sud du département de la Vienne. Alors que suis-je ? : Parisien, Normand, Poitevin ???...
Pour trancher, je dirai que, par la souche paternelle, par mon épouse originaire de l'Est de la Vienne et par le fait que, retraités, nous vivons maintenant à Mirebeau, je me sens l'âme poitevine et souhaite donc faire partie des « enfants » du pays mirebalais.    
 
 
MIREBEAU - 86110 (Vienne) - Chef-lieu de canton jusqu'en 2016* (10 communes) - arrondissement de Poitiers -  Région :  Poitou-Charente.
- Superficie : 1385 ha -  Population en 1999 : 2254 habitants.
- latitude :     46° 47' 09" Nord
- longitude :   00° 10' 57'' Est
- Altitude minimale 89 m - maximale : 158 m  

Blason :
Écartelé :
au premier et au quatrième de gueules au pal d'argent,
au deuxième et au troisième d'argent à la fasce de gueules
 
 
NB :

- *Depuis 2016 Mirebeau avec Neuville de Poitou s'inscrivent dans le canton de Migné-Auxance.

- Il y a un autre Mirebeau en France : il s'agit de Mirebeau-sur-Bèze 21310 en Côte-d'Or - Région : Bourgogne.

MIREBEAU - 86110...
Au loin à 6 kms...Mirebeau.... Vue en arrivant de l'Ouest depuis la route de Thouars - La D 725  aux abords de Mirebeau 725Au loin à 6 kms...Mirebeau.... Vue en arrivant de l'Ouest depuis la route de Thouars - La D 725  aux abords de Mirebeau 725

Au loin à 6 kms...Mirebeau.... Vue en arrivant de l'Ouest depuis la route de Thouars - La D 725 aux abords de Mirebeau 725

Un peu de géographie :
 
Dans les années « 50 » Un parisien, en provenance de Bressuire, égaré sur la D725, roule au pas derrière un troupeau de chèvres qu'une brave paysanne ramène des champs vers le village voisin de la Grimaudière. Du coup, il interpelle la meneuse de ce troupeau cornu :
 - « Pardon madame pour Mirebeau, c'est bien la bonne route ?
-     Vouais, mon fi olé ben la boune dyriection. Myrbiâ, olé un peu plus loin sur tchalle rout'; olé sur la taumuche, vous v'vrrez les dus kiochers dau villagh', le s'voyons d'loin.
-     Merci madame ! » Le parisien dépassant le troupeau, reste perplexe à son volant. «  La taumuche ? Qu'est-ce qu'elle entend par là, cette brave dame ? »
On va traduire pour lui le patois de la meneuse de chèvres : « Oui, mon gars, c'est bien la bonne direction. Mirebeau c'est un peu plus loin sur cette route, c'est sur la colline, vous verrez les deux clochers du village, ils se voient de loin »
Mirebeau, à 152m d'altitude, est bien juché sur une colline (taumuche) dominant la région.
Venant de l'Ouest ou du Sud, les deux clochers de ce chef-lieu de canton sont visibles jusqu'à 20 Km. La région autour de la cité est du type de campagne plate, plutôt monotone, peu boisée, pauvre en rivière et ruisseau. Des champs de labours, quelques rangs de vignes et des bosquets épars, donnent un semblant de relief à ce paysage austère. Le pays mirebalais est assis, sur le flanc légèrement pentu du bord méridional, le plus extrême, de la grande cuvette dudit bassin parisien, ici, limité par les premières marches du Haut Poitou. Les plissements du jurassique érodés par le temps et les âges constituent un sol calcaire grand fournisseur de matériaux de construction. Vers l'Est, la topographie des lieux est plus tourmentée avec, à l'opposé des calcaires blancs de la plaine à l'Ouest, les « sables verts » du crétacé qui forment des « lanières » en croissant aux confins du Mirebalais. Ainsi, deux natures géologiques distinctes façonnent les terres de la région et ont influencé le mode de vie des autochtones à travers sa longue histoire.

Département de la Vienne en région Nouvelle Aquitaine ex Poitou-Charentes - Carte de la Vienne où Mirebeau est encadré en rouge.Département de la Vienne en région Nouvelle Aquitaine ex Poitou-Charentes - Carte de la Vienne où Mirebeau est encadré en rouge.

Département de la Vienne en région Nouvelle Aquitaine ex Poitou-Charentes - Carte de la Vienne où Mirebeau est encadré en rouge.

Où se trouve Mirebeau ?

Vous trouverez la ville, bordant la RN 147 (Limoges - Angers) sur l'axe Nord-Ouest - Sud-Est du département de la Vienne, à mi chemin entre Poitiers et Loudun. Ainsi, de Mirebeau, Poitiers est à 28 km,  Angers à 105 km, Tours à 100 km, Limoges à 140 km, Nantes à 180 km, Bordeaux à 250 km, et Paris à 330 km.   
FUTUROSCOPE à 25 km.

Vue aérienne de Mirebeau en 1950 suivant l'axe vertical Ouest-Est - Vue aérienne de Mirerbeau contemporaine suivant l'axe vertical  Sud-Nord.Vue aérienne de Mirebeau en 1950 suivant l'axe vertical Ouest-Est - Vue aérienne de Mirerbeau contemporaine suivant l'axe vertical  Sud-Nord.

Vue aérienne de Mirebeau en 1950 suivant l'axe vertical Ouest-Est - Vue aérienne de Mirerbeau contemporaine suivant l'axe vertical Sud-Nord.

La Localité :
 
Mirebeau est le type même de la cité médiévale s'étant, en son centre, développé intramuros, soit à l'intérieur des remparts qui circonscrivent la ville . Sur plan, cette caractéristique apparait nettement avec ses rues principales coupées par un vaste réseau de petites rues circulaires..

Les Remparts bordant, à l'Est, la D347 en direction de Poitiers - En direction d'Angers - Vestiges de remparts au Sud - Au même endroit invasion de coquelicots... Les Remparts bordant, à l'Est, la D347 en direction de Poitiers - En direction d'Angers - Vestiges de remparts au Sud - Au même endroit invasion de coquelicots...
Les Remparts bordant, à l'Est, la D347 en direction de Poitiers - En direction d'Angers - Vestiges de remparts au Sud - Au même endroit invasion de coquelicots... Les Remparts bordant, à l'Est, la D347 en direction de Poitiers - En direction d'Angers - Vestiges de remparts au Sud - Au même endroit invasion de coquelicots...

Les Remparts bordant, à l'Est, la D347 en direction de Poitiers - En direction d'Angers - Vestiges de remparts au Sud - Au même endroit invasion de coquelicots...

Et maintenant ... un peu d'histoire :


Ces terres du pays mirebalais ont, bien sûr, été foulées par l’homme, déjà dans les temps préhistoriques se remarquant par des vestiges comme le Dolmen des Rochelles près de Champigny le sec (Canton de Mirebeau) Long de 3,5 m et large de 2,5 m, il se compose d’une table en grès reposant sur 3 piliers . Des fouilles ont permis de mettre à jour les ossements de quatre adultes et deux enfants.
Les Celtes ont, eux aussi, séjourné dans notre région et, dans des temps plus proche de notre histoire officielle, ont formé, la tribu des Pictons dont la numismatique confirme bien leur présence entre 121 et 50 avant Jésus-Christ.  Puis vint l’époque des conquêtes romaines. Il y eu une division entre Pictons dont une partie se rallia vite à César derrière leur chef Duriatus alors que d’autres se sont joints aux armées de secours pour venir en aide à Vercingétorix assiégé dans Alésia… On connaît la suite : Les Gaulois vaincus adoptèrent la langue et le mode de vie des romains. Limonum (Poitiers) cité celte, devenue romaine conservera son nom. Pendant les 3 siècles de paix qui suivirent les campagnes se peuplèrent et se créèrent de nombreux villages au toponyme avec le suffixe « iacum » ce qui, plus tard, a donné des noms se terminant en « é », en « Y », en « ay » Tercé , Chauvigny, Parthenay… Suivirent les temps obscurs des invasions barbares puis des Francs, qui, en s’installant, établiront la dynastie des Mérovingiens jusqu’à l’avènement des Carolingiens qui favorisa l’édifice de nombreux monastères. Dans la lutte contre les invasions, il convient de mentionner celle des Arabes, venus du Sud lesquels furent stoppés dans leur conquête à Poitiers par Charles Martel en 732. Dans le haut Moyen-âge Mirebeau prend petit à petit son essor comme village dépendant d’abord d’abbayes. C’est dans des archives remontant à l’an 1000 qu’on trouve mention de « Mirebellum » ( beau point de vue ) qui en 1050 devient « Mirabel », puis, en 1092, « Mirabellum » pour s’appeler définitivement « Mirebeau » en 1259.
C’est bien dans le Moyen âge que s’enracine l’histoire de Mirebeau, place forte, verrou, sur les contrées du pays Aquitain. C’est le tumultueux comte d’Anjou Foulques Nerra (ou le Noir) qui fait entrer Mirebeau dans la féodalité, y faisant construire un château. Son fils, Geoffroy Martel, après sa victoire à Moncontour, en 1033 retint prisonnier pendant 5 ans, Guillaume V duc d’Aquitaine et comte du Poitou…. C’est à partir de cette date que Mirebeau, comme seigneurie, appartiendra au comté d’Anjou jusqu’en 1790. Au XIV° elle sera érigée en baronnie relevant, avec Moncontour, du château de Saumur. La Baronnie de Mirebeau comporte 114 fiefs. Elle sera possédée au XIII°par les maisons Blason et de Bomez, repasse au XIV° à celle d’Anjou, puis aux Bourbon-Montpensier au XV° et enfin à la famille de Richelieu au XVII°… Au Nord Est de la ville, rempart et tours en arc de cercle, circonscrivaient le donjon ...

Maquette de Mirebeau au XVI° - Musée du haut Poitou.

Suivant ces fluctuations de l’histoire, Mirebeau traversera les siècles pâtissant des revers de fortunes et d’infortunes au cours des successions hasardeuses, (Remariage d'Aliénor d'aquitaine  qui, en 1202, se serait réfugiée dans le château de Mirebeau) des malheurs entraînés par la guerre de 100 ans, puis des guerres de religion. Misères et splendeurs s’alternent également au cours de l’époque classique avant que sonnent les temps révolutionnaires à la fin du XVIII°. A savoir qu'en 1629, Louis XIII pour soutenir l’action du siège de La Rochelle, a ordonné la destruction du château de Mirebeau comme celles d’autres place fortes . Les pierres du château n’ont pas été perdues pour tout le monde. Avec, Richelieu a pu édifier son château en la ville portant son nom, distante de 7 lieues… Les remparts, à l’Est et au Sud-Ouest  de Mirebeau, sont les seuls vestiges de ce château démantelé.

Je retiens ce fait singulier :
" Il semble que Marguerite de Bomez, comtesse de Roussy épouse de Jean de Roussy (fils de Robert de Roussy ce dernier, fait prisonnier, comme son roi Jean le Bon, à la bataille de Poitiers en 1356) est reconnue comme châtelaine de Mirebeau et de Blason et doit payer à sa sœur Mathilde de Bomez dame d’Etrépagny une rente annuelle de 460 livres "
Voilà bien un événement de la petite histoire qui me parle, ayant, moi le Farfadet, vécu 40 ans à Etrépagny ( Eure) avant de revenir habiter, ici, à Mirebeau. Un trait d’union, en parallèles dans le temps et dans l’espace, se rapportant à deux lieux qui me sont chers …

Mirebeau en photos et cartes postales d'hier à aujourd'hui...

Eglise Notre Dame - en montant et descendant la Rue Franklin à partir du Logis du musicien -Ayant passé sous le porche de la photo précédente, on débouche sur la place de la République - carte postale des années 50 : vue aérienne de Mirebeau  sur église Notre Dame et église Saint-André.Eglise Notre Dame - en montant et descendant la Rue Franklin à partir du Logis du musicien -Ayant passé sous le porche de la photo précédente, on débouche sur la place de la République - carte postale des années 50 : vue aérienne de Mirebeau  sur église Notre Dame et église Saint-André.Eglise Notre Dame - en montant et descendant la Rue Franklin à partir du Logis du musicien -Ayant passé sous le porche de la photo précédente, on débouche sur la place de la République - carte postale des années 50 : vue aérienne de Mirebeau  sur église Notre Dame et église Saint-André.
Eglise Notre Dame - en montant et descendant la Rue Franklin à partir du Logis du musicien -Ayant passé sous le porche de la photo précédente, on débouche sur la place de la République - carte postale des années 50 : vue aérienne de Mirebeau  sur église Notre Dame et église Saint-André.Eglise Notre Dame - en montant et descendant la Rue Franklin à partir du Logis du musicien -Ayant passé sous le porche de la photo précédente, on débouche sur la place de la République - carte postale des années 50 : vue aérienne de Mirebeau  sur église Notre Dame et église Saint-André.Eglise Notre Dame - en montant et descendant la Rue Franklin à partir du Logis du musicien -Ayant passé sous le porche de la photo précédente, on débouche sur la place de la République - carte postale des années 50 : vue aérienne de Mirebeau  sur église Notre Dame et église Saint-André.
Eglise Notre Dame - en montant et descendant la Rue Franklin à partir du Logis du musicien -Ayant passé sous le porche de la photo précédente, on débouche sur la place de la République - carte postale des années 50 : vue aérienne de Mirebeau  sur église Notre Dame et église Saint-André.Eglise Notre Dame - en montant et descendant la Rue Franklin à partir du Logis du musicien -Ayant passé sous le porche de la photo précédente, on débouche sur la place de la République - carte postale des années 50 : vue aérienne de Mirebeau  sur église Notre Dame et église Saint-André.

Eglise Notre Dame - en montant et descendant la Rue Franklin à partir du Logis du musicien -Ayant passé sous le porche de la photo précédente, on débouche sur la place de la République - carte postale des années 50 : vue aérienne de Mirebeau sur église Notre Dame et église Saint-André.

La Mairie année 60 - La Mairie  début des années 1900 - Place de la République : immeubles partie Ouest - L'hôtel Dansac aujourd'hui remplacé par le Crédit Agricole - Vue d'ensemble de la place de la République années 20 / 30 - Le marché au début du siècle dernier -   Années 50, près de la motte féodale, route nationale 147 en direction dAngers - en direction  de Poitiers.  Quartier de la Madeleine au début du XXe siècle. La Mairie année 60 - La Mairie  début des années 1900 - Place de la République : immeubles partie Ouest - L'hôtel Dansac aujourd'hui remplacé par le Crédit Agricole - Vue d'ensemble de la place de la République années 20 / 30 - Le marché au début du siècle dernier -   Années 50, près de la motte féodale, route nationale 147 en direction dAngers - en direction  de Poitiers.  Quartier de la Madeleine au début du XXe siècle. La Mairie année 60 - La Mairie  début des années 1900 - Place de la République : immeubles partie Ouest - L'hôtel Dansac aujourd'hui remplacé par le Crédit Agricole - Vue d'ensemble de la place de la République années 20 / 30 - Le marché au début du siècle dernier -   Années 50, près de la motte féodale, route nationale 147 en direction dAngers - en direction  de Poitiers.  Quartier de la Madeleine au début du XXe siècle.
La Mairie année 60 - La Mairie  début des années 1900 - Place de la République : immeubles partie Ouest - L'hôtel Dansac aujourd'hui remplacé par le Crédit Agricole - Vue d'ensemble de la place de la République années 20 / 30 - Le marché au début du siècle dernier -   Années 50, près de la motte féodale, route nationale 147 en direction dAngers - en direction  de Poitiers.  Quartier de la Madeleine au début du XXe siècle. La Mairie année 60 - La Mairie  début des années 1900 - Place de la République : immeubles partie Ouest - L'hôtel Dansac aujourd'hui remplacé par le Crédit Agricole - Vue d'ensemble de la place de la République années 20 / 30 - Le marché au début du siècle dernier -   Années 50, près de la motte féodale, route nationale 147 en direction dAngers - en direction  de Poitiers.  Quartier de la Madeleine au début du XXe siècle. La Mairie année 60 - La Mairie  début des années 1900 - Place de la République : immeubles partie Ouest - L'hôtel Dansac aujourd'hui remplacé par le Crédit Agricole - Vue d'ensemble de la place de la République années 20 / 30 - Le marché au début du siècle dernier -   Années 50, près de la motte féodale, route nationale 147 en direction dAngers - en direction  de Poitiers.  Quartier de la Madeleine au début du XXe siècle.
La Mairie année 60 - La Mairie  début des années 1900 - Place de la République : immeubles partie Ouest - L'hôtel Dansac aujourd'hui remplacé par le Crédit Agricole - Vue d'ensemble de la place de la République années 20 / 30 - Le marché au début du siècle dernier -   Années 50, près de la motte féodale, route nationale 147 en direction dAngers - en direction  de Poitiers.  Quartier de la Madeleine au début du XXe siècle. La Mairie année 60 - La Mairie  début des années 1900 - Place de la République : immeubles partie Ouest - L'hôtel Dansac aujourd'hui remplacé par le Crédit Agricole - Vue d'ensemble de la place de la République années 20 / 30 - Le marché au début du siècle dernier -   Années 50, près de la motte féodale, route nationale 147 en direction dAngers - en direction  de Poitiers.  Quartier de la Madeleine au début du XXe siècle. La Mairie année 60 - La Mairie  début des années 1900 - Place de la République : immeubles partie Ouest - L'hôtel Dansac aujourd'hui remplacé par le Crédit Agricole - Vue d'ensemble de la place de la République années 20 / 30 - Le marché au début du siècle dernier -   Années 50, près de la motte féodale, route nationale 147 en direction dAngers - en direction  de Poitiers.  Quartier de la Madeleine au début du XXe siècle.

La Mairie année 60 - La Mairie début des années 1900 - Place de la République : immeubles partie Ouest - L'hôtel Dansac aujourd'hui remplacé par le Crédit Agricole - Vue d'ensemble de la place de la République années 20 / 30 - Le marché au début du siècle dernier - Années 50, près de la motte féodale, route nationale 147 en direction dAngers - en direction de Poitiers. Quartier de la Madeleine au début du XXe siècle.

Place de la République Le Bar-tabac du PMU et l'hôtel Dansac (années 50/60) - Place du Mail l'hôtel de la Promenade (années 70) - Le même endroit à la fin des années 40 -  Grand carrefour au croisement de la N147 et de la D725 N perçoit la Gendarmerie qui borde la place du Mail et au-delà la promenade arborée - A côté le marché aux veaux  - Station service à la même époquePlace de la République Le Bar-tabac du PMU et l'hôtel Dansac (années 50/60) - Place du Mail l'hôtel de la Promenade (années 70) - Le même endroit à la fin des années 40 -  Grand carrefour au croisement de la N147 et de la D725 N perçoit la Gendarmerie qui borde la place du Mail et au-delà la promenade arborée - A côté le marché aux veaux  - Station service à la même époquePlace de la République Le Bar-tabac du PMU et l'hôtel Dansac (années 50/60) - Place du Mail l'hôtel de la Promenade (années 70) - Le même endroit à la fin des années 40 -  Grand carrefour au croisement de la N147 et de la D725 N perçoit la Gendarmerie qui borde la place du Mail et au-delà la promenade arborée - A côté le marché aux veaux  - Station service à la même époque
Place de la République Le Bar-tabac du PMU et l'hôtel Dansac (années 50/60) - Place du Mail l'hôtel de la Promenade (années 70) - Le même endroit à la fin des années 40 -  Grand carrefour au croisement de la N147 et de la D725 N perçoit la Gendarmerie qui borde la place du Mail et au-delà la promenade arborée - A côté le marché aux veaux  - Station service à la même époquePlace de la République Le Bar-tabac du PMU et l'hôtel Dansac (années 50/60) - Place du Mail l'hôtel de la Promenade (années 70) - Le même endroit à la fin des années 40 -  Grand carrefour au croisement de la N147 et de la D725 N perçoit la Gendarmerie qui borde la place du Mail et au-delà la promenade arborée - A côté le marché aux veaux  - Station service à la même époquePlace de la République Le Bar-tabac du PMU et l'hôtel Dansac (années 50/60) - Place du Mail l'hôtel de la Promenade (années 70) - Le même endroit à la fin des années 40 -  Grand carrefour au croisement de la N147 et de la D725 N perçoit la Gendarmerie qui borde la place du Mail et au-delà la promenade arborée - A côté le marché aux veaux  - Station service à la même époque

Place de la République Le Bar-tabac du PMU et l'hôtel Dansac (années 50/60) - Place du Mail l'hôtel de la Promenade (années 70) - Le même endroit à la fin des années 40 - Grand carrefour au croisement de la N147 et de la D725 N perçoit la Gendarmerie qui borde la place du Mail et au-delà la promenade arborée - A côté le marché aux veaux - Station service à la même époque

Carte postale des années 60-70 -  Au Sud de  la localité, l'église Sain-André en 1950 - la même en  Hiver 2006 - Carte postale colorisée du début XXe Siècle au départ de la place du Mail, la rue Nationale qui mène à la place de la République, en centre ville - Les baudets sur le foirail - Une sympathique randonneuse  avec âne, chien et bagage de passage à Mirebeau en Juin 2018 - Farfadet place de la République, hiver 2006 ... fichtre 14 ans déjà !...
Carte postale des années 60-70 -  Au Sud de  la localité, l'église Sain-André en 1950 - la même en  Hiver 2006 - Carte postale colorisée du début XXe Siècle au départ de la place du Mail, la rue Nationale qui mène à la place de la République, en centre ville - Les baudets sur le foirail - Une sympathique randonneuse  avec âne, chien et bagage de passage à Mirebeau en Juin 2018 - Farfadet place de la République, hiver 2006 ... fichtre 14 ans déjà !... Carte postale des années 60-70 -  Au Sud de  la localité, l'église Sain-André en 1950 - la même en  Hiver 2006 - Carte postale colorisée du début XXe Siècle au départ de la place du Mail, la rue Nationale qui mène à la place de la République, en centre ville - Les baudets sur le foirail - Une sympathique randonneuse  avec âne, chien et bagage de passage à Mirebeau en Juin 2018 - Farfadet place de la République, hiver 2006 ... fichtre 14 ans déjà !... Carte postale des années 60-70 -  Au Sud de  la localité, l'église Sain-André en 1950 - la même en  Hiver 2006 - Carte postale colorisée du début XXe Siècle au départ de la place du Mail, la rue Nationale qui mène à la place de la République, en centre ville - Les baudets sur le foirail - Une sympathique randonneuse  avec âne, chien et bagage de passage à Mirebeau en Juin 2018 - Farfadet place de la République, hiver 2006 ... fichtre 14 ans déjà !...
Carte postale des années 60-70 -  Au Sud de  la localité, l'église Sain-André en 1950 - la même en  Hiver 2006 - Carte postale colorisée du début XXe Siècle au départ de la place du Mail, la rue Nationale qui mène à la place de la République, en centre ville - Les baudets sur le foirail - Une sympathique randonneuse  avec âne, chien et bagage de passage à Mirebeau en Juin 2018 - Farfadet place de la République, hiver 2006 ... fichtre 14 ans déjà !... Carte postale des années 60-70 -  Au Sud de  la localité, l'église Sain-André en 1950 - la même en  Hiver 2006 - Carte postale colorisée du début XXe Siècle au départ de la place du Mail, la rue Nationale qui mène à la place de la République, en centre ville - Les baudets sur le foirail - Une sympathique randonneuse  avec âne, chien et bagage de passage à Mirebeau en Juin 2018 - Farfadet place de la République, hiver 2006 ... fichtre 14 ans déjà !... Carte postale des années 60-70 -  Au Sud de  la localité, l'église Sain-André en 1950 - la même en  Hiver 2006 - Carte postale colorisée du début XXe Siècle au départ de la place du Mail, la rue Nationale qui mène à la place de la République, en centre ville - Les baudets sur le foirail - Une sympathique randonneuse  avec âne, chien et bagage de passage à Mirebeau en Juin 2018 - Farfadet place de la République, hiver 2006 ... fichtre 14 ans déjà !...

Carte postale des années 60-70 - Au Sud de la localité, l'église Sain-André en 1950 - la même en Hiver 2006 - Carte postale colorisée du début XXe Siècle au départ de la place du Mail, la rue Nationale qui mène à la place de la République, en centre ville - Les baudets sur le foirail - Une sympathique randonneuse avec âne, chien et bagage de passage à Mirebeau en Juin 2018 - Farfadet place de la République, hiver 2006 ... fichtre 14 ans déjà !...

Eh oui ! Mirebeau est le pays des ânes, c’est bien connu car, autrefois, dans cette localité au passé historique fécond, se tenait un important marché où l’on faisait commerce d’ânes et de mulets du Poitou dont la réputation était quasi mondiale… Voilà qui conférait à Mirebeau une notoriété en la matière, notoriété qu’une anecdote croustillante fit entrer définitivement dans la légende grâce à la vivacité d’esprit d’une soubrette répondant à un voyageur de commerce goguenard :
Lui :
 - Ah oui Mirebeau ! C’est le pays des ânes n’est-ce pas ? …
Elle :
- Certainement Monsieur, c’est bien, ici, le pays des ânes… mais, voyez-vous,  il en passe beaucoup plus qu’il n’en reste …

La pertinence de la répartie n’a d’égale que la saveur du terroir car Mirebeau jouxte le pays rabelaisien… On y sort de la bouche les plus joyeux propos et, pour autant, y fait-on entrer saine pitance et noble breuvage. Sachez braves gens qu’à Mirebeau on vit bien, l’endroit est pourvoyeur de bonne chère et par surcroît doté d’un bon crû (Les vins du Haut Poitou sont appréciés par les connaisseurs)

Mirebeau en photos  d'hier à aujourd'hui - classeur numérique

* Fichier photos et cartes postales de Mirebeau constitué par Jean-Pierre Jeannin.*

NB: Articles en référence :

 "Il y a 50 ans"

 - Vieilles pierres mirebalaises

- Mirebeau dans le vent de l'Histoire

- Le Logis du Musicien

- Le prieuré Saint-André

 - Albums photos de Mirebeau  :

Coquelicots à l'assaut de Mirebeau

Mirebeau sous la neige

Vieilles rues mirebalaises

- Ouvrage de Référence : "Histoires du pays Mirebalais" par Christian Perez - Edition SIRIUS

Commenter cet article
M
Très intéressant cet article sur ta ville que je ne connais pas, bien que j'ai eu l'occasion de visiter un peu Poitiers, une ville que j'avais vraiment beaucoup aimé. Depuis je n'y suis plus retournée. Comme toi parfois je ne sais plus d'où je suis, mais nous sommes riches de nos origines, nos parents nous ont transmis en héritage celui de nos ancêtres et nous avons adopté les coutumes de plusieurs régions y compris de celles où on vit ! Merci pour cette belle page d'histoire. Amitiés du sud sous la pluie
Répondre
M
Et youpi...<br /> J'ai réglé mon problème d'éditeur...<br /> Bonne journée à toi,<br /> Mo
Répondre
F
Bonjour Mo,<br /> Ah sur la planète OB , il y a parfois des bugs impromptus qui agacent il est vrai, s'ajoutant aux autres aléas de l’informatique que l'on ne maitrise pas... ça nous prend du temps et la tête assurément...<br /> Content pour toi que ces problèmes d'éditeurs soient résolus.<br /> Amitiés des farfadet du Poitou.
M
Pour info :<br /> Wordpress m’a imposé un nouvel éditeur auquel je ne comprends rien.<br /> Pour revenir à l’ancien éditeur il faut passer à la version « business ». Et puis quoi encore ?<br /> Il me faudra du temps pour m’habituer ou alors je changerai de plateforme.<br /> Je renonce à publier pour le moment.
Répondre
M
Quel article documenté...
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É
Overblog ne nous permettant toujours pas d'avoir les commentaires par ordre d'arrivée, tout est décousu. Tant pis. Il est agréable de te lire aussi en patois ; je ne me suis pas trop penchée sur la question, par manque de temps, mais je m'y intéresse. Ca fait quant même 42 ans que je suis en Charente-Maritime.....................Je connais une dizaine de mots en patois charentais et je sais qu'il est très proche du patois poitevin. et du patois vendéen. Et si ce n'est patois, c'est peut-être ton frère.<br /> Olé drôle que tu causes de San Antonio et Bérurier, j'allais justement entamer un article sur Frédéric Dard.<br /> Notre ami blogueur Robic est actuellement au congrès national des amis de San Antonio (à Bourgoin Jallieu), dont son fils est président.<br /> Dard a accompagné ma jeunesse au même titre que Wolinski, Reiser ou Gotlib. J'aime autant lire Maupassant ou Zola que des bouquins un peu plus rigolos ; ou comme celui que je vais commander, écrit par une amie sur sa mère, et dont nous pourrons reparler si tu arrives à te le procurer.<br /> Le farci charentais est sur la table, à c't'heure, je te salue bien bas, ami épicurien des beaux paysages et de la bonne table !<br /> ♫ Quand on fait la sauce aux lumas............. ♫
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É
Ici aussi, au lieu de dire "qu'as-tu ?" on dit : "Qué to quo ya ?".
F
Oui OB a des lacunes au niveau des options dans l'interface de l'administration des blogs. Je déplore aussi que l'on ne puisse pas corriger nos commentaires lorsque l'on se rend compte en relisant que l'on a fait des fautes ou laissé quelques "coquilles" alors que sur Word-Press, par exemple, on a cette possibilité. Et c'est bien pratique. Chez O.B. il sont souvent entrain demodifier les fonctions et présentation des blogs au cors de moult mises à jour et parfois ça génère quelques bug ou modufie certaines apparences en étirant les images ou en en modifiant le format. Rien n'est parfait ... lol Mais bon on s'en accomode en s'accrochant à ce qui fonctionne bien ... <br /> Mon patois est en fait la façon de parler que les petits copains du coin avaient encore dans les années 59 un "parlanghe" encore persistant dans les campagnes environnantes à cette époque ou, par exemple, pour dire : "Qu'est-ce que c'est ?" on disait : "T'chi kolé tche ?" une déformation de la syntaxe qui restait néanmoins compréhensible au-delà du folklore de l'accent ... Dès que nous sommes arrivés en Poitou en 1954 à Saint-Léger-la-Pallu puis 1955 à Mirebeau, j'ai vite adopté cette façon de parler au grand dam de mes parents ... C'était à la fois drôle et important pour se faire accepter en tant que nouveau venu dans la région... Ainsi pour les anciens Mirebeau se disait Mirbya Myrbiâ...<br /> Bon Dimanche Éliane.
É
Coucou Patrice ! C'est vrai qu'on est tous des déracinés, comme dirait ma coiffeuse. Moi je suis née à Lyon, j'habite à La Rochelle, toute ma famille est dans le Sud et je vis avec un parisien. Hé hé hé hé ! Quand on cuisine, chacun y met du sien sur les différentes régions et traditions ; je cuisine à la lyonnaise et mon compagnon à la charentaise.<br /> Le Pineau des Charentes étant universel -oui, soyons chauvins quand c'est bon- il accompagne parfois nos huîtres, avec modération, on ne boit pas d'alcool.<br /> Vive le Beaujolais et le saucisson ! Vive les régions et les traditions et les blogueurs qui nous les font partager !<br /> Grosses bises du côté du pont Bernard Palissy de Saintes que Gustave Courbet a certainement peint il y a quelques années !<br /> Excellente journée à toi et à tes proches !
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F
Bonjour Eliane,<br /> Eh oui c'est ça la France, cette grande diversité des régions et des patrimoines, ces terroirs, ces coutumes différents et ce qui en découle comme cuisine spécifique... Des paysages variés jusque dans son assiette ...Et puis à s'en délecter des vins gouleyant provenant de magnifique terroirs.<br /> Et bien sûr le Pineau qu'affectionnait le Pinaud ce second du commissaire San Antonio ainsi que son acolyte Bérurier Ah sacré bande bons vivants que ces compagnons là . <br /> Tiens, toi originaire de Lyon tu n'as sans doute pas manqué de lire " San-Antonio chez les gones". Avec eux voilà qui réforme ce genre littéraire hautement instructif faisant le Poli scié ... lol <br /> Bises du week-end .
D
Racines diverses : alors chauvin du lieu où je suis !!!
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F
Bonjour Dominique,<br /> Sûr, tu as raison, on doit aimer son pays, sa région, sa ville, son village où l'on demeure, c'est toujours le plus beau pays du monde surtout quand on s'intéresse à en découvrir les petits secrets les pans d'histoires locales et de savoir poser sonregard sur les paysages familiers. Chauvinisme bien pardonable que celui d'aimer son pays ...<br /> Le tien en Bourgogne ne manque ni de charme nid'intérêts historique et géographique ... c'est bien que tu nous le décrive et fasse connaître à travers tes articles. C'est là tout l'intérêt des blogs avec ces échanges toujours instructifs.<br /> Amitiés
C
sur le fond, nous sommes presque tous des "émigrés" l'important étant quand on pose ses valises d'apprendre à connaître et à aimer l'endroit où nous choisissons de couler des jours heureux .... ton cas me semble t-il !<br /> amitié
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F
Tu as raison Marie-Claude, <br /> On se lie forcément au sol qui nous accueille et comme tu le dis, où l'on pose ses bagages définitivement.<br /> Mirebeau ne fera certainement jamais partie des plus beau villages de France , il en est tant de merveilleux , mais qu’importe, pour nous c'est notre lieu de vie maintenant, et nous nous y sentons bien en dépit de quelques désagréments comme la route qui borde notre maison, la D725 -Boulevard Votaire - où il y a beaucoup de passage de véhicules... Seulement de notre jardin nous avons vue jusqu’à plus de 15 km... sur la campagne et la plaine d' Assais en limite des Deux Sèvres....un autre plat pays qui aurait inspiré et fait chanter Jacques Brel.<br /> Amitié.
É
Fi d'garce ! Olé ben sympathique ton patois poitevin ! i r'ssemblerait-i pas au patois charentais ? à des fois ?<br /> Merci Patrice pour ces vieilles photos d'antan, que j'adore, pour les détails sur ta région (on est bien en Poitou-Charentes nom de diou !).<br /> J'ai visionné le diaporama ; les fortifications sont belles, les champs de coquelicots appellent le printemps (2021) et les rues pavées et tourelles en pierre appellent le dessin.<br /> Bel article plein de fantaisie, d'histoire, de géo, de traditions.<br /> En ce moment, la foire aux ânes c'est à la Maison Blanche, mais c'est une autre histoire..................<br /> Ce matin j'ai beaucoup ri..........................................................................<br /> Grosses bises, Farfadet de Mirebeau dans le 86 et dans la neige !
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F
Bonjour Éliane,<br /> Comme tu dis fis d'garce , olé ben ine expression d'par cheu nous. L'patois du coin olé celui d'Amédé Lambinouère du pays de Neuville de Poitou... un patois fait d'un français déformé au niveau de certaines terminaisons et inflexions et pourvu d'un vocabulaire pitoresque parfois bien imagé . Dans les premiers exemplaires du "Picton", il y avait régulièrement un article écrit en patois poitevin avec lexique se rapportant à l'histoire signée Amédé Lambinouère.<br /> Le patois Charenais s'en approche mais a aussi son originalité tel le patois Saintongeais de Goulebeneze tel celui-ci en lien de Yannick Jaulin :<br /> https://www.lci.fr/population/video-restez-chez-vous-en-patois-saintongeais-avec-yannick-jaulin-2150227.html<br /> Olé ben in affair' i'vou'l'dit moé ...<br /> Bisous patoisant

Profil


FARFADET 86
Sexe : Homme
À propos : Retraités à Mirebeau* (Vienne), depuis janvier 2005, avec mon épouse, nous étions accompagnateurs de personnes handicapées mentales, ceci pendant 40 ans, dans un Foyer de Vie, en Haute Normandie.

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