Eh oui, mes bons amis, le farfadet fête aujourd'hui ses 80 ans... et qu'est-ce que l’octo générerait comme souvenirs si, avant cela, l'auto en a déjà générés de nombreux, contés dans ce blog ?
Né, le 20 mars 1944, à Paris, rue Laugier, dans le 17e arrondissement, la France étant encore occupée par les Allemands, un peu plus de deux mois avant le débarquement des Alliés en Normandie, je serai donc, de ce fait Parisien, ceci renforcé par ma mère étant, elle, native d’Aubervilliers. Mais à Paris, nous ne sommes restés que jusqu'en 1947 pour ensuite habiter à Vanves puis, en 1951, émigrer à Lesparre en Gironde avant d'arriver, à mes 10 ans, dans le département de la Vienne. Paris, c'était déjà loin... et la majeure partie de ma vie, je l'ai menée hors de la capitale et parfois assez loin... je ne me sens donc pas parisien...
LA PARISIENNE ] Archive #4 LA PARISIENNE est créée en 1976 et sort chez Polydor avec d'autres chansons comme CELUI, LA LOUISIANE. Elle entre très vite dans la mémoire collective et devient la c...
Quand la provinciale se déniaise , elle devient femme libérée comme le chantera, peu après, Sardou avec *femmes des années 80*.
Pourtant, ce jour, à l'instar de Marie-Paule Belle qui chantait : "Je ne suis pas Parisienne... ça me gène, ça me gène"..., j'ai choisi de mettre sur cette page le texte d'une chanson de James Ollivier qui reprend la même ligne mélodique ainsi que le même tempo d'air joyeux et enlevé. Une chanson du thème "les saisons", au sommaire des éditions "Le Paradisier", que j'avais apprise à mes pioupious résidents du Centre Saint-Martin à Etrépagny, ainsi titrée "Printemps parisien".
Voilà pour honorer le souvenir de ma màre parisienne chic et en même temps cette première journée du Printemps.
Printemps parisien
Les petites feuilles vertes
Ont percé de toutes parts
Les écorces entr'ouvertes
Des arbres des boulevards
Et depuis la Madeleine
Jusqu'au Louvre voyez le ciel
Est d'un bleu de porcelaine
Qui sent l'artificiel
Tant on dirait que son frèle
Et délicat coloris
Est un lavis d'aquarelle
D'un artiste de Paris
Lalalalalalalalalalalala.
***
L'air est fin, la brise fraîche
Comme un souffle d'éventail
Au soleil blanc qui les lèche,
Les pavés semblent d'émail
Les feux des bijouteries
Étincellent, clair décor,
Les cafés en verreries
Jettent leurs tables dehors
La terrasse fraîche invite
A s'arrêter un moment
Les voitures vont plus vite
Les passants plus lentement
Lalalalalalalalalalalala.
***
Les omnibus méthodistes
Roulent devenus légers
Sous les balcons des modistes
Plein de caisses d'oranger
Et dans cette clarté blonde
Qui s'accroche par lambeaux
Aux enseignes d'or au monde
Tout le monde parait beau
Les hommes épais ou grêles
Ont l'air svelte ou campé,
Les femmes sous leur ombrelle
Ont les traits plus estompé
Lalalalalalalalalalalalala.
***
Tout chante rayonne et vibre
Quelque chose d'ici ou d'ailleurs
Fleurianise la fibre
Des boulevardiers railleurs
Et voilà quelle est la fête
Et le cadeau que, subtil,
Tous les ans, offre aux poètes
Le Joli soleil d'Avril
Lalalalalalalalalalalala
- En italique gras : Bis
Ceci pour vous dire que nécessairement, je vais faire une pause blog afin de remettre de l'ordre dans cet herbage...
*Un octogénaire plantait ...* 😉