En voilà une drôle de chute
Qui égratigne nos sentiments !
Comme à toutes culbutes,
Y faudra-t-il pansements ?
L'amour et ses volutes,
Ses envolées, ses embrasements,
L'amour ça nous chahute,
Çà illumine notre firmament.
Chaque heure, chaque minute,
Et à tant d'autres moments,
Plus que bulles dans une flûte,
L'Amour est le sel sucré des amants.
Que ce soit au palais, dans une hutte,
Un pavillon, un appartement,
Ou sous la toile d'un parachute,
L'Amour reste un enchantement.
Jamais les bras d'une brute,
Ne forceront ses embrassements,
L'Amour n'est le prix d'aucune lutte,
Il ne s’apprivoise que tendrement.
Amoureux fou qui crapahute,
A travers bois et par les champs,
Éros, en Don Quichotte, mute,
Appelle Dulcinée dans son chant.
Quête menée tous azimuts,
Étoile chérie au bois dormant,
En plein cœur, tel uppercut,
Peynet a peint de beaux amants...
Farfadet 86