Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Mirebalais Indépendant

La Vie d'ici et d'ailleurs - Patrimoine : d'hier à aujourd'hui, un monde riche de son passé, a forcément un Avenir ...

Publié le par FARFADET 86
Publié dans : #Auto Saga, #Automania
Ce  que l'on n'a pas en grand on peut néanmoins l'avoir en modèle réduit et cela, s'ajoutant à quelques heureux souvenirs, reste très joyeux, voyez-vous !Ce  que l'on n'a pas en grand on peut néanmoins l'avoir en modèle réduit et cela, s'ajoutant à quelques heureux souvenirs, reste très joyeux, voyez-vous !

Ce que l'on n'a pas en grand on peut néanmoins l'avoir en modèle réduit et cela, s'ajoutant à quelques heureux souvenirs, reste très joyeux, voyez-vous !

Les 100 ans de Citroën vus par le Farfadet du Poitou…

Je n'ai eu qu'une seule Citroën et il y a longtemps ; c'était au cours de ma première année de permis de conduire, au printemps 1965, j'ai eu cette joie benoîte de rouler en 2CV… une vraie !… celle du type AZ de 1955. Et ça ne s'oublie pas !...

J'ai aussi eu le plaisir de conduire une ID19, celle verte, d'un collègue, juste pour faire la route de Montfort-l'Amaury à Etrépagny (Eure), le 30 octobre 1965, ayant postulé comme éducateur au Centre Saint-Martin.

En 1968, au mois de mai, j'étais sur le point de signer un bon de commande au garage Citroën rue Georges Clémenceau à Etrépagny pour l'achat d'une AMI 6 neuve laquelle m'aurait permis de promener mon adorable amie Suisse du moment, mais, ne voulant pas m'encombrer d'un crédit de plusieurs mois, je me suis rétracté, si bien qu'une semaine plus tard, j'achetais au garage Leroy, la payant cash, une Ford Anglia d'occasion.

A Charroux en 1949 devant un U15 Citroën...

Ah, gamin, ça, j'ai frotté mes fesses plus d'une fois sur les sièges arrière de quelques "Rosalie" que mon père a possédées juste après la guerre puis, au début des années 50, quand il tenait le garage Cours Général de Gaulle à Lesparre (Gironde) et aussi sur celui très exigu d'une Traction coupé Splendilux… et je m'en souviens encore… qu'elle était belle cette Traction !... Dis papa on aurait dû la garder celle-là !…

Bon c'est ainsi, on a le volant qu'on mérite … nombre de ceux que j'ai tenus était paraphé du Lion sochalien ça ne veut pas dire que je ne suis pas un conducteur "chevronné" ça les amis… mais que la vie a fait en sorte que je préfère les Peugeot…

Toutefois, si je ne suis pas un inconditionnel de la marque aux doubles chevrons, je conviens que les automobiles Citroën sont remarquables à plus d'un titre et que dans la grande aventure de l'automobile qui dure depuis presque 150 ans, elles ont marqué l'évolution du genre en novatrices sur le plan esthétique et technologique…

Une Citroën, si ce n'est la panacée, ça ne vous laisse jamais indifférent !...

Alors à son centenaire célébrée cette année, j'envisage, à l'instar du voisin Tourangeau Olivier de Serres, 3 modèles qui, à eux seuls, sont typiquement représentatifs de la marque et sont entrés de façon pérenne dans l'Histoire de l'Automobile au niveau mondial.

L'élégante et rassurante Traction – la surprenante et amusante 2CV – l'audacieuse et avant-gardiste DS. (Photos en entête)

Les grandes étapes de la vie d'André Citroën...Les grandes étapes de la vie d'André Citroën...

Les grandes étapes de la vie d'André Citroën...

L’origine de la marque tient au fait que le jeune Ingénieur André Citroën, en 1905 crée dans un petit atelier la société « Hinstin et Cie » fabriquant des engrenages à double côté en forme de chevrons ayant acheté le brevet de cette technique vue en Pologne, en 1900, au cours de son service militaire. Ces engrenages bien particuliers deviennent l’emblème de la marque Citroën symbolisée par le double chevron qui, jusqu’à ce jour, figure comme logotype sur tous les produits de la marque.
 

Suite à une bonne gestion, il collabore avec Mors, fabriquant d’autos en perte de clientèle et qu’il administre fort bien en tant que directeur général, redressant avantageusement les ventes…
 

Le jeune firme Citroën, née avant la guerre de 14-18, a connu son expansion pendant celle-ci en produisant de l’armement - aux quais de javel on fabriquait surtout des obus – Grâce à André Citroën, son directeur propriétaire et brillant ingénieur, friand des solutions d’avenir, dans l’immédiat après-guerre, cette ex-manufacture d’armes va s’orienter vers la production d’automobiles. Très vite Citroën va prendre une place enviée tout en au haut de la hiérarchie des constructeurs automobiles de l’époque en proposant sur le marché des petites voitures populaires à prix abordable face à une concurrence plus axée sur des voitures de gammes supérieures destinées exclusivement à une clientèle bourgeoise et nantie …  S’inspirant des méthode d’outre atlantique en vigueur chez Ford, le grand patron de la firme aux chevrons va faire augmenter les cadences de production de ses petites voitures qui, journellement, sortent en trois fois plus grand nombre que chez son concurrent direct Renault. Les nouvelles Citroën sont, d’emblée, appréciées par une vaste clientèle et parmi celle-ci, pour la première fois une clientèle féminine tout à fait séduite par ses modèles A puis B1, B2, et C avec la sémillante et originale petite « trèfle »… (Torpédo 3 places).
 

Les bénéfices obtenus par ces ventes importantes réalisées au cours de la première moitié des années « 20 » sont aussitôt injectés dans du gros outillage d’usine et permet d’élargir la production à des véhicules de taille et de gamme supérieurs.
 

Ainsi, au milieu des années « 20 » vont être produit les séries C à 4 et 6 cylindres (C4, C6, appellation que curieusement on a repris aujourd’hui pour identifier les produits de la gamme Citroën actuelle)
 

Les 30 premières années ... un ouvrage de référence - Un article sur la passion de Olivier de Serres paru dans la NR du 6 Jiillet dernier. Les 30 premières années ... un ouvrage de référence - Un article sur la passion de Olivier de Serres paru dans la NR du 6 Jiillet dernier.

Les 30 premières années ... un ouvrage de référence - Un article sur la passion de Olivier de Serres paru dans la NR du 6 Jiillet dernier.

Citroën homme d’action, inventif, opportuniste et original mériterait, à lui seul, un vaste article, véritable condensé biographique tant le personnage reste « hors norme » dans sa façon de concevoir son entreprise, la marche et le produit de celle-ci… Il n’hésite pas à adopter toutes les solutions de pointes tant en amont qu’en aval de sa production : techniques les plus modernes et méthode de vente avancée comme l’utilisation publicitaire ayant recours aux moyens les plus sophistiqués et extravagants de l’époque : Avions faisant des loopings en traînant une immense banderole porteuse du nom de la marque, illumination en lettres gigantesques formées de milliers d’ampoules sur la Tour Eiffel… Citroën inonde de lumières à son nom, la nuit parisienne …S’ajoute à ces délires publicitaires, la réputation de robustesse et d’endurance de ses véhicules, établis au cours des rocambolesques expéditions continentales que furent tour à tour, la croisière noire puis la croisière jaune.

C’est dans ce contexte des années folles que Le bouillonnant ingénieur du quai de javel envisage de produire en série une voiture populaire ayant recours au mode de propulsion le plus logique pour un véhicule automobile, les roues avant étant motrices, solution nullement en vigueur chez la plus part des constructeurs. Ce système qui comme on le verra par la suite, présente bien des avantages exige, en contrepartie, une mise en œuvre technique complexe et des matériaux composites aussi flexibles qu’endurants. Il s’agit des fameux cardans avec leurs joints, transmetteurs du mouvement moteur aux roues devant permettre en même temps, leur articulation, celles-ci se devant être pivotantes puisque, à l’avant, elles sont d’abord, roues directrices …
 
A l’aube des années « 30 », survient la crise économique mondiale consécutive au crash boursier de Wall Street, Au début des cette décennie Citroën qui ne démord pas de réaliser son projet, s’entoure des meilleurs techniciens et stylistes du moment ainsi, l’ingénieur André Lefèvre, hautement compétent qui a quitté Renault constructeur trop conventionnaliste pour lui, se rallie-t-il aux têtes pensantes du bureau études et projets du quai de javel …


C’est en moins de 13 mois que va être mis sur roue le projet « PV » ( Petite voiture) Entre le 3 Mars 1933 date de présentation des deux premiers prototypes et le 24 Mars 1934, date de sa première présentation aux concessionnaires de la marque, une étonnante auto promise à une aussi étonnante carrière a vu le jour. Issue de la collaboration d’ingénieurs renommés sous la direction de André Lefèvre : Maurice Sainturat pour le moteur, Maurice Julien pour la suspension,  Raoul Cuinet pour la carrosserie, la nouvelle Traction présentée à cette occasion, regroupe toutes les solutions techniques les plus modernes et avant-gardistes du moment : caisse auto porteuse surbaissée sans châssis, moteur flottant à soupapes en tête, transmission aux roues avant, freins hydrauliques, suspensions à barres de torsions et roues indépendantes .

La nouvelle venue correspondait en tous points au cahier des charges à l’origine du projet : Il s’agissait bien d’une berline aux lignes modernes et élancées de 7CV pouvant transporter confortablement quatre personnes et leurs bagages à 100 Km/h ne consommant que de 7 à 9 litres d’essence aux 100 Kms…

Un magnifique modèle réduit au 1/20ème de chez Eligor : Une Traction 11BL de 1937.

En fait, Citroën, c'est toute une attraction !...

Comme à cet étage de la vitrine du Farfadet ...

Comme à cet étage de la vitrine du Farfadet ...

Commenter cet article
E
J'adore la 2 CV et la Traction. Merci Patrice pour ce bel article. VROUM ! VROUM !
Répondre
D
joli mot de la fin !
Répondre

Profil


FARFADET 86
Sexe : Homme
À propos : Retraités à Mirebeau* (Vienne), depuis janvier 2005, avec mon épouse, nous étions accompagnateurs de personnes handicapées mentales, ceci pendant 40 ans, dans un Foyer de Vie, en Haute Normandie.

Archives

langues

 

Hébergé par Overblog