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Le Mirebalais Indépendant

La Vie d'ici et d'ailleurs - Patrimoine : d'hier à aujourd'hui, un monde riche de son passé, a forcément un Avenir ...

Publié le par FARFADET 86
Publié dans : #Les cahiers du Martiniste

Réédition d'un article initialement publié le 27/04/2019 10:01.

En ce temps de Pentecôte...

Sciences - Arts - Religions, constituent  les 3 volets primordiaux de l'histoire de l'humanité à travers son cheminement depuis la nuit des temps.

Bien que chacun de ces volets, en soi, correspond à un concept spécifique, les aborder et les étudier un à un, ne peut se faire sans se référer aux deux autres y attenant…

 

Tout est en Tout, contient tout et son contraire...

 

Si l’on essaie de se représenter ce qui pouvait, en leur âme, animer les êtres humains des origines, c’est surtout le sentiment religieux qui prévaut. D’imaginer cette symbiose avec la nature et tous ses composants constituant l’environnement pour ces hommes primitifs, nous fait supposer combien devait être grandiose leur émerveillement mais aussi leur crainte face aux éléments.  Ceci les incite à vénérer cette toute puissance de la nature, les forces de vie admirables des êtres y évoluant ou la parant, la fulgurance des éléments s’y manifestant jusqu’au déchainement le plus redoutables.  Comment ces hommes n’auraient-ils pas mis de dieux, derrière chacune de ces entités et créatures ?... Un sentiment religieux est très profondément chevillé aux âmes de ces hommes des origines. La religion née à cette très lointaine époque est arrivée dans l’évolution en même temps que les premiers hommes ayant peuplé la terre…

En réalité qu’est-ce donc ce sentiment religieux, en quoi consiste la religiosité vécue par l’homme… Il est juste et fondamental de se poser une telle question. Ne voit-on pas là, justement, l’omniprésence de l’Amour sous sa forme la plus élémentaire manifestée par l’admiration et l’étonnement : Admiration : Adam… Etonnement : Eve…

Voyez ici, comme la religion est déjà marquée du sceau du sentiment lui, propre à l’Art qui, pour la présenter aux consciences humaines, y prend une place centrale…  Il n’y a que par l’Art que l’on peut se représenter ce qui est du domaine du divin et qui, en même temps, concerne la création …

 

Car, l’étape suivante de ce que vivent intérieurement les êtres humains des origines tient en la capacité de représentation, une faculté de l’âme humaine qu’ils ont tôt développée dans la genèse de notre longue histoire terrestre… l’art vient à la suite de la religion, ils se fécondent mutuellement ; l’admiration, l’étonnement se mutent en vénération et celle-ci engendre l’imagination qui se transcende dans la représentation artistique… l’art rupestre en est le parfait exemple en même temps que le point de départ de tout ce qui, en tant qu’œuvres d’art, constituera ce patrimoine grandiose des créations nées de la représentation, faculté spécifiquement humaine. Et là, on a tôt fait de saisir qu’il ne peut y avoir d’art véritable sans maîtrise et conscience et donc sans l’apport de connaissances découlant à la fois de l’observation, de l’expérimentation puis de la réflexion. Autrement dit, l’art d’abord suscité par l’admiration, s’imprégnant de la vénération propre à ce qui découle de l’attitude religieuse, s’inspire aussi des énoncés issus de la science… Il fait le trait d’union entre le réel et l’imaginaire, entre le monde des apparences et les mondes supérieurs rassemblés dans ce que nous concevons en tant que monde spirituel, ceci,  via la sensibilité et la vie intérieure de chaque artiste…

 

En réalité, l’être humain ne peut se départir jusque dans la création artistique de ce qu’il perçoit puis intériorise si intimement, correspondant au monde physique dont il aura à découvrir puis recenser progressivement les lois inhérentes. Toute la connaissance contenue dans les disciplines rassemblées sous la bannière de la science, ne se rapporte exclusivement qu’au monde matériel sensible. Dans leur ensemble, les lois physiques ne concernent que le monde des apparences se révélant à nos sens. A leur origine, le principe fondamental s’appuie sur la loi primordiale de cause à effet. Ces lois ou ces règles qui se dégagent de l’observation, de l’analyse et de la spéculation intellectuelle des êtres humains s’intéressant au monde physique tel que nous le percevons, dans leur formulation, ne sont que des abstractions et, elles, de ce fait, sont de nature non tangible…  A noter qu’au niveau de la connaissance, en matière de sciences, nous appréhendons ce que nous concevons en tant que réalités manifestes de notre monde physique, à partir d’abstractions ou idées qui, elles, impalpables, sont, de ce fait, des pures productions de l’Esprit…

 

Avec la Science, du point de vue de la Connaissance, nous ne sommes qu’au niveau de l’observation puis du constat lequel engendre, dans un premier temps des hypothèses et, au stade suivant, des postulats …

Avec l’Art, du point de vue la Connaissance, nous nous situons alors au niveau de l’imagination fécondée par la représentation.      

Avec la Religion, du point de vue de la Connaissance, à partir de la contemplation, nous nous élevons au niveau de l’inspiration.

 

Tenant compte de la nature tripartite de la nature humaine en tant que Corps – Âme – Esprit,  nous pouvons alors faire ce rapprochement :

- du Corps et de la Science,

- de l’Âme et de l’Art,

- de l’Esprit et de la Religion.

Ils correspondent réciproquement à trois stades :

- Le terrestre : physique,

- le sensible : émotionnel,

- le spirituel : supra sensible…

 

De cet étagement, nous constatons que l’Âme, noyau de l’Être, occupe la position de médiatrice entre le Corps et l’Esprit tout comme l’Art occupe une position centrale entre Sciences et Religions ; l’un et l’autre sont, à la fois les capteurs et les condensateurs, de ce qui émane de leur pôles respectifs : Corps (matière) / Esprits  et  Sciences / Religions.   

 

Et maintenant, dans notre quotidien, quelles places occupent respectivement la Science, l’Art et la Religion ? (Nous n’évoquerons pas ici, la part qu’ils prennent dans la société mais celle qui est en phase avec notre manière individuelle de penser, ressentir et agir dans notre vie jour après jour).

Au-delà de nos menées existentielles qui nous accaparent et nous confrontent aux aléas du quotidien en nous plaçant face à de multiples impressions provenant de notre environnement, impressions qui induisent notre façon de penser, notre vie affective et nos comportements, ceci en fonction de ce qui est codifié, recommandé, et impératif, pour prendre de la distance avec tout ce qui nous submerge et nous dilue dans ce monde des apparences, il est juste et bon, non pas de repenser à tout ce que nous vivons au quotidien, mais de se penser soi, soi-même…

- Du point de vue du Corps : Oui… qu’est-ce donc cette « habitation » que j’investis dès que je sors du sommeil, que je dois tirer de sa léthargie pour, s’opposant à la pesanteur, la remettre en position verticale afin de me véhiculer vers de nouveaux horizons jusqu’au soir où le sommeil me prendra à nouveau ?... Quelle connaissance en ai-je au-delà de ce que la science m’en a enseigné concernant son anatomie et sa bio-organisation ? Quelles lourdeurs, quelles douleurs me communique-t-il, suite à la foison des sollicitations que je lui fais subir, une journée durant ?  Quel sens a cette usure progressive des jours et pourquoi est-elle presque en totalité compensée par les « réparations » des nuits mais qui, à la longue, n’empêchent pas le vieillissement ?... Ce corps devient chaque jour un peu plus dur à investir, il se densifie et se contracte de plus en plus si bien qu’à le mouvoir et le déplacer il offre, toujours plus de résistance…  les lois physiques ne suffisent pas à expliquer ce mystère des forces de vie émoussées par le vieillissement d’un organisme. En conséquence, le corps qui me fait prendre conscience du temps qui passe, à la lisère de « moi » qui l’habite et de tout ce qui l’entoure extérieurement, me met également en rapport direct avec l’espace.  

- Du point de vue de l’Âme : Venons-en à nous intéresser à ce « sujet » qui pilote le « véhicule » dont il était question ci-avant. Qui est-il ? Nous le nommons « je », « moi », véritable noyau de l’âme qui est mienne et dont je prends conscience à l’instant même où je l’évoque. Que sais-je à son sujet ? Que me révèle-t-elle d’elle même, par quels canaux se manifeste-elle en moi et moi en elle ? Elle me donne cette aptitude à ressentir et éprouver tout ce que je vis physiquement, affectivement et mentalement : joies et maux, désirs et insatisfactions, une foultitude de sentiments oscillant entre sympathie et antipathie par ce qui me m’attire ou me repousse, tout ceci mon âme me le communique et me projette à chaque instant, vécu dans le présent, du passé vers l’avenir… Elle, qui dès lors, me fait prendre conscience de tout l’espace qui m’environne, par ce que j’y accomplis, me met alors en rapport direct avec le temps.

- Du point de vue de l’Esprit : Où se situe cette part de mon être absolument invisible et impalpable mais qui m’habite manifestement, investissant tout ce monde extérieur que je réfléchis d’une part, et me pénétrant de l’univers grouillant de pensées d’autre part ? Tantôt, Il me communique ce que je dois comprendre de ce que je découvre pas à pas de la vie terrestre, tantôt il féconde mon activité pensante des vérités profondes de lois éternelles quand je parviens à le penser Lui en tant qu’esprit créateur. De quel mystère me parle-t-il quand je viens à évoquer les trois premières années d’existence terrestre dont il ne m’accordera nul souvenir pendant tout mon temps de vie ? Compagnon si présent, à chaque fois que je réfléchis, il est le réceptacle des pensées, des idées des concepts qui façonnent ma raison, mon mental, ma soi-conscience et me rendent à mon tour créateur. J’ai oublié qu’avant d’être mon instructeur cet Esprit fut, dans ma genèse et au cours de mon enfance, mon constructeur. Lui qui investit à travers moi le monde d’en bas est aussi l’auguste messager des mondes supérieurs qui, par delà le temps et l’espace, jette sur nos horizons restreints, les pans infinis de l’Eternité…

 

Voyez comment lorsqu’on engage son âme dans un regard intime, si intérieur, tout en faisant face à son ordinateur, ce qui vit et brûle en nous et nous pare de pensées, vient nous révéler d’autres « vérités » hors du champ des connaissances conventionnelles… S’agirait-il d’illusions, serait-ce divagation, divagation de l’esprit ajouterez vous…  Tenez, vous venez de prononcer ce mot : esprit ! Est-ce alors seulement un concept à la vague résonance ou bien une réalité ?...

C’est à chacun s’y intéressant, ne serait-ce qu’un court instant, de librement tenter de répondre à cette profonde question…

 

Science, Art, Religion, conduisent notre vie et font intégralement partie de nous…  ceci en raison de notre soif de connaissances, de notre attirance vers le beau, et de notre envie à nous élever vers les hautes sphères des mondes supérieurs. Apprendre, Créer, Vénérer, bercent notre quotidien dans l’accomplissement des tâches qui nous incombent, chez soi, en famille, dans la vie domestique, et aussi dans la vie sociale, sur notre lieu de travail. Dans ce que chacun nous entreprenons, ne tentons-nous d’en apprendre le plus possible sur ce que ça représente matériellement et comme savoir faire, n’aspirons-nous pas à ce que ce soit le plus beau possible quant à sa présentation, et ne vénérons-nous pas religieusement ce que représente l’image idéale de ce que nous espérons atteindre comme résultat, voulu excellent, de nos entreprises ?

Envie d’apprendre, art de vivre, recueillement, sont omniprésents dans nos vies faisant appel à ce que la Science nous enseigne, à ce que l’Art nous inspire et à ce que la Religion nous Communique créant le pont entre le monde d’ici-bas et les hautes sphères de l’Esprit …

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C
Bonjour Patrice,<br /> Je relis vos textes,j'ai eu quelques exemplaires du Martiniste entre les mains . C'était à lui tout seul une vraie réflexion sur notre vie,nos engagements,la vie de l'institution, une mémoire pour moi.<br /> Ces quelques années professionnelles à vos cotés m'ont éclairée sur ces concepts,qui ont changé mon regard sur bien des sujets de la vie courante,et que je pratique encore aujourd'hui . Vous êtes un relais.Merci.Amitiés à vous deux
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F
Bonjour Chistiane,<br /> <br /> Je suis très ému à la lecture de votre commentaire.<br /> Effectivement à Saint-Martin on accompagnait les résidents pour les faire évoluer à partir des préceptes de la pédagogie curative puis la sociothérapie d'obédience anthroposophique. <br /> Ces bases ont été fondées il y a maintenant un siècle et s'en sont suivi d'institutions spécialisées réalisées et opérationnelles en Suisse puis en Allemagne dès 1925. Pionniers et précurseurs. Cela se réalisera en France qu'après la guerre, avec l'IPC de Chatou puis l'IME Les Fontenottes à Saint-Julien du Sault. Le Centre Saint-Martin a ouvert en Mai 1965. Sa fondation remonte à 60 ans déjà ... <br /> https://www.mirebalais.net/2018/11/fondateurs-et-pionniers.html<br /> <br /> Amitiés
M
Tu nous offres aujourd'hui une belle réflexion très approfondie sur ce qui fait que nous sommes des êtres humains car finalement c'est tout cela qui nous distingue des animaux :) Je suis persuadée que les hommes préhistoriques ont peu à peu évolué spirituellement au fur et à mesure de leurs découvertes, pris du recul quant aux éléments de la nature qui leur faisaient peu...mais je me demande souvent à quel moment l'homme a cessé de remercier le ciel et la terre de ce que la nature lui offrait, à quel moment il s'est senti tellement supérieur en tout, qu'il a oublié de se retourner sur ses actes, à se questionner sur la nécessité de la guerre, le pouvoir, la possession...Merci de ce partage, tu as de grandes connaissances et c'est en effet très généreux de ta part de les partager ici. Amitiés à tous les deux
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F
Bonjour Manou.<br /> <br /> Te citant :<br /> "mais je me demande souvent à quel moment l'homme a cessé de remercier le ciel et la terre de ce que la nature lui offrait, à quel moment il s'est senti tellement supérieur en tout, qu'il a oublié de se retourner sur ses actes, à se questionner sur la nécessité de la guerre, le pouvoir, la possession.."<br /> <br /> C'est une bonne question... sans prétendre y apporter une réponse précise, je pense qu'évoluant pas à pas au cours des ères et des siècles, l'homme ne s'est pas rendu compte qu'il progressait en s'éloignant de plus en plus des temps primitifs, oubliant alors ce temps des origines où il vénérait et craignait à la fois tout ce qui constituait son environnement terrestre. Mais plus il apprenait sur le monde, lui et l'univers, plus il prenait distance de ce qu'il idolâtrait pensant alors qu'il était aussi génial que les esprits créateurs qu'il associait par le passé à ce qui se manifestait dans toutes les formes de vie et métamorphoses de la Nature riche de variétés et d'espèces.. Au siècle des lumières puis au suivant où apparaît l'ère industrielle, l'homme sans vraiment le formuler, se sent être un dieu créateur, dominateur, maîtrisant toujours plus les énergies qu'il exploite sans retenue. <br /> Il triomphe en métamorphosant la surface de la terre , construisant, érigeant, inventant mille et mille appareils et machines qui raccourcissent les distance, compriment le temps, jusqu'à produire ces robots performants aujourd'hui capables d'effectuer des tâches que l'homme dédaigne et auquel il prête aussi de don "penser"...<br /> Au début de ce XXIe siècle, de ce troisième millénaire, voici que soudainement la Nature se manifeste avec violence en moult endroits du globe... Le réchauffement climatique n'est pas qu'une idée chimérique née de l'inquiétude face aux catastrophes dites naturelles mais le constat résultant d'observation rigoureuses qui ont révélés que nos activités humaines sont bien en grande partie responsable de ce dérèglement. <br /> L'homme a peur de nouveau... il redoute et craint que le monde à venir ait à subir toujours plus ces déchaînements des éléments... qui peuvent aussi se manifester en lui... les colères de la terre faisant échos jusqu'en son âme... Univers à l'entour concentré en Lui... Macrocosme et microcosme... Entrons-nous dans une nouvelle ère? Et ce Troisième millénaire sera-t-il ou ne sera-t-il pas spirituel ?... N'avons-nous pas encore beaucoup à apprendre sur nous-même ?..<br /> <br /> Amitiés des farfadets du Poitou.
J
Bonjour Patrice,<br /> C est un texte très profond , la connaissance Suprême,<br /> Tout ce processus de chaque être,<br /> C est hyper intéressant, et salutaire pour tout ceux qui souhaitent évoluer dans le cheminement spirituel.<br /> Je vous remercie sincèrement de votre grande générosité.<br /> Je vais le relire , cela demande beaucoup de concentration pour pouvoir les assimilér.<br /> Excellent partage.<br /> Sincères amitiés ❤<br /> Je vous souhaite un très beau dimanche 💕
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F
Bonjour Jade.<br /> Merci pour ce commentaire élogieux, toutefois relativisons, la connaissance suprême, s'il en est, est réservée à ce que j'estime être des "grands initiés" au rang desquels je me garderai bien de vouloir figurer.<br /> En fait, dans mon texte ma réflexion s'appuie sur des lectures d'ouvrages spécialisés à mi chemin entre la philosophie et des essais écrits à partir d'études théologiques et bibliques, certaines plus ésotériques.<br /> Bien souvent à travers les propos , jugements et appréciations de ce qui est de nature religieuse on confond religion et spiritualité.<br /> Les religions sont le moyen d'accéder à la spiritualité et pour cette raison, les religions sont multiples et différenciées, attenant à des peuples, des régions du monde et des cultures très différents les uns des autres et aussi très éloignés.<br /> La spiritualité elle, s'appuie sur ce qui est le plus invisible des êtres et qui ne se limite pas à l'espace d'une existence, perdurant bien au-delà ... cette entité impalpable et pourtant manifeste nous la désignons comme *âme*. Un terme usité jusque dans la psychologie. Cette âme provient de deux mondes aux antipodes : Physique-Terrestre // Métaphysique-Spirituel.<br /> Ici-bas, la connaissances tient aux "raisons" - Au-delà, dans la sphère spirituelle, la connaissance tient aux intentions ...<br /> Amitiés des farfadets du Poitou.
F
Un article édifiant. Ta pensée va loin, très loin et tu partages avec nous des thèmes importants qui sollicitent une très grande réflexion. Merci pour ta présence et tes partages. Bon dimanche
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F
Merci Francis pour ton commentaire sur cet article dont tu partages les idées et "pistes" ébauchées pour aborder cette tenaillante question de la part spirituelle de chaque être vivant . Qu'est-ce donc que l'âme et plus particulièrement l'âme humaine ? Jusqu'au siècle des lumières seule la religion permettait d'envisager le destin des âmes au-delà du seuil de la mort.<br /> A ce sujet , nous remarquons que le pus souvent ce passage fatidique de vie à trépas obnubile bien plus nos pensées que cet autre seuil qui, d'un "néant" (nébuleux) nous fait un jour, apparaître au monde.<br /> Naissance//mort et au milieu la vie !...<br /> D'où venons-nous? - Qui sommes-nous? - Où allons-nous ? <br /> Amitiés des Farfadets du Poitou.
M
Merci Patrice, je vois que la lumière est toujours en toi, que la flamme de l'esprit, en ce jour de Pentecôte est omniprésent. Bon dimanche à vous tous Bisous aux Farfadets 😘😘
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F
Bonjour Marie-Rose.<br /> Eh oui, au sens biblique la Pentecôte 7 fois 7 jours après Pâques vient concrétiser ce que le Samedi Saint, le Christ descendu dans les limbes a effectué : le rachat des âmes de tous les pêcheurs et innocents. Faisant pendant à cet événement, la Pentecôte vient sous forme de langues de feu, apporter d'abord aux apôtre ce feu de l'Esprit Saint devant permettre à l'humanité entière de se sentir citoyen des deux mondes : Physique et Spirituel, puis investie de cette sublime mission : porter les enseignements du Christ contenus dans les Évangiles, à travers les siècles ben au-delà des Âges. <br /> Bisous des Farfadets du Poitou.
D
Hum l'ami, tu as une belle âme révélée par ces propos idéalisés et ces aspirations que ne partagent pas il me semble la majorité de nos contemporains
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F
Merci Dominique pour ton appréciation et ton regard nullement hostile mais nuancé sur mon propos.<br /> Depuis le XIXe siècle, où est apparu l'ère nouvelle marquée du sceau du monde industriel, la conception du monde, jusque-là portée autant par les lois révélées par les avancées scientifiques que par celles des églises dictées par l'éveil spirituel empreint de foi, est devenue essentiellement "mécaniste" Tout doit s'expliquer à partir des seuls connaissances s’appliquant au monde physique. Nous sommes .parvenus à l'ère où le matérialisme a nettement pris le pas sur la spiritualité. <br /> Jusqu'à la compréhension de lois régissant l'univers, il ne peut être envisageable qu'une conception physique de ce qui en régit les extraordinaires agencements cosmiques. Une conception mécaniste a jeté le voile sur ce qui jusqu'alors s'envisageait à partir d'un plan divin sous l'angle de la spiritualité...<br /> Mais n'y aurait-il pas, en arrière plan de ces extraordinaires lois "mécaniques", des Intentions, elles manifestes sur un tout autre plan ?...

Profil


FARFADET 86
Sexe : Homme
À propos : Retraités à Mirebeau* (Vienne), depuis janvier 2005, avec mon épouse, nous étions accompagnateurs de personnes handicapées mentales, ceci pendant 40 ans, dans un Foyer de Vie, en Haute Normandie.

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