Eh bien voilà on en a assez de ces jérémiades et critiques à l'emporte pièce sur les nuisances du web où, via les réseaux sociaux, des usagers de tous polis dispensent des flots de fausses nouvelles, des critiques à l'emporte pièce à propos de tout et de rien, parfois leurs haines incontrôlées appuyées de menaces inquiétantes, mais aussi des stupidités ahurissantes, des grossièretés éhontées formulées en termes peu académiques, faisant fi de l'orthographe en égratignant au passage notre belle langue française. De quoi grincer et se désoler à propos de cet extraordinaire outil de communication qui a profondément modifié nos modes relationnels avec toutes les personnes que nous faisons rentrer, de près ou de loin, dans notre environnement à coups de clics le plus souvent hasardeux.
C'était sans compter sur les anciens, ces seniors actifs et téméraires qui, eux aussi, se sont mis à l'informatique et qui, en dépit de certains préjugés, se débrouillent très bien avec leurs PC, tablettes et autres smartphones. J'en atteste par cet article ci-dessus, paru en dernière page de la Nouvelle République de ce mardi 29 mai.
"Ils se dérident..." peut-on lire... mais nous, vous, ils dérident également, un bienfait qu'ils soient là... les exemples ne manquent pas !... à commencer avec cette page facebook, ci-après, rassemblant 222 membres positifs, joyeux, poètes et conteurs à leurs heures, des personnes porteuses de bonne humeur et toujours prêtes à "se fendre la pipe" en écrivant, en lisant et en commentant ...
Le cas Francinou.
Et surtout il y a son administrateur et animateur Francis Dreyfus !... Sacré personnage que celui-là, que je connais virtuellement depuis plusieurs années. Pensez, un jeune homme de 88 ans et demi, né la même année que notre BB nationale, en 1934. Jugez de la référence en matière de longévité active ayant grand sens de l’opportunité pour s'exprimer librement. Ce sont là des personnes qui n'ont pas leur langue dans leur poche et qui, à ce qu'il me semble, aiment intensément les animaux... et sans doute autant les humains, en dépit de leurs réserves concernant ceux qu'ils jugent toxiques. Si l'une a fait carrière au cinéma... l'autre ne démérite pas, croyez bien, car lui, il fait son cinéma ...
Francis, c'est un joyeux drille et sa plume est aussi enjouée que sa verve, pourvoyeuses d'histoires extraordinaires qui transcendent la réalité en bouffonnerie à vous faire pisser dans votre froc, une bouffonnerie débordante de jeux de mots, de traits d'humour et de descriptions désopilantes où le héros c'est lui et sa compagne qu'il nomme Tototinette.
En matière de comique il y a chez lui un savant mélange de Robert Lamoureux, de Fernand Raynaud et de Raymond Devos. Ses productions écrites vous conduisent dans des situations inextricables, entre grosse pagaïe dans la strass et délires incommensurables où, malgré l'amoncellement de catastrophes en série, suffisamment foireuses, il n'y a, au bout du compte et du conte, rien de grave. Rire est, à la fois, le seul parti et la seule issue à prendre. Un véritable remède contre la morosité. Chaque jour, Francis publie une nouvelle de 50 à 100 lignes. Quel bonheur ! quelle liesse ! quelle imagination ! quelle drôlerie ! Quel bout-en-train ! et ça à bientôt 90 ans ! tu parles d'une Sacrée vitalité ...
Ce monsieur bien sous tous rapports et même sexuel, ne manquera-t-il pas de vous préciser en tout bien tout honneur, joue régulièrement au tarot, joueur impénitent toujours drôle même quand il perd. Il ne craint pas de faire des kilomètres avec sa Ford K et se déplace régulièrement, entreprenant parfois de longs parcours. Il écrit aussi des livres et publie des essais, suite de réflexions à méditer qui correspondent à des aspirations sociales bien plus vertueuses, mais aussi à une élévation d'âme en quête de spiritualité.
En fait, il nous montre par là qu'il n'y a pas de frontière entre la joie de vivre, de profiter, rire aux éclats et la méditation qui s'adresse aux causes nobles élevées quasi religieuses.
Cessons donc de mettre des barrières dans ce qui de nos vies semblent totalement différents et opposés et ne sont en réalité que moments, chacun précédé et suivi d'autres moments... Tout se vit au présent !...
Francis me parait être véritable Rabelaisien des temps modernes
Fais ce que veux ... la Vie, autant que le Ciel, y pourvoit !...
Rire, sourire mais pas que...
PUBLICATION de Francis du 18 Décembre 2021 - 6 jours avant Noël
Avant-hier, je m’étais lancé dans une dissertation sur l’égo, le « je » le « nous » l’invisible qui mérite un approfondissement.
Je pense à tout un tas de possibilités qui dépassent l’entendement généralisé.
Je crois que toutes nos pensées, nos émotions, nos ressentis nos sentiments, nos conviction, nos actions, tout ce que nous croyons faire partie de notre personnalité tout ce que nous pensons émaner de nous est un leurre. Je crois que tout ce monde d’entités impalpables, qui sont comme l’air que l’on ne peut pas voir ou l’électricité qui circule, sont des personnages libres, que nous nous accaparons, que nous séquestrons en disant qu’elles sont » nous. » Tout ce monde là constitue finalement un ego qui n’est qu’un usurpateur, quelqu’un qui a séquestré ce qui lui était étranger, pour se fabriquer une existence qui n’est qu’apparence trompeuse.
Mais n’accusons pas cet ego. Ne détestons pas celui qu’on appelle aussi le « petit moi »
Il nous est utile pour vivre dans le relatif, pour faire nos expériences et il est tout aussi utile, qu’à l’opposé le « grand moi » qui est sagesse, amour, béatitude, perfection, connaissance et lumière.
Mais la méconnaissance de certaines lois nous plonge dans un tel embarras, que parfois, dans le pire des cas de souffrances, certains se donnent la mort, faute d’avoir compris ce qui est à priori incompréhensible.
A la confusion et au chaos du monde égotique, se complète sans réellement s’opposer un monde lumineux, imperceptible encore, enfermé dans le même réceptacle qu’est la terre et l’homme. Pour beaucoup, l’évocation de la spiritualité, de la religiosité, n’est autre que des spéculations faîtes pour endormir le monde. Parler de Dieu ou de tout ce qui peut se rattacher à cette pensée est irritant, et ne semble qu’un conte pour enfants attardés. Je n’ai pas envie de parler de Dieu, parce que c’est un sujet à polémiques et que cela risque de provoquer un rejet et un arrêt de la lecture de mon exposé.
Mais remplaçons, le mot Dieu par Nature, Énergie , Vie et remplaçons même le mot spiritualité par un autre vocable, comme par exemple « irrationnel »
Je souhaiterais que tous ceux, scientifiques, athées, convaincus que leurs visions des choses sont la vérité, je souhaiterais que tous ceux qui sont fermés à ce que je vais dire, acceptent, ne serait-ce qu’un instant, au nom de la tolérance, d’envisager ne serait-ce qu’un instant qu’il puisse y avoir une autre vérité que celle dans laquelle ils croient. On ne peut avancer dans la vie qu’à la seule condition d’être ouvert à tout, même à ce qui semble absurde. Je veux bien à mon tour admettre que je puisse avoir tort et essayer de comprendre des théories qui s’opposent à la mienne. De la discussion peut jaillir la lumière et l’union fait la force. Si majorité et opposition, loin de s’opposer acceptaient de faire un tour d’horizon ensemble pour examiner, sans parti pris les opinions contraires, il n’y aurait plus de guerre. Mais hélas l’orgueil humain, l’amour-propre mal placé est la cause des dérives.
Admettons donc qu’il y ait un visible et un invisible et admettons aussi qu’il y ait un ego et un personnage sans nom qui soit l’antithèse du premier. Cela reste bien entendu à prouver, mais dans un premier temps, faisons comme si.
Quelle est donc l’utilité de cet ego qui ressemble bien au démon, par ses mécanismes ? Quelles sont donc les raisons d’un mal de vivre généralisé ? Toute douleur ne peut avoir de raison d’être que si elle permet la guérison, la transformation . Le monde entier est insupporté par ce qui est, par la réalité et aspire à une autre forme de vie de laquelle le mal serait exclu.
Mais ne nous leurrons pas. S’il n’y avait pas de mal, nous ne désirerions pas le bien. La maladie appelle la guérison. Mais, même si cela heurte l’entendement, la morale, l’éthique, mal et bien sont complémentaires et les dissocier ce n’est pas possible. J’ai souvent par ailleurs exposé le fait qu’une feuille sans verso ni recto ni papier ne serait pas une feuille, pas plus qu’une pièce de monnaie, à laquelle il faut le pile, la face et le métal. Dieu en trois personnes ? La triade fait partie de notre vie, dans le relatif.
Bien entendu, la fin cet article du jour est loin d’être une conclusion d’une pensée qui va suivre certainement prochainement les méandres de son parcours.
Dans sa publication suivante, du 19 décembre 2021, Francis Dreyfus, nous parle d'une bombe d'Amour qui serait l'antidote par excellence à la bombe atomique. Un écrit plein de positivité tout à fait dans l'esprit de cette période de Paix d'avant Noël. La publiant ultérieurement, cela constituera le sujet d'un futur article car je souscris tout à fait à ce qu'exprime là, en toute clarté, le propos de Francis que je n'ai hélas jamais rencontré de visu sinon en conversation téléphonique. Nous sommes présents l'un à l'autre par le cœur via les réseaux sociaux ayant pas mal de points en commun comme vous pouvez le constater avec photo ci-contre. Tous deux sommes des porte-chiens car nous aimons les animaux Tout deux roulons ou avons roulé en petite Ford, Tous deux avons en commun un lieu charentais renommé : Cognac. Tous deux sommes nés une année finissant par 4 , lui en 1934, mézigue en 1944. Et finalement tous deux, aimons bien la vie et les relations humaines où chacun s'engage spontanément à considérer ce qui chez son prochain est lumineux porteur de bonté, d’authenticité et de bonne volonté.
Voilà, c'est ainsi avec grande jovialité que les seniors non gâtés par l'âge, mais mûrit par une existence féconde, taquinent la souris de leur ordinateur et sèment, en plus de la bonne parole, de savoureuses historiettes ayant pour principale vertu, celle de faire rire, voire sourire à l'unisson tout à fait dans l'esprit de cet intitulé du groupe : *Tous en phase - cœurs en phase*