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Le Mirebalais Indépendant

La Vie d'ici et d'ailleurs - Patrimoine : d'hier à aujourd'hui, un monde riche de son passé, a forcément un Avenir ...

Publié le par FARFADET 86
Publié dans : #Les clins d'oeil du Farfadet

                 Les bourgeois, par définition sont les habitants d'un bourg. (Ville ou gros village)

Dans l'histoire le terme a évolué jusqu'à représenter une tranche de la société, classant le bourgeois entre le serf et l'aristocrate, représentant d'une classe moyenne constituée de notables, de commerçants et autres riches propriétaires et négociants...

Depuis plus d'un siècle et demi jusqu'à aujourd'hui, l'appellation de bourgeois a une connotation plutôt négative… Le bourgeois c'est ce personnage épais, fortuné, qui a réussi, engoncé dans des habitudes de vie bien rangée dans le socialement et politiquement correct, à cheval sur les convenances et au train de vie parfois tapageur.

Mais le terme est bien trop galvaudé, nous en sommes au point que le plus souvent le bourgeois c'est celui qui a plus que soi et qu'on place arbitrairement sur l'échelle sociale, dans la tranche au-dessus.

En fait, comme le con, à un moment, on devient immanquablement, le bourgeois d'un autre… et souvent la frontière est ténue... il suffit de peu pour que l'on qualifie de bourgeois son voisin, son collègue ou même un membre de sa famille.

Et puis on peut bien se dire et laisser paraître que l'on est prolo puis, un jour accédant à plus d'aisance, se comporter, malgré soi, comme un bourgeois.

Serait-ce honteux d'avoir un jour les moyens d'agrémenter son ordinaire et de se payer des choses auxquelles, hélas, tous n'accèdent pas ?...

Le bourgeois est toujours suspect... «  Il l'a gagné comment son fric ? »... D'emblée le bourgeois est perçu comme personne malhonnête et puis il ne sait pas, lui, ce que c'est que gagner son pain à la sueur de son front ...

Tout ceci est bien relatif et je pense que c'est le côté ostentatoire de ceux que l'on appelle "les nouveaux riches" qui entretient cette connotation négative du bourgeois. Mais ça, ce n'est qu'une partie, et pas forcément la plus importante, de ceux qui vivent dans l'aisance.

Plus d'aisance dans son quotidien, ceci, voyez-vous, je pense que nous sommes nombreux à y aspirer et lorsqu'on y parvient, gravissant un jour, quelque échelon, sans aller dans les excès, il est juste d'en profiter...

Chacun adopte le style de vie qui lui convient en fonction de ses moyens et ressources, cessons alors de comparer notre sort avec celui des autres, cessons d'envier le sort de celui que nous estimons occuper une place plus importante que la nôtre.

Des riches, il y en aura toujours et dites-vous qu'il en faut... si le monde n'était constitué que de pauvres, fatalement les moins pauvres exerceraient une influence sur les plus pauvres qu'eux, et tenteraient de s'enrichir à leur dépens...

 

Alors, bourgeois, suis-je ou ne suis-je pas ? Aurais-je tort d'être, un jour seulement : bourgeois, bobo et con à la fois ?…

Qu'importe !... j'vous mets ça en vers illico wink

Bon là, Farfadet, c'est un peu trop ostentatoire.... non !...

Bon là, Farfadet, c'est un peu trop ostentatoire.... non !...

Bourgeois... bourre-joie...

Les bourgeois c'est comme les cochons
Qui ont mangé trop de confiture,
Les bourgeois si ça devient con,
C'est à force de rouler en grosse voiture...

Les bourre-joie ne sont jamais ronchon,
Ils savent mener toutes aventures...
Les bourre-joie, loin d'être moutons,
Aiment vivre en pleine nature...

Les bourgeois, tous ces gros cochons,
Ont forts belles villégiatures.
Les bourgeois, ceux de la chanson,
Ne travaillent pas en manufacture...

Les bourre-joie à califourchon,
Sur de pétaradantes montures,
Les bourre-joie ça Fleury-michon,
Tout en se fendant la hure...

Les bourgeois ceux qu'on coche : ONT...
Bien Trop de grosses coupures...
Les bourgeois jouent à saute-bouchons,
Dans une grande débauche de nourriture...

Les bourre-joie, joyeux polissons,
Font fi de toutes conjectures,
Les bourre-joie, toujours sans façon,
Profitent du présent, sourient au futur...

Les bourgeois, on les veut cochons,
Affublés de pulpeuses créatures,
D'égéries aux douillets nichons,
Aux cuisses fermes sans vergetures...

Les bourre-joie ne se montent le bourrichon,
Vivent la bohème, oublient les factures.
Les bourre-joie, bourges ou berrichons,
Rient très fort quand on les caricature...

Bourgeois épais, balourd et cornichon,
Ne le devient-on pas, un jour, par aventure ?
Opportuniste méprisé de la chanson,
Qui sut profiter d'heureuses conjonctures.

Bourre-joie, bourgeois, dans un même pochon,
Rions aux éclats de leurs extras et forfaitures.
Comme de vives batailles de polochons,
Elles ne libèrent que plumes dans la nature !...


Farfadet de Monte-en-joie ...

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M
Il est amusant ton poème (ou chanson !). C'est amusant aussi parce que "bourgeois" est un mot que je n'emploie jamais. Pour moi ce n'est pas l'argent qui détermine la valeur d'une personne. J'ai dans ma famille des personnes qui grâce à leur boulot et pas autre chose ont gravi les échelons plus que moi et sont restés adorables, généreux et humains. Tout vient de l'éducation que l'on a reçu, de la façon dont on a vécu enfant et adolescent. Je crois que c'est ça qui nous marque pour la vie, le milieu social dans lequel on était...A moins de renier ce qu'on est vraiment dans les tripes et par choix de vouloir transmettre d'autres valeurs à nos propres enfants, sinon on ne change pas ! A mon avis il faut des générations pour que ça change...par contre ce qui me révolte c'est la pauvreté s'aggrave dans notre pays, que des acquis sociaux obtenus par la génération de mon père, soient remis en question alors que de l'argent il y en a dans notre société mais c'est devenu indécent que certains gagnent tellement d'argent par minute, que c'est bien plus que ce qu'ils pourront jamais dépensé et que d'autres vivent dans la misère et n'aient même pas un logement décent ou de quoi nourrir leurs enfants...On pourrait en débattre des heures. Perso je n'ai jamais envié ceux qui avaient plus que moi, je suis contente de ce que j'ai, j'ai choisi de travailler à mi-temps pour m'occuper de mes enfants parce que mon mari partait beaucoup alors forcément ma retraite est en rapport ! Belle fin de journée et à bientôt
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F
Bonjour manou,<br /> Merci pour ton commentaire et tes réflexions sur l'argent le pouvoir et les inégalités sociales qui font l'actualité brûlante de ces jours.<br /> Comme tu peux le lire sur cette suite de commentaires, mon avis sur ce fait sociétal est diversement apprécié..<br /> J'ai livré ma position face à ces événements en phase avec ma nature "modérée" que d'aucun jugeront comme lâche et soumise aux plus forts argentés...<br /> Bon, je tente de m'en expliquer mais j'ai bien conscience que je ne convaincs pas certain(e)s ami(e)s blogueurs bien plus engagé dans cette lutte sociétale. <br /> Maintenant pour ce qui est de l'argent et de son impact dans nos sociétés j'en ai écrit un jour ceci : <br /> http://www.mirebalais.net/article-15994043.html<br /> <br /> Bien amicalement.
C
Bonjour Farfadet, je viens de te lire....<br /> Tu nous dis : "Des riches, il y en aura toujours et dites-vous qu'il en faut..." C'est ce que nous rabâchent depuis toujours ceux qui sont...riches, très riches, les politiques qu'ils ont placés aux pouvoirs (parfois par les armes), les religieux (tous sans exception), la soldatesque, puis tout ceux qui moins riches ou pas riches du tout qui acceptent un peu lâchement cette soumission et qui surtout ne sont pas conscients de leurs propres valeurs collectives...Il n'y a pas toujours eu des riches ! Lorsque l'espèce humaine est "née", il n'y avait pas de distinction ; toutes et tous cherchaient à survivre, puis à progresser. Le "bas a commencé à blesser" lorsque certains plus "intelligents" ou plutôt plus malins, ou égoïstes ont compris que cette petite différence pouvait leur permettre de prendre l'ascendant sur les autres, être celui qui ordonnait, qui gérait les richesses créées par le travail des autres...et comme charité bien ordonnée commence par soi même...je ne te fais pas de dessin ! Pour faire court ils volaient une grande partie de la "force de travail" des autres et les fruits de ce travail...Au fil du temps, du petit troupeau de bétail, des quelques arpents, ont est passé aux propriété féodales, royales, puis au capitalisme nationaux (si, si dès 1800 avec napoléon, La Fayette etc..) et au cours du 20éme siècle, non pas à la mondialisation, mais à l'impérialisme, à la domination de la spéculation sur l'intérêt collectif .<br /> En fait le bourgeois n'est pas ce que tu décris. Le bourgeois est "scientifiquement" et économiquement celui qui "détient" des moyens de productions... (grands ou petits) et qui utilise "la force de travail" de ceux qui n'ont qu'elle pour vivre...en prélevant du résultat de cette exploitation une grande part (la plus value), de manière non équitable socialement . Ses objectifs sont d'accroître son capital et sa puissance financière, face à ses "concurrents"...C'est cette exploitation qui est à l'origine des guerres et des conflits meurtriers...Après cela je ne pense pas qu'il faille des "riches" ...je suis persuadé que sans eux , l'humain, la planète et ce qui vit dessus seraient bien plus heureux et libres de décider de leur avenir.<br /> Cela fait cinquante ans que je me bats pour un monde meilleur et plus équitable, sans chercher à prendre le dessus sur qui que ce soit, et je me suis aperçu qu'il y avait une certaine lâcheté de la part de certains à faire culpabiliser ceux qui luttent...tout en profitant des conquis sociaux qu'ils leurs ont gagnés...<br /> L'argent, la propriété sont les géniteurs de ces "inégalités" parfois monstrueuses...Supprimons l'argent et la propriété, remplaçons-les par le droit d'usage et la gratuité absolue...mais ceci demandera beaucoup d'honnêteté ...morale et humaine !
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F
Bonjour Céjipé,<br /> Je dois convenir que tu nous a fait là un bon résumé démontrant, tout au cours de l'histoire de l'humanité, l'exploitation de l'homme par l'homme selon le principe du plus fort qui impose sa loi aux plus faibles et moins forts que lui. Un détestable principe de soumission à l'origine des inégalités d'injustices sociales, de conflits, de guerres, de luttes, elles aussi, inégales<br /> Que réfuter à cela ?<br /> Dans ce long parcours, mais aussi progression, se sont créées des communautés, des assemblées, des sociétés, des nations... parce que l'homme est fait pour vivre et évoluer avec d'autres hommes. De tous les êtres vivant, il est celui auquel il faut le plus de temps pour acquérir suffisamment de maturité pour évoluer de façon autonome au sein d'un groupe d'humains. <br /> Or ce que nous désignons par inégalités, commence bien plus tôt, pour ainsi dire au départ de l'existence, chacun disposant de forces physiques, d'aptitudes à apprendre, d'intelligence, de sens moral, plus ou moins développés. Il s'agit en fait, de capacités d'adaptation différentes d'un être à l'autre. Longtemps ceci a favorisé le principe d'asservissement aux plus puissants, chacun trouvant alors sa place dans ces groupes qui ont constitué, petit à petit, des royaumes, des États quand, de nomades, ces groupes se sont sédentarisés... Des peuples entiers demeuraient soumis aux volontés et règles d'un roi et de ses seigneurs qui avaient tout pouvoir sur leurs « sujets » Il en fut longtemps ainsi. De révoltes en jacqueries,, puis en révolutions, le peuple s'est libéré de ce joug et de cette domination des monarques. <br /> En France, la Révolution dès 1789, fera chuter l'ancien régime, Il faut dire que cela se fit hélas dans un bain de sang et une certaine hystérie populaire. C'était sans doute le prix à payer pour mettre en place une République accordant des droits plus salutaires et plus égalitaires à chacun. Nul ne contestera cette avancée socialement plus juste avec l'accord de droits jusqu'alors inaccessibles.<br /> Depuis cette date, jusqu'à nos jours, l'Histoire nous enseigne qu'il fallut bien des coups de semonces, des revers et des heurts parfois violents pour que cette République que l'on voulait aussi être la gardienne de la Démocratie, s'instaure de façon durable. Luttes il y eut de la part du peuple pour bénéficier d’avancées sociales, de reconnaissance de son engagement dans le travail, de protections sociales et ait à subir moins d'inégalités. Des révolutions, il y en eut alors bien d'autres, dans d'autres pays et sur d'autres continents. Souvent elles dégénéraient en guerres des chefs, un tyran laissant la place à un autre, le plus de libertés de ces peuples croyant s'affranchir du joug d'un oppresseur était souvent illusoire. Le modèle russe en matière de révolution a, lui, reposé sur une pseudo démocratie « dictature du peuple » où la dénonciation débridée a servi les meneurs de la Révolution et généré le goulag... Aujourd'hui c'est un régime mafieux qui s'impose aux nombreux habitants de ce vaste pays. <br /> En France, au cours du XXe siècle, il est vrai que le Front populaire, les grèves importantes ont apporté de réels et importants progrès sociaux, un respect plus équitables des droits de chaque employé et salarié, des acquis sur lesquels il semble que l'on revienne aujourd'hui et dont les bénéficiaires ne veulent pas être spoliés, ceci constituant l'actuelle affrontement avec le gouvernement qui veut mettre en place sa réforme des retraites dite « universelles », mettant en cause la légitimité de certains acquis ou avantages dont jouissent les employés d'organismes d'états (semi privatisés) en l’occurrence des transports publics. <br /> En France - et c'est typique de notre mentalité citoyenne - il ne peut être question de remettre en cause puis devoir renoncer à des acquis sociaux gagnés de hautes luttes. On peut comprendre que c'est un déchirement pour la majorité de ceux qui donnent beaucoup de leur personne.<br /> <br /> Par ailleurs, nous sommes contemporains d'un monde qui évolue à une vitesse vertigineuse sur le plan technologique, économique et écologique au point que de plus en plus de personnes sont conscientes de la surproduction et du gaspillage de richesses naturelles, énergétiques, et pécuniaires... On ne peut qu'envisager qu'une récession programmée, une décroissance. <br /> L'heure n'est-elle pas venue d'être moins exigeant ?...<br /> Un partage des biens, des ressources et de l'argent ... comment peut-il se mettre en place ?... <br /> <br /> Si, par ailleurs, le fait que d'investir un corps qui nous véhiculera tout le temps de notre existence à durée limitée, accrédite la thèse de l'usage devant prévaloir sur la propriété (elle aussi périssable avec le temps) il en demeure pas moins que cette notion de propriété, fusse-t-elle limitée dans le temps, est indispensable pour chacun. En certaine situation, pour le corps, pénétré, forcé,   mutilé, on parle de viol, comme il y a, en certaines occasions violation de domicile qui alors est une atteinte à la propriété.<br /> Je ne pense pas qu'un être humain peut évoluer sans avoir de biens personnels où lui, être social par nature, peut se réfugier un temps afin de prendre du recul par rapport à ses engagements et activités accomplis auprès et avec d'autres. L'esprit collectiviste, sans doute positif pour mener des combats, ne peut s'imposer à l'esprit individuel devant, lui aussi se préserver du dictât que peuvent aussi générer ce collectivisme et d'autre types de communautarisme...<br /> Ah oui ! Il faudrait là, beaucoup de sagesse et de sens moral pour vivre en bon harmonie avec ses proches, ses voisins et autres congénères...
É
Patrice... je réponds ici puisqu'on ne peut pas répondre aux réponses (merci Overblog !). De l'argent il y en a BEAUCOUP BEAUCOUP et de quoi satisfaire tout le monde, si un petit nombre de voyous ne se remplissait pas les poches sur le dos des autres. Idem pour "sauver la planète", non il n'est pas trop tard. Je croyais que tu avais compris ça. Je me bats pour que mes enfants aient une retraite et POUR QUE TES PETITS-ENFANTS AIENT UNE RETRAITE. Les retraites à 65 pour les danseuses, les infirmières, qui sont en train de crever, ce n'est pas acceptable. J'espère que les cheminots et les autres grévistes tiendront encore longtemps, que les gilets jaunes pas trop cons qui nous ont rejoints amèneront d'autres manifestants non-violents et que nous serons très très nombreux un jour dans la rue pour stopper cette société d'injustices. J'ai lu ton texte en réponse, tu parles comme la télévision (au service des plus grands patrons) et comme la droite. La fraternité est dans la rue . Qui sème la misère récolte la colère. On lâche rien.<br /> Tiens, je retourne voir les cheminots, qui ne veulent pas voir fermé leur technicentre, ce sera plus instructif.<br /> Cordialement.
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F
Bonjour Eliane,<br /> <br /> Sache que même si je suis les actualités à la télévision, les entend le matin à mon réveil à la radio, les lit dans notre quotidien régionale, j'ai l'esprit suffisamment indépendant (en tant que "Mirebalais"...) pour me forger et avoir un avis et des critiques à faire, tout à fait personnels.<br /> Tout en respectant ton engament dans ce mouvement de protestation, si je peux comprendre les revendications de certains je trouve que cette persistance dans la gréve devient néfaste pour les grévistes eux-mêmes et les usagers . <br /> Il m'apparait qu'il y a, d'une part, comme une revanche de la part des syndicats, à prendre sur le mouvement des gilets jaunes et, d'autre part, d'accomplir un durcissement de cette grève dans la durée comme nouveau "score" pouvant s'inscrire dans les annales de la résistance syndicale ... <br /> <br /> Maintenant les riches, l'argent, j'ai écrit un jour ceci que je t'invite à lire :<br /> http://www.mirebalais.net/2017/04/lettre-ouverte-aux-grands-argentiers-de-la-finance-mondiale.html<br /> <br /> Bien amicalement.
C
Une belle réflexion sur le sujet, mais ce serait bien trop simple, je connais des gens aisés qui sont très généreux et j'en connais des très radins, de même j'ai vu des personnes à faible revenu accéder à un peu plus d'aisance et devenir très cons voir méchants avec ceux qui les avaient tiré de la merde. Bref je ne pense pas que la valeur d'un homme vienne de son statut, mais sa façon d'être.<br /> Amicalement<br /> Claude
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F
Nous sommes bien d'accord Claude, la valeur d'un homme ne tient pas à son statuts ou à sa situation dans l'échelle sociale mais dans ses comportements et façon d'être.<br /> Bien sûr, rien est simple en la matière et la manière d'être et de la place à occuper dans la société, confrontant le sort des uns avec le sort des autres... nous revient à la face le délicat problème de l'égalité ( Égalité des chances, des biens, des destins, des droits et des devoirs ) ça n'a pas fin ide faire couler des flots de paroles et d’encre ... <br /> Les maux que nous connaissons en ce moment tiennent surtout à cela et l'on parle de partage , partage des richesses auxquelles j'ajoute partage des misères ... et pourquoi pas un jour, demander à chacun de troquer son sort de nanti contre celui de miséreux que chacun face réciproquement l'expérience du sort de l'autre en polarité. Cela pourrait être instructif et peutêtre cela ouvrirait les yeux de ceux qui ne savent rien de ceux qui vivent au bas de l’échelle sociale,si au moins ça ne les rendait pas indifférent à la misère ... <br /> Bonne journée et amitiés.
É
Hé hé hé hé hé hé ! Moi je n'emploie jamais le terme de "bourgeois" ; sauf quand je chante la chanson de Jacques Brel. Brassens aussi a chanté des chansons rigolotes sur les "bourgeois" et les curés. S'il était encore en vie, il écrirait sur les curés pédophiles, en ce moment, il y a de quoi faire... certaines chansons anarchistes sont indémodables. Moi je préfère parler de "Patrons", "Grands actionnaires" ou "Voyous-voleurs" (comme le MEDEF) qui détiennent le pouvoir de jeter dans la misère les trois-quarts de la planète, sur l'autel des profits. L'écart est toujours plus grand entre les très riches et les très pauvres, il faudrait un meilleur partage des richesses et arrêter de fermer des usines pourtant rentables en jetant les travailleurs à la rue. Les gens commencent à comprendre qu'ils sont exploités PAR UNE POIGNEE d'individus.<br /> 9 millions de Français en-dessous du seuil de pauvreté EST INACCEPTABLE. Il y aura toujours des riches et des pauvres, ça c'est sûr, mais qu'une poignée d'ultra-milliardaires exploite le reste de l'humanité, on ne peut pas laisser faire. En plus ce sont eux qui polluent ; je l'ai écrit mille fois dans mon blog. Des personnes manifestent à nos côtés pour la première fois. Ils réalisent,à 50 ans, à quel point ils se sont fait entuber et comprennent ENFIN qu'un autre monde est possible. Moi je manifeste aussi contre la déshumanisation des hôpitaux -1200 médecins viennent de démissionner, tu en penses quoi ???- conte la sélection à l'université, la fermeture des écoles, des maternités, contre l'avenir qui s'offre à nous : des infirmières de 70 ans, des pilotes d'avion de 65 ans, nos enfants QUI N'AURONT PAS DE RETRAITE, une société basée sur le profit, la spéculation, la fraude (gros cons de Balkany) et j'en passe................... ce serait trop long à énumérer et je l'ai déjà écrit dans mon blog.<br /> Je fais court, je pars à la manif.................... on manifeste tous les jours contre cette société d'injustices sociales..................<br /> Pour ceux/celles qui lisent ce commentaire : il y a une fraternité EXTRAORDINAIRE entre les gens qui manifestent dans la rue, on crie, on chante, on rigole, on revendique ; la solidarité avec les cheminots en grève depuis 40 jours est bien réelle.<br /> On n'est pas fatigués.<br /> On lâche rien.
Répondre
F
Bonjour Eliane, <br /> Effectivement, j'ai bien vu les photos de ces manifs en reportage .sur ton blog.<br /> Personnellement et tu as du t'en rendre compte, bien qu'employé salarié, aujord'hui en retraite, je n'ai pas une culture syndicale. Cela vient du fait que le foyer de vie où nous travaillions disposait d'un nombre peu important de personnel qui dans l'ensemble ne se plaignait pas des conditions de travail ni de leur traitement. <br /> Je n'ai pas non plus une attitude systématique anti-patrons. Il y a aussi quantité de bons patrons ...<br /> Bien sûr il y a des patrons voyous exploiteurs et sans scrupules qui mettent à pieds des milliers d'employés. Tout est basé sur le profit et c'est bien sûr exécrable et inacceptable.<br /> La mondialisation montre ses limites. Une chose est sûre, nous avons trop produit et consommé et en ce moment tout se casse la gueule, c'en est fini de la croissance. Il va falloir consommer autrement et donc produire autrement et en moindre quantité.<br /> Nous entrons dans l'ère de la décroissance dans les domaines industriel, agroalimentaire et besoins en énergie .et ce virage va être très dur à prendre...<br /> Les politiques sont dépassés et même les syndicats par leur base. L’économique est au cœur de ce mécontentement général et de cette peur des temps à venir....<br /> Les retraites quand nous avons commencé à travailler, au début des années 60, l'âge de départ en retraite était fixé à 65 ans et bien sûr il y avait des régimes à part pour certaine catégories professionnelles. Puis quand Mitterrand est arrivé au pouvoir cet âge a été avancé à 60 ans, nous avons donc profité de cet avantage Annie et moi... partant respectivement à 60 et 61 ans . Notre patron et nous cotisions aussi à une complémentaire ce qui nous aide bien aujourd'hui<br /> Puis il y a eu les réformes sou l'ere Sarkozy qui ont fait reculer l'âge de départ à 62 ans ..<br /> Aujourd'hui, il s'agit d'instaurer une retraite universelle à points et ça passe mal ... pourtant il y a urgence à trouver l'équilibre entre cotisants et bénéficiaires en raison de l'augmentation de la durée de vie et du nombre croissant des retraités...<br /> Demeure une équation impossible à résoudre qui veut qu'en reculant l'âge de départ, on maintienne des séniors au travail alors qu'il y a de moins en moins de place pour eux dans les services et dans les entreprises....<br /> N'y-a-t-il pas à imaginer innover et faire des propositions en discutant entre gouvernants et partenaires sociaux ?...<br /> Il faut maintenant arrêter ces blocages, ces postures et que chacun prenne le temps d'écouter l'un et l'autre de ces partis en confrontation. <br /> Bon voilà c'est mon avis et je ne cache pas, quitte à passer pour pleutre, que ma position est celle d'un modéré au sens politique et des mesures justes à prendre ou mettre en œuvre, et sans doute plus à gauche au sens social.<br /> Bien amicalement.
M
Bonne analyse et poème humoristique...<br /> Bonne soirée,<br /> Mo
Répondre
D
Que tu le sois ou pas, tu sais faire sourire et nous bourrer de joie
Répondre
F
Et j'allais oublier : "Bourjois"... une autre affaire de fond ... bah oui ... de fond de teint ...

Profil


FARFADET 86
Sexe : Homme
À propos : Retraités à Mirebeau* (Vienne), depuis janvier 2005, avec mon épouse, nous étions accompagnateurs de personnes handicapées mentales, ceci pendant 40 ans, dans un Foyer de Vie, en Haute Normandie.

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