A l’entour, la géographie des lieux, est faiblement accidentée. A partir de ce plateau, peu élevé, la campagne est très ordinaire mais paisible à souhait, idéale pour le repos de l’esprit. La monotonie du paysage est rompue par les douces courbures de quelques collines et la variété de la végétation colorant en nuances de vert et d'ocre, des terres le plus souvent fertiles. Ce bas pays se présente sous un panachage de forêts, de marais et de landes parsemées de pâturages, de cultures céréalières et même de vignes. Dans ces contrées aux horizons flous et fuyants, l’influence des cours d’eau prend toute son importante. Dès les beau jours, cet élément lié à la vie, associé à la lumière vive qui baigne ce pays berrichon, le fait étrangement miroiter.
D’un point de vue historique, Bourges, au cours du Moyen-âge, a connu une activité commerciale prépondérante, surtout grâce à ses drapiers. Jaques Cœur y est né, Charles VII y a demeuré et Jeanne d’Arc y a séjourné…
Au Sud de la ville, à environ une vingtaine de kilomètres, l’église abbatiale, Saint-Martin de Plaimpied, parvenue jusqu’à nous, par sa majestueuse présence, demeure l'un des témoins isolés de ce rayonnement spirituel et culturel dont a bénéficié ce pays des basses terres …
Enfin, cette contrée très provinciale doit sa célébrité au Duc Jean I de Berry qui, au 14ième et 15ième siècle, la para de joyaux, tels que ses châteaux connus à travers les célébrissimes enluminures des « Très Riches Heures »… Quant à la renommée de cette région elle nous vient de Georges Sand qui y habita au 19ième siècle, s’entourant de nombreux artistes, peintres, musiciens, poètes et écrivains.
Aujourd’hui le « Printemps de Bourges » y promeut la musique et la chanson populaire.
Tels sont les mécènes les plus connus qui ont œuvré là, toutefois, ce ne furent pas les seuls, d’autres, avant eux, allaient y dresser ce qui apparaît encore aujourd’hui comme étant la perle rare et flamboyante de ce foyer culturel : sa Cathédrale Saint Etienne.
à suivre : Bourges : naissance d'une cathédrale