- Réédition d'un article paru le 2/06/2008 -
Le handicap mental…
De toutes les formes de handicaps dont un être humain puisse être affecté dès sa naissance ou suite à un accident, le handicap mental est certainement le moins accepté par les familles dont un ou, exceptionnellement, plusieurs membres peuvent être touchés par cette forme de pathologie…
Le fait que par sa manifestation et par ses comportements, un être humain ne s’inscrit pas dans la norme du raisonnable et soit particulièrement déviant par rapport à cette norme est souvent mal vécu par les parents, et la fratrie d’un sujet marqué par la déficience et la maladie mentale…
Faisons maintenant une première distinction entre déficience mentale et maladie mentale
La première, d’ordre génétique résulte d’un ensemble de circonstances d’origines prénatales voire, d’accident à la naissance, dont les stigmates, les tares et les déficits entraînés, sont quasi irréversibles, la seconde, apparue suite à un choc émotionnel avéré ou passé inaperçu, revêt un caractère ponctuel qui peut entraîner momentanément des troubles psychiques et comportementaux dans les périodes de crises, voire, suivant la gravité, un enlisement dans une aliénation mentale pouvant aller jusqu’à la démence… Ces maladies mentales souvent évolutives peuvent, dans certains cas, s’ensuivre de guérison mais exigent un suivi régulier des patients…
D’une façon générale le handicap se présente comme un obstacle résultant d’une carence ou d’un déficit ne permettant pas au sujet de réagir favorablement aux stimulations courantes liées à une vie pondérée dans un environnement ordinaire …
Le premier obstacle d’ordre intellectuel, altère d’abord, la capacité de compréhension du sujet, ne lui permettant pas de saisir et répondre favorablement à des consignes élémentaires de la vie courante puis, dès le début de la scolarisation, à celles d’un apprentissage des notions de base de cet enseignement …
Bien souvent, ces carences sont complétées par une inadéquation de la maîtrise du corps, le sujet « l’habitant » d’une façon « pataude », sa mobilité étant stigmatisée par une démarche chaotique et lui faisant accomplir des mouvements désordonnés, source de nombreuses maladresses.
La capacité de s’exprimer est elle aussi profondément affectée par une carence des acquisitions du langage tant au niveau de l’articulation que de l’intégration du vocabulaire, il est des sujets qui ne parlent pas et ne parleront jamais, n’émettant alors que des cris ou des grognements.
On le constate d’emblée, un être humain présentant de tels troubles et de telles insuffisances est donc profondément affecté dans l’intégrité de sa personne… Nous sommes en présence d’une situation existentielle dont on accepte difficilement la manifestation, l’extrême souffrance pour le sujet et son entourage et dont l’origine, la raison du mal être, échappent autant à notre entendement qu’à notre éthique de vie …
N’attribuer qu’au hasard et aux impondérables de la vie, ces malformations, ces dégénérescences, ces imperfections qui aliènent ainsi la personne n’est, non plus, acceptable … Ce côté arbitraire, pouvant ainsi affliger une personne et son environnement au-delà du supportable, n’a pas de sens et confine à l’injustice … En plus, elle culpabilise les géniteurs se sentant responsables de quelques tares transmises accrues à leur descendance …
Alors comment comprendre, accepter et vivre le handicap mental ?
Les réponses sont forcément complexes et ne peuvent être développées en quelques lignes ; néanmoins on peut tenter une approche de cette problématique considérable en abordant certaines notions que, dans un premier temps, nous prendrons comme hypothèses dans la conduite de notre réflexion…
La première notion à saisir pour entamer une telle étude intéresse le processus d’incarnation :
Imaginons, ce germe, ce noyau de l’être humain que serait son ensemble « psycho spirituel » venant se lier au moment de la conception au courant physique corporel que représente sa lignée héréditaire, c’est cela que nous appelleront ici processus d’incarnation et c’est au cours de ce processus que va se sceller le destin terrestre de l’individualité venant prendre corps … Nous disons sceller, car ce destin proprement dit, est déjà « prévu » de longue date… (projet existentiel Supérieur) mais ceci relève d’une toute autre notion qui devra être abordée ultérieurement.
C’est donc, au moment de la conception où s’opère la jonction entre le noyau psycho spirituel de l’être humain et le courant terrestre de sa lignée héréditaire que trois situations d’incarnation, conséquentes pour l’avenir terrestre de la personne à naître, peuvent se produire :
- Le courant héréditaire est « sain » et va produire un organisme corporel sain, l’incarnation s’en suivant se fera sans dommage conséquent …
- Le courant héréditaire est « sain » mais l’ensemble psycho spirituel (Noyau de l’Être) n’est pas « adapté » (prévu ou "configuré" pour se lier..) à ce courant héréditaire… entraînent des défauts d’incarnation dont les conséquences peuvent créer une « terrain » favorisant l’apparition de pathologies physiques et mentales …
- Le courant héréditaire comporte des germes (prédispositions) pathogènes qui au moment de l’incarnation, se traduiront par une mauvaise édification bio organique, l’entité psycho spirituel se saisissant de ces prédispositions (tares) va elle-même les développer au cours de la croissance …
En aucun cas on ne peut dire que l’ensemble psycho spirituel (Noyau de l’Être) est affecté d’une quelconque maladie ou dégénérescence, cette entité là est toujours "saine"… Contrairement aux idées reçues, ce qui est de nature spirituelle ne peut être altéré ou malade. Avoir l’esprit "dérangé" est une expression absolument fausse et, à juste titre, peut être considérée comme une insanité…
J’en prendrai pour exemple le violon (instrument corporel) et la musique (réalité spirituelle)
- Le violon est bien accordé : La musique bien écrite qui s’en échappera ne sera qu’harmonieuse …
- Le violon est bien accordé mais la partition juste en soi, n’est pas écrite pour un violon, la musique qui en sortira risque d’être grinçante ou en dysharmonie
- Le violon n’est pas bien accordé : la musique jouée dessus, en sera faussée et absolument disharmonieuse
Il en est ainsi du corps physique lequel est la production du courant héréditaire terrestre (instrument) sur lequel vient jouer l’ensemble psycho spirituel (la musique) au moment de l’incarnation, l’accord des deux : musique et instrument ou, Corps et Noyau Spirituel de l’Être, variera en fonction des 3 cas exposées ci-dessus…
L’exemple donné ici, serait encore plus probant si l’on y mentionnait l’acteur principal de cette rencontre entre musique et instrument qu’est le musicien et, en l’occurrence, c’est là que le sujet devient de plus en plus délicat à aborder car il touche de très près au destin des êtres et que, de ce point de vue, on doit alors envisager d’autres notions lesquelles dépassent largement le cadre de nos spéculations intellectuelles effectuées que sur le mode rationnel …
Le corps physique humain est une véritable caisse de résonance pour l’esprit qui l’anime, ses vibrations transmises à l’âme de cet être, se répandent en tonalités pouvant être en parfaite harmonie ou en total dysharmonie avec l’univers qui lui fait écho… C’est donc dans ce monde autour de lui, aux êtres, évoluant dans son environnement immédiat, de recréer cette harmonie…
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