Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Mirebalais Indépendant

La Vie d'ici et d'ailleurs - Patrimoine : d'hier à aujourd'hui, un monde riche de son passé, a forcément un Avenir ...

Publié le par FARFADET 86
Publié dans : #La pensée du jour

C'était un petit épicéa commun ; à n'en pas douter le rejeton de Gris Sylvestre et Blanche Épicéa, car il y eut bien union entre ces deux là... Je crois bien que nous l'avions acquis pour fêter Noël 1990, voilà trente ans. Il illumina la maison et, les fêtes passées, je l'ai replanté dans notre jardin... Il en a connu des saisons et des événements... subissant même les brusques assauts du vent lors de la tempête du 26 et 27 décembre 1999 ; son jeune voisin, de l'autre côté de l'allée centrale, en fut écimé. Mais lui, l'aîné, nous l'avons vu grandir d'année en année, s'étoffer, prendre de l'ampleur et toujours plus de place. Oh beau sapin ! voilà bien qu'en ce matin gris du lundi 16 novembre 2020, on est venu te chercher avec de grosses machines, coupant ton tronc à la base. Mais où t'emmène-t-on ? Que va-t-on faire de toi ?...

Photos Souvenirs...

Le Sapin de Noël du Farfadet...
D'hiver en hiver nous le voyions grandir... D'hiver en hiver nous le voyions grandir...
D'hiver en hiver nous le voyions grandir... D'hiver en hiver nous le voyions grandir...

D'hiver en hiver nous le voyions grandir...

En été 2006, sous un ciel d'orage et les agitations du vent  le grand thuya s'incline mais lui encore enfant reste droit le cimier pointant fièrement les nuéesEn été 2006, sous un ciel d'orage et les agitations du vent  le grand thuya s'incline mais lui encore enfant reste droit le cimier pointant fièrement les nuées
En été 2006, sous un ciel d'orage et les agitations du vent  le grand thuya s'incline mais lui encore enfant reste droit le cimier pointant fièrement les nuéesEn été 2006, sous un ciel d'orage et les agitations du vent  le grand thuya s'incline mais lui encore enfant reste droit le cimier pointant fièrement les nuées

En été 2006, sous un ciel d'orage et les agitations du vent le grand thuya s'incline mais lui encore enfant reste droit le cimier pointant fièrement les nuées

Au bord de l'allée, à côté du vieux lilas  et du rosier prolifique plantés par le père du Farfadet, tu trônais aussi au milieu de milliers de pâquerettes au début du Printemps. Au bord de l'allée, à côté du vieux lilas  et du rosier prolifique plantés par le père du Farfadet, tu trônais aussi au milieu de milliers de pâquerettes au début du Printemps.
Au bord de l'allée, à côté du vieux lilas  et du rosier prolifique plantés par le père du Farfadet, tu trônais aussi au milieu de milliers de pâquerettes au début du Printemps. Au bord de l'allée, à côté du vieux lilas  et du rosier prolifique plantés par le père du Farfadet, tu trônais aussi au milieu de milliers de pâquerettes au début du Printemps.

Au bord de l'allée, à côté du vieux lilas et du rosier prolifique plantés par le père du Farfadet, tu trônais aussi au milieu de milliers de pâquerettes au début du Printemps.

Sous le ciel qui flamboie au couchant, majestueux, élégant, bientôt un géant ... Sous le ciel qui flamboie au couchant, majestueux, élégant, bientôt un géant ...
Sous le ciel qui flamboie au couchant, majestueux, élégant, bientôt un géant ... Sous le ciel qui flamboie au couchant, majestueux, élégant, bientôt un géant ...

Sous le ciel qui flamboie au couchant, majestueux, élégant, bientôt un géant ...

A tes pieds, le thuya abattu... tes jolis branches servent de décor de fond aux "Mercedes" du Farfadet... à côté du noyer auquel tu fais ombre, bel ornement de jardin tu as aussi porté avec fierté le violon de Miredo... A tes pieds, le thuya abattu... tes jolis branches servent de décor de fond aux "Mercedes" du Farfadet... à côté du noyer auquel tu fais ombre, bel ornement de jardin tu as aussi porté avec fierté le violon de Miredo...
A tes pieds, le thuya abattu... tes jolis branches servent de décor de fond aux "Mercedes" du Farfadet... à côté du noyer auquel tu fais ombre, bel ornement de jardin tu as aussi porté avec fierté le violon de Miredo... A tes pieds, le thuya abattu... tes jolis branches servent de décor de fond aux "Mercedes" du Farfadet... à côté du noyer auquel tu fais ombre, bel ornement de jardin tu as aussi porté avec fierté le violon de Miredo...

A tes pieds, le thuya abattu... tes jolis branches servent de décor de fond aux "Mercedes" du Farfadet... à côté du noyer auquel tu fais ombre, bel ornement de jardin tu as aussi porté avec fierté le violon de Miredo...

Il y a quelques jours, toi, encore imposant, tu ne savais pas... et voilà qu'un mmense bras d'acier s'approche... une lame hurle à mon pied, de monstrueuses dents dévorent mon aubier puis le bois, le coeur ... voici que l'on m'élève au-dessus du sol, suspendu à ce bras mécanique infernale pour me déposer dans une grande remorque où je suis sourtenu par de solides sangles... ne reste ici de moi qu'une souche blanchie... et me voici parti vers denouveaux horizons ...  Il y a quelques jours, toi, encore imposant, tu ne savais pas... et voilà qu'un mmense bras d'acier s'approche... une lame hurle à mon pied, de monstrueuses dents dévorent mon aubier puis le bois, le coeur ... voici que l'on m'élève au-dessus du sol, suspendu à ce bras mécanique infernale pour me déposer dans une grande remorque où je suis sourtenu par de solides sangles... ne reste ici de moi qu'une souche blanchie... et me voici parti vers denouveaux horizons ...  Il y a quelques jours, toi, encore imposant, tu ne savais pas... et voilà qu'un mmense bras d'acier s'approche... une lame hurle à mon pied, de monstrueuses dents dévorent mon aubier puis le bois, le coeur ... voici que l'on m'élève au-dessus du sol, suspendu à ce bras mécanique infernale pour me déposer dans une grande remorque où je suis sourtenu par de solides sangles... ne reste ici de moi qu'une souche blanchie... et me voici parti vers denouveaux horizons ...
Il y a quelques jours, toi, encore imposant, tu ne savais pas... et voilà qu'un mmense bras d'acier s'approche... une lame hurle à mon pied, de monstrueuses dents dévorent mon aubier puis le bois, le coeur ... voici que l'on m'élève au-dessus du sol, suspendu à ce bras mécanique infernale pour me déposer dans une grande remorque où je suis sourtenu par de solides sangles... ne reste ici de moi qu'une souche blanchie... et me voici parti vers denouveaux horizons ...  Il y a quelques jours, toi, encore imposant, tu ne savais pas... et voilà qu'un mmense bras d'acier s'approche... une lame hurle à mon pied, de monstrueuses dents dévorent mon aubier puis le bois, le coeur ... voici que l'on m'élève au-dessus du sol, suspendu à ce bras mécanique infernale pour me déposer dans une grande remorque où je suis sourtenu par de solides sangles... ne reste ici de moi qu'une souche blanchie... et me voici parti vers denouveaux horizons ...
Il y a quelques jours, toi, encore imposant, tu ne savais pas... et voilà qu'un mmense bras d'acier s'approche... une lame hurle à mon pied, de monstrueuses dents dévorent mon aubier puis le bois, le coeur ... voici que l'on m'élève au-dessus du sol, suspendu à ce bras mécanique infernale pour me déposer dans une grande remorque où je suis sourtenu par de solides sangles... ne reste ici de moi qu'une souche blanchie... et me voici parti vers denouveaux horizons ...  Il y a quelques jours, toi, encore imposant, tu ne savais pas... et voilà qu'un mmense bras d'acier s'approche... une lame hurle à mon pied, de monstrueuses dents dévorent mon aubier puis le bois, le coeur ... voici que l'on m'élève au-dessus du sol, suspendu à ce bras mécanique infernale pour me déposer dans une grande remorque où je suis sourtenu par de solides sangles... ne reste ici de moi qu'une souche blanchie... et me voici parti vers denouveaux horizons ...  Il y a quelques jours, toi, encore imposant, tu ne savais pas... et voilà qu'un mmense bras d'acier s'approche... une lame hurle à mon pied, de monstrueuses dents dévorent mon aubier puis le bois, le coeur ... voici que l'on m'élève au-dessus du sol, suspendu à ce bras mécanique infernale pour me déposer dans une grande remorque où je suis sourtenu par de solides sangles... ne reste ici de moi qu'une souche blanchie... et me voici parti vers denouveaux horizons ...

Il y a quelques jours, toi, encore imposant, tu ne savais pas... et voilà qu'un mmense bras d'acier s'approche... une lame hurle à mon pied, de monstrueuses dents dévorent mon aubier puis le bois, le coeur ... voici que l'on m'élève au-dessus du sol, suspendu à ce bras mécanique infernale pour me déposer dans une grande remorque où je suis sourtenu par de solides sangles... ne reste ici de moi qu'une souche blanchie... et me voici parti vers denouveaux horizons ...

Ah te revoilà !... trônant au milieu de la place de la République, érigé comme sapin de Noêl de Mirebeau !...Ah te revoilà !... trônant au milieu de la place de la République, érigé comme sapin de Noêl de Mirebeau !...
Ah te revoilà !... trônant au milieu de la place de la République, érigé comme sapin de Noêl de Mirebeau !...Ah te revoilà !... trônant au milieu de la place de la République, érigé comme sapin de Noêl de Mirebeau !...

Ah te revoilà !... trônant au milieu de la place de la République, érigé comme sapin de Noêl de Mirebeau !...

Épilogue :

Il y a un an, le troisième adjoint au maire, M. Claude Léger avait demandé à Amélie, notre fille aînée. si nous comptions garder ce grand sapin. Au cas où nous serions désireux de nous en séparer, la localité serait preneuse pour en faire l'arbre de Noël à ériger sur la place principale du bourg pendant toute la période des fêtes de fin d'année. En en reparlant en famille, nous savions que ce grand sapin qui atteignait une taille importante et prenait de plus en plus de place dans le jardin, nous aurions à envisager de le faire abattre quand, devenu bien trop grand, il risquerait d’endommager la maison lors d'une tempête, où un fort coup de vent viendrait à le faire tomber... Il faut dire qu'au cours de ses dernières années ses branches les plus basses ont pris énormément de place et gênent la croissance du noyer voisin. A la fin de l'été, nous avons eu la visite du maire M. Daniel Girardeau qui nous a demandé si nous comptions faire abattre notre sapin, auquel cas, il le récupérerait pour orner la place de la République dans l'esprit de Noël. Bien sûr, la localité prendrait à sa charge les opérations d’abattage et de transport du sapin. Je lui ai donné mon accord et rendez-vous fut pris avec les entreprises spécialisées assistées par les employés communaux de la voirie. Nous ne manquons pas de les remercier tous pour la réussite de cette intervention. Émus par le départ de notre sapin trentenaire, nous sommes aussi très touchés et honorés par le fait qu'il finit son existence telle qu'il l'avait entamée comme sapin de Noël, trônant, cette fois, au centre de la place de notre village. Il attend maintenant les belles illuminations de ce temps joyeux des fêtes de fin d'année.

Illuminations du 28.11.2020 à 17H45...
Illuminations du 28.11.2020 à 17H45...Illuminations du 28.11.2020 à 17H45...

Illuminations du 28.11.2020 à 17H45...

Commenter cet article

Profil


FARFADET 86
Sexe : Homme
À propos : Retraités à Mirebeau* (Vienne), depuis janvier 2005, avec mon épouse, nous étions accompagnateurs de personnes handicapées mentales, ceci pendant 40 ans, dans un Foyer de Vie, en Haute Normandie.

Archives

langues

 

Hébergé par Overblog