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Le Mirebalais Indépendant

La Vie d'ici et d'ailleurs - Patrimoine : d'hier à aujourd'hui, un monde riche de son passé, a forcément un Avenir ...

Publié le par FARFADET 86
Publié dans : #les coups de gueule du Farfadet...

Capitalistes, actionnaires, usuriers et banquiers et aux Hommes et Femmes Politiques de tous bords...

Avez-vous pensé combien l'argent si puissant est chose illusoire qu'elle soit palpable ou impalpable, pièces, billets ou écritures...

Depuis des années, je me pose cette question : l'argent produit d'où provient-il ?

Du travail effectué par des hommes et des femmes d'abord...

Et ce travail de quelle nature est-il ?

- Ce peut être celui qui produit de quoi se nourrir, se vêtir, se loger, se chauffer impliquant que l'on cultive la terre, que l'on fasse de l'élevage, que l'on tisse des fils, assemble des tissus, que l'on bâtisse des maisons, que l'on abatte du bois ou extraie du minerai etc, en fin de compte en produisant tout ce qui, utile pour chacun, est matériel, tangible, palpable visible en tant que chose ou objet donc. Ceci équivaut à échanger de l'argent contre des marchandises. (commerce)

- Mais ce peut être aussi de la prestation de services : permettant d'instruire, d'assister, d'aider de soigner, de maintenir en bonne santé, de maintenir l'ordre, d'organiser des espaces de vie. de sécuriser ces espaces... donc un type de travail ne produisant rien de tangible mais contribuant à l'édification et au bien être de chacun. C'est un travail de prestation qui équivaut à échanger l'argent contre des services rendus.

Ces deux grands types de travail qui contribuent au bien être et au progrès de la société exigent de l'engagement et de l'effort .

Alors pourquoi, dans le monde de la grande finance n'est pris en compte que l'argent généré par le travail du premier groupe : celui des producteur d'objets, des manufacturiers de tous poils, des entreprises, firmes et usines produisant de la « masse ». L'argent qui en découle a valeur primordiale et est l’étalon indéfectible de ceux qui possèdent et dirigent ces usines, manufactures et firmes. Tout le système boursier s'appuie sur le profit ne provenant que de ce qui est élaboré matériellement.

Le grand perdant est le groupe des prestataires de service que l'on recense sous l’appellation de fonctionnaires. Dans la règle du jeu financier ils ne peuvent être payés qu'avec l'argent du premier groupe, donc de ceux qui détiennent les ressources émanant des entreprises capitalistes productrices d'objets.

Et pourquoi le salaire de tous les prestataires de service tels que les enseignants, les personnels de la santé, du maintien de l'ordre et de l'organisation sociale ne proviendrait-il pas d'une « planche à billets » détenu par la haute autorité des États qui, de cette manière, rétribueraient ses fonctionnaires ?

Cet argent, par le principe de la consommation, se retrouverait injecté dans le commerce et de là, serait en partie placé dans les banques suivant les usages pécuniaires et les besoins d'économies.

Cet argent là, produit par les fonctionnaires est aussi valable que celui des fabricants et manufacturiers, puisqu'il a exigé efforts, talents et compétences …

Ainsi, l'argent de l'État devient argent public directement et légalement monnayable...

 

L'absurdité de la dette !...

 

En fait que se produit-il réellement, s'agissant du paiement de tous les salariés de la fonction publique ?... Ce ne sont que des écritures qui, d'un organisme (celui de l’État) à l'autre (celui des banques) apparaissent sur des lignes de comptes en soustraction chez le pourvoyeur et en addition chez le bénéficiaire … des chiffres !... ni plus ni moins... symbole d'une réalité travail-salaire...

- Ce n'est même plus du papier monnaie ou des pièces sonnantes et trébuchantes...

- On a même par là, dépassé le grand jeu du Monopoly de la Vie

- Nous sommes bien dans du conventionnel là !

Alors, quand on nous parle de la dette abyssale créé par ces besoins découlant du fonctionnement d'un État (en l’occurrence celui de la France) par les nécessités tenant à la santé publique générale, (Sécurité sociale) le paiement des retraites, toutes ces caisses déficitaires, augmentant l'endettement qui coûte de plus en plus cher à cause des taux d'intérêts qui génèrent soit-disant de l'argent (fictif), on en envie de hurler tant ceci s'apparente à de la grosse comédie, s'affiche comme un leurre monstrueux car, jamais, mais vraiment jamais, cette dette abyssale à hauteur de milliers de milliards d'euro, ne sera, un jour remboursée.

Les politiques qui se donnent pour objectif de réduire cette dette font le jeu des financiers mais surtout des puissants des riches qui ne veulent pas que leur fortune, leur patrimoine soit dévalorisés par l'ensemble des peuples où les individus, gagnant leur vie à la sueur de leur front, accèdent à plus de pouvoir d'achat et sortent de la précarité, voire de la misère.

 

En conclusion, il faut en finir avec cette dette, elle aussi, illusoire, profitant aux financiers goulus, abrogeons-là définitivement, créons une convention internationale, où chaque État Européen aura droit à faire marcher non plus, une planche à billets (nécessaire et pratique seulement au transfert de liquidités entre usagers clients et commerçants) mais étant garant de toutes règles morales y afférant, le jeu des écritures qui comptabilisent et permettent de rétribuer tous ses fonctionnaires sans avoir à redouter un quelconque endettement.

Par ailleurs, ceux qui, par leur travail manuel (agriculteurs-éleveurs, artisans, commerçants manutentionnaires, ouvriers, salariés et leurs cadres), produisent de quoi se nourrir ainsi que les objets de toutes natures permettant de vivre décemment et confortablement, recevront une juste rétribution grâce aux besoins constants et réguliers de consommation des premiers ; car, là-aussi, ce sont les écritures qui apparaissent dans les lignes de compte...

REGARDEZ bien vos relevés de compte en banque (papier ou sur Internet) comme ceux de chaque groupe, entreprise ou firme... qu'est ce qui vous saute aux yeux ?... des CHIFFRES ECRITS ou IMPRIMES !...

Alors : Où est  l'argent ?...

A partir de ce constat, il y a bien une sacrée révolution à faire ; d'abord dans les esprits puis dans les mentalités et donc dans les pratiques relatives à l'échange de l'effort produit par le travail de chacun (travail auquel chacun a droit) contre une juste et légale rétribution, lui permettant de vivre dignement.

En définitive, tout ce qui vient d'être exposé ici, ne revient qu'à une seule et essentielle mesure : éradiquer le principe de dette quand l'État, recourant à la "planche à billets - écritures de compte à compte", dote en équipements indispensables et conformes au progrès techniques et sociaux en constante évolution, l'ensemble de son territoire et paye tous ses fonctionnaires, générant de ce fait, une masse de travail utile et quantité d'emplois, tous, valorisants.

L’État *, en matière d'argent, doit rester le maître du jeu ! Et les banques, toutes, sans exception, doivent être assujetties aux besoins des États.

* Il ne peut s'agir ici de la notion d'un "État providence" mais d'un État Responsable .

 

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M
Tu as lu le bouquin de Christophe Alévèque : "On marche sur la dette"? Les explications sont lumineuses!
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M
voilà à quoi rime la politique, la gestion entre les productions de richesses échangeables et les richesses humaines, sans que l'une n'aie plus de valeur que l'autre ! comme tu le soulignes un simple jeu d'écriture ni plus, ni moins mais avec la responsabilité établie du pouvoir qu'est la politique, la "bonne" tenue des sociétés humaines ou chacun a le droit de vivre son âge en toute dignité, viendrait alors la paix entre les hommes !<br /> merci pour ton texte Patrice <br /> amitié .
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F
Ce qui revient à déclarer, que le Grand Argentier pourvoyeur de subsides, unique et officiel batteur de monnaie c'est l'État et, lui seul, sous sa Haute Autorité et Contrôle garantissant la pérennité à la fois de la fonction pécuniaire et de la mission monétaire.<br /> Il ne peut être inféodé à aucun empire financier interne ou externe de la Nation qu'il représente, ni soumis ou influencé, car totalement indépendant, aux aléas des fluctuations boursières. Sa monnaie reste inviolable et pérenne !...

Profil


FARFADET 86
Sexe : Homme
À propos : Retraités à Mirebeau* (Vienne), depuis janvier 2005, avec mon épouse, nous étions accompagnateurs de personnes handicapées mentales, ceci pendant 40 ans, dans un Foyer de Vie, en Haute Normandie.

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