Nous sommes profondément attristés par la disparition soudaine de ce sympathique journaliste. Pendant 33 ans informateur animateur du journal télévisé, le 13 heures de TF1, il a fait de cet instant un monumental bulletin d’infos quotidiennes essentiellement axé sur une actualité pétrie d’humanisme et de rencontres avec les gens et les cultures de chaque région de France.
Sa popularité il la tient de cette proximité avec les personnes qu’il rencontrait puis faisait connaître à tous les téléspectateurs visionnant ce journal de la mi-journée, à ce moment où, attablé chez soi, au restaurant ou à la cantine, on partage son repas en famille entre amis et collègues, moment de répit avant de reprendre le travail ou le cours de ses activités de la deuxième partie du jour.
Avenant, le plus souvent souriant, bonhomme prêt à partager le meilleur avec ses téléspectateurs assidus, s’enthousiasmant avec ce que chaque contrée comporte de spécialités et de compétences humaines, de façon conviviale avec simplicité, il met en avant toutes ces richesses du patrimoine régional.
Jean-Pierre Pernaut aime la France des régions grandes ou petites, il aime bien sûr celle dont il est originaire et sa belle ville d’Amiens dont il loue la magnifique cathédrale, la plus vaste de France si l’on considère la surface qu’elle occupe au sol, mais aussi les hortillonnages et les splendeurs de tous ses paysages en baie de Somme.
Jean-Pierre Pernaut excellait dans l'art de communiquer, il a instauré sa règle du journalisme ainsi définie par quatre *R*, la troisème lettre de son nom, la cinquième de Picardie...
- Rigueur
- Rapidité
- Régions
- Reportages
Lui qui aimait aussi les voitures, je me dis qu’à ses débuts, jeune journaliste, il a bien du rouler en R4… en tous cas, il soutenait le 4L Trophy.
Chaleureuses pensées à toute sa famille dont nous partageons la douleur et la grande tristesse. Jean-Pierre Pernaut demeurera dans nos cœurs comme le journaliste le plus proche des réalités de terrain, des gens de toutes les villes de France et de la ruralité.
Grand Merci Jean-Pierre Pernaut.