Le 3ème Dimanche de l'Avent en lien avec le règne animal...

Et voilà, aujourd’hui, nous pouvons allumer trois des quatre bougies de la couronne de l’Avent …
Suivant notre progression, à cette occasion, nous évoquerons les créatures appartenant au règne animal…
Parti du minéral, inerte, sans vie propre, puis, passant au végétal, nous découvrons la vie dans sa manifestation la plus élémentaire entre force de croissance et dépérissement, nous parvenons maintenant au 3ième niveau de la création avec le règne animal.
Si avec les plantes nous avions des organismes vivants qui, se développant, occupent l’espace en s’étalant en tant que surfaces planes, avec les animaux, du plus élémentaire au plus abouti du genre, nous sommes en présence d’une constitution organique qui se développe en se creusant, conférant à sa forme un aspect concave, isolant sa nature intérieure de son environnement. Dans ces organisme d’animaux, il y a un dedans et un dehors …Ceci a une extrême importance. Car, à la vie végétative externe, s’ajoute maintenant une vie intérieure, une vie psychique primaire.
Nous avons vu que la plante, du fait, de sa configuration étalée en surfaces planes, est en contact direct avec les agents physiques du monde environnant. Très différente, la corporéité physique de l’animal, comporte une organisation intérieure propice à une vie psychique laquelle oscille entre ce qui vit organiquement au-dedans et ce qui au dehors, l’attire …
Plus encore, que le fait de pouvoir se déplacer pour s’alimenter et subsister, comparativement aux plantes enracinées au sol, c’est cette existence d’une nature intérieure qui a son importance dans le monde animal et le distingue plus particulièrement des règnes qui lui sont inférieurs. C’est justement parce qu’il a une nature qui lui procure cette vie au-dedans, que l’animal se meut, se déplace … il s’anime parce que sa vie au dedans se tourne et le dirige vers le dehors …
Qu’il nage, rampe, trotte, galope, coure ou vole, l’animal le peut, parce qu’à sa vie intérieure, le monde extérieur fait écho au-dedans de lui. Il est un être doué d’une vie psychique propre mais encore élémentaire, déterminée entre plaisir et déplaisir.
Le but, ici, n’est pas de se lancer dans une étude des aptitudes particulières et capacités d’adaptation des animaux à leur environnement, les hiérarchisant au niveau des espèces, mais d’une manière très générale, de caractériser le règne renfermant toutes ces espèces par rapport aux autres règnes.
Il faut simplement retenir qu’en tant que 3ième niveau de cette création du monde physique, l’animal possède donc un corps physique, l’apparentant au règne minéral, un corps de vie (éthérique) et, ce qui le caractérise, un corps de sentiment ou corps des affects ce que nous nommerons plus exactement ici, corps astral… un corps influencé par le mouvement des astres de notre système solaire
Je rappelle  à nouveau, que le mot corps doit se comprendre, ici, comme étant une enveloppe, d’une nature de plus en plus subtile suivant l’échelonnement de ces règnes et que, passé le stade minéral, ces corps ne sont plus de nature physique tangible mais à chaque fois d’un degré supérieur dans un contexte alors non physique et, par conséquent, de nature spirituelle.
En récapitulant nous avons :

- Minéral = physique
- Végétal = physique +  éthérique
- Animal = physique + éthérique + astral

Ce sont bien sûr des notions basiques qui viennent d’être énoncées là, mais elles doivent nous permettre de clarifier, dans ce qui compose notre monde terrestre en tant que créatures, les distinctions les hiérarchisant suivant leur degré d’évolution.
Créatures, que ce 3ième Dimanche de l’Avent, nous avons donc placées, dans notre crèche avec quelques sujets représentants le règne animal…