A ce moment de troubles occasionnés par la poussée de fanatisme sous ces formes les plus virulentes et pernicieuses à travers les événements tragiques et politiques, il serait opportun de repenser ce qui a lieu de l'être en regardant le monde bien en face, étant particulièrement bien éveillé au niveau de notre conscience.
Et que voyons-nous ? Que constatons-nous ?...
Un monde complexe composé d'une foison d'êtres vivants appartenant à de multiples espèces dont on est encore loin d'avoir recensé tous les sujets se rapportant à chacune d'elle. Un ensembles d'entités grouillantes allant de l'infiniment petit au gigantesque... certaines considérées comme prolifiques et bienfaisantes, d'autres comme nuisibles par l'homme, cet observateur avisé jamais désintéressé se faisant alors grand ordonnancier ou, à défaut, apprenti sorcier.
Alors, sûr de son fait, ce grand maître régulant les espèces, a pris l'option d'éradiquer tous les nuisibles. Que ce soit en agriculture ou en élevage, que ce soit dans la composition des sols ou dans celle des organismes végétaux ou animaux, l'homme s'est donné pour objectif primordial de combattre le mal en en supprimant non la cause mais ce qui en apparaît du point de vue symptomatique.
Ce que les yeux voient n'est que ce qui reste à la surface des choses et des êtres et ce que l'on en déduit reste forcément superficiel...
Quelque chose nous apparaît laid, difforme, ou monstrueux et hop, au-delà de la peur qu'il suscite l'intention première est de l'ôter de notre vue, puis de le supprimer. Rien à faire parmi-nous !...
Aseptisons, assainissons, ne gardons que le beau, l'harmonieux le subtil, la quintessence, tout ce qui n'entre pas dans ce cadre du sain voire du saint, doit être éliminé reconnu comme déchet, vil, infamant, désuet, répugnant, sordide etc.
Eh bien, pour revisiter cette façon de voir et d'agir, déjà en agriculture et en élevage, je vous invite à découvrir ce reportage très intéressant fort édifiant par ses résultats, vu hier soir sur FR3, dans la série : « La case de l'oncle Doc » - Le veau la vache et le Territoire - Petit précis de biodynamie...
Vous y verrez le Paysan mettre ses mains dans le fumier avec une ferveur étonnante en considérant ces déchets organiques comme indispensables à une revitalisation des sols qu'il cultive avec soin. Son troupeau de vache il lui accorde autant d'attention respectant leur identité animale, répondant avec délicatesses aux besoins naturels de leur espèce et leur octroyant un cadre de vie épanouissant avec des séquences entre pâturages et étable bien rythmées. Le paysan qui parle à l'oreille des vaches... oui, il y a bien de ça... Il montre effectivement beaucoup d'amour pour son cheptel et a plein de délicates attentions pour chaque membre qu'il connaît particulièrement au niveau de son caractères et de ses habitudes particulière et traite donc avec beaucoup de déférence.
L'anti ferme des 1000 vaches par excellence !...
Comme le bonheur, l'harmonie est dans le pré !...
Alors la biodiversité, la tolérance et la place pour chaque espèce, ça devrait aussi valoir pour le genre humain à travers sa grande diversité des races, des types, des ethnies, des cultures et des religions...
N'ayons plus peur de l'autre, aspirons à le découvrir, l'accueillir s'il le faut, puis le connaître toujours mieux. C'est aussi une grande richesse cette infinie diversité des êtres humains qui, en tous lieux de notre vaste Terre, présentent tant de cœurs qui battent, espérant un monde meilleur...