Réédition d'un article initialement publié le 04/08/2013 à 15:13
Le Farfadet en vacances vous adresse ce coup d’œil dans le rétro...
C’est l’Été ! Vive les voyages !… Sur routes et chemins… et dans le temps aussi …
Faisons un bond de 68 années en arrière !… Vous les jeunes, n’avez pas connu ce temps là, ce bonheur indicible de voyager dans une vraie guimbarde qui, à ce début des années « 50 », avait déjà 21 ans d’âge !…
Ah oui bien sûr, l’auto a évolué depuis cette époque où entreprendre un voyage tenait de l’expédition !… GPS… n’y comptez pas ! Climatisation… ça n’existait pas sinon au pays de l’oncle Sam pour les volumineuses et interminables Cadillac, Buick, Chrysler et consort… Ah mais on en voyait pas mal en ce temps là des ricaines aux chromes flamboyants !… N’oubliez pas que nos amis Alliés Américains sont restés en métropole jusqu’à la fin des années 60…
Les deux illustrations ci-dessous, montrent un ouvrage de reference pour les amoureux des "fifties"
Dans le paysage automobile des années « 50 » il y avait vraiment de tout en circulation, sur les routes de campagne et sur les grandes nationales encore partagées avec des cyclistes, des cyclomotoristes et des meneurs de véhicules hippomobiles en tous genres. Le revêtement des voies de communication était de qualités bien diverses et souvent médiocre : il y avait des routes blanches, poudreuses où chaque passage d’auto soulevait des nuages de poussière, des routes goudronnées et gravillonnées avec des « nids de poule » en abondance, des routes bien asphaltées mais par portions irrégulières. Sur la plupart des routes départementales, la signalisation était bien souvent insuffisante pour prévenir des dangers… quant à l’indication des lieux de destinations, hors des grandes routes, il valait mieux disposer d’une carte Michelin et au besoin se servir de sa langue pour demander sa route aux autochtones croisés en chemin…
Revenant au paysage automobile de cette époque, au milieu de années « 50 », il faut aussi savoir que des voitures des années « 20 », « 30 », « 40 » étaient encore en circulation au côté des contemporaines de dernière génération, telles que la 203 Peugeot, la Simca Aronde, la Dyna X Panhard, l’incontournable Traction, et la très élémentaire 2CV de Citroën, la populaire 4CV, l’indispensable Juvaquatre break et la pimpante Frégate de Renault, puis, la Vedette de chez Ford qui jouait déjà la star !…
Quelques Hotchkiss « Anjou » ou « Grégoire », Delahaye 165, Talbo-Lago, élégantes et surtout très bourgeoises, vous dépassaient parfois, vous « semant » façon snob, avant de disparaître au bout des longues lignes droites…
Dans cette décennie de l’après-guerre, posséder une auto, même ancienne, était encore réservé aux plus nantis… Il fallait compter avec le coût d’achat et de l’entretien de ces voitures pour qui les pannes n’étaient pas rares même si la robustesse des caisses et la solidité des mécaniques faisaient bonne réputation aux autos d’avant-guerre… néanmoins il fallait passer au garage régulièrement pour des problèmes récurrents de carburateurs au gicleur bouché, d’allumage, pour des têtes de delco humides, des vis platinées pas assez ou trop écartées ou des bougies encrassées s’agissant du moteur, pour des réfections de garnitures de tambours, des ruptures de câbles ou de fuites hydrauliques s’agissant des freins, avaries auxquelles s’ajoutaient les crevaisons de pneumatiques qui étaient « monnaie courante » en ce temps là…
Eh bien, à propos de garage, mon père en a tenu un, en Gironde, à Lesparre en Médoc, cela pendant presque 3 années de 1951 à 1954 y faisant, outre les services de réparations et de distribution d’essence, la vente de voitures d’occasions …
Vous dire qu’entre mes 7 et 10 ans j’ai vu défiler un nombre incalculable de guimbardes dans le garage du père !… Des autos des années 20 et 30, essentiellement, allant de la pitchounette 5CV » Citron » à l’énorme Renastella 38 CV limousine Renault en passant par des Chenard et Walker de tous âges, des Salmson sport et autres Mathis !…
Nous y voilà ! Les Mathis ! Ah mon père raffolait de ces autos produites en Alsace, qui, selon lui, étaient bien construites, robustes, économiques et même confortables !...
Hélas, il ne me reste aucune photo de ces Mathis du père. Je remercie vivement Francis Roll qui m'a autorisé à publier les deux-photos ci-après.
Nous en avons eu deux dont je me souviens : une commerciale grise de 1932 EMY 4 et une berline 4 portes de 1933 EMY 4-F
Souvenirs de voyages avec L’EMY 4 commerciale grise …
Une à deux fois l’an, nous allions à Charroux dans le sud Vienne, distant de 250 kilomètres en passant par Bordeaux ou 170 kilomètres seulement, en prenant le bac à la Pointe de Grave… tout dépendait des horaires de traversée et donc de notre heure de départ…
En tous cas, nous passions pour le moins de quatre à cinq heures en auto et le voyage durait bien une demi journée en tenant compte des haltes indispensables…
En Mathis, ne croyez pas que l’on allait « brûler le pavé » (expression du père pour indiquer que l’on roule vite ou à « tombeau ouvert » ) Cette auto a une vitesse de croisière qui se situe entre 65 et 70 km/h … Donc on roule pépère… ça donne le temps d’admirer les paysages qui défilent à allure de sénateur et, pour passer le temps, rien de mieux que d’entamer des airs de chansons, ce que mes parents adorent faire en voyageant... « Sur la route qui va, qui va, qui va et qui n'en finit pas...» - « Feu follet » - « La goualante du pauvre Jean » - « Nuits de Chine, nuits câlines, nuits d’amour » - « Rose Blanche / Rue Saint Vincent » On ne s’ennuie pas à bord appréciant cette journée d’évasion même si de temps à autre des relents d’essence ou d’huile chaude remontent dans l’habitacle parfois plus entêtant que les rengaines reprises en chœur… Ah que j’aimais ces instants, la joie de voyager en famille, notre brave chienne Poppie couchée sur la banquette à mes côtés !…
A mi chemin, c’était l’arrêt restaurant, et dans la foulée l’occasion de faire un passage à la pompe, avec l’indispensable vérification des niveaux d’eau du radiateur et de l’huile moteur… notre vénérable monture avait, elle aussi, droit à tous les égards !...
Suivant la saison, c’est à la nuit tombée que nous arrivions à Charroux … Route de nuit, halos des phares jaunes qui illuminaient les façades à gauche et à droite de la route, lors des traversée de villages dont les rues étaient justes éclairées par quelques rares lampes blafardes, suspendues au-dessus de la chaussée, lueurs aux fenêtres et volets clos… Passé 7 heures du soir, on rencontrait peu d’usagers en ces temps là, ce qui n’empêchait pas d’être vigilent à cause des piétons éméchés titubant sur la chaussée et des vélos souvent non éclairés. Il arrivait qu’une auto nous ayant dépassés, mon père accélère, prétextant que la devancière allait ainsi nous tracer la route. Soudain sorti de mes rêves, fixant la platine centrale du tableau de bord, je suivais la progression de l’aiguille du compteur rectangulaire gradué jusqu’à 120 : 70... 75… 80… 85… là, on ne devait pas être loin de la vitesse maximum de la Mathis dont le moteur atteignant son régime le plus haut se manifestait bien plus bruyamment… Devant nous, l’unique feu rouge de la voiture que nous tentions de suivre s’éloignait néanmoins. J’aimais particulièrement ce spectacle de l’ensemble des jeux, à distance, des projecteurs éclairant bas côtés et frondaisons. Dans chaque courbe, l’ éclairage de la voiture de devant disparaissait, ne nous illuminait la route que celui de notre voiture puis, à notre tour, sortant du virage, dans une nouvelle portion de route droite, on retrouvait la meneuse… qui nous distançait petit à petit… chez les scouts, il y a bien des éclaireurs, et dans ma pensée, il ne faisait alors aucun doute que, sur route de nuit, parmi les autos en circulation, il y a aussi des éclaireuses… Par temps de pluie, les vitres se couvraient vite de buée, il n’y avait pas de chauffage dans la Mathis, la chaleur humaine de ses passagers compensant… L’hiver on avait souvent les pieds gelés et la goutte au nez ; il valait mieux rester bien couvert à bord …
Alors quand, à l’heure du dîner, nous arrivions chez la Tata et la Grand-Mère, nous apprécions la bonne soupe fumante et gouleyante qui réchauffait les corps… Place du Parvis, notre vieille Mathis, elle, pouvait enfin apprécier la fraicheur de la nuit…
La Mathis EMY 4-F de 1933 noire …
Caractéristiques techniques :
Sur l’ensemble des années 32/33/34, le modèle EMY 4 a évolué plusieurs fois au niveau des carrosseries. En 1933, Mathis présente la version « Dynamic » dont le montant de pare-brise est plus incliné et la partie arrière de l’habitacle est plus étirée en « talus » et pour faire plus sport, les marchepieds ont été supprimés.
Celle que nous avions, c’était l’EMY 4-F dite « Normale » par opposition à la « Dynamic » et dont la caisse est de type carré, avec le pied de pare-brise vertical et un marchepied liant les ailes avant et arrière aux garde-boues en arrondi très enveloppant…
- Groupe moto propulseur à 4 cylindres de 1445 cm3 (68 x 99,5 mm) – 8CV fiscaux – puissance réelle de 35 Ch à 3500 tr/mn …
- Transmission classique par pont, aux roues arrières et boîte à quatre vitesses + MA
- Empattement de 273 cm – Voie de 134 cm.
- Suspension avant et arrière à essieu rigide avec ressorts longitudinaux à lames.
- Freins mécaniques (commandés par câbles)
- Poids 980 kg
- Vitesse maximum : approximativement 95 km/h
- Consommation suivant le rythme et la charge que l’on imposait à cette auto elle pouvait varier entre 8 et 13 litres aux cent kilomètres. A noter qu’avant la crise de Suez l’essence n’était encore pas une source énergie aussi onéreuse que de nos jours et les automobilistes de cette époque, ne regardaient pas trop à la dépense, s’agissant de la consommation en carburant de leur véhicule…
Si la Mathis grise, nous ne l’avions eu que quelques mois, celle dont il est question maintenant, mon père avait du l’acquérir à la fin de l’année 1953… Cette auto avait donc 20 ans d’âge … Je suis dans l’incapacité de vous dire quel était son kilométrage mais le fait est que nous l’avons gardée jusqu’en 1956 où elle fut remplacée par une 2CV Citroën de 1954…
Quoi qu’il en fût, mes parents ayant revendu le garage ont quitté Lesparre en 1954. Au Printemps de cette année là, mon père avait repris ses activités de VRP et s’était lancé dans la vente de produits vétérinaires, allant de ferme en ferme, prospecter pour les laboratoires Laboferme, Porvigor-Supranimal et Saint-Médard… Du lundi au Samedi inclus il sillonnait toutes les routes et chemin du Nord Vienne et Nord Deux-Sèvres pour établir sa clientèle. A bord de sa Mathis bien chargée, en marchandises, il partait le matin dès 6 heures et rentrait souvent tard le soir parfois au delà de 22 heures… Il fallait cette disponibilité pour créer et fidéliser une clientèle exclusivement paysanne, elle aussi âpre à la tâche, travaillant tôt et se couchant tard.
Vaillante la Mathis… que de kilomètres elle a parcourus ! En période de vacances scolaire, il arrivait que j’accompagne mon père en tournée. J’ai pu constater sur quelle route il était amené à se déplacer imposant des parcours de cross à la vénérable Mathis : ornières, boues, cailloux, la guimbarde cahotait sur des chemins quasi impraticables. Pourtant, rares furent les fois où mon père dut recourir à un attelage équin ou motorisé pour se sortir d’un embourbement… la Mathis infatigable, s’accommodait des pires situations… Une complicité devait s’être établie entre elle et mon père… J’aimais ces haltes chez ses clients, les explications et recommandations du père qui avait le don de convaincre même le plus réticent des éleveurs. Il travaillait en sympathie avec ses clients et ses tournées se sont assez vite organisées avec passage régulier chaque mois chez chacun d’eux. Après discussion dans l’étable, et visite au bétail, il m’envoyait quérir une boîte de 6 ampoules de « Supranimal » ou bien un sac de 5 Kg de compléments minéraux dans les cartons rassemblés à l’arrière de la Mathis dont il avait préalablement enlevé l’assise … Je pensais que la commerciale que nous avions eu avant, disposant d’un double hayon, aurait été sans doute mieux adaptée à son commerce… Mais c’est ainsi il fallait s’accommoder de la berline… Un vrai mulet !...
L’année suivante, en Été 1955, nous nous installions à Mirebeau. Mon père ayant nombre de clients sur les Deux-Sèvres, il s’en rapprochait ainsi et cette localité se trouvait en position plus centrale dans le circuit imposé par ses tournées. Il avait augmenté sa clientèle et, en même temps, la diversité de ses produits avec entre autres, du phytosanitaire destiné à l’assainissement des dépendances abritant le bétail. Les sacs de « Quino-blanc » pour blanchir les étables et détruire les parasites, pesaient 25 kilos, je me souviens d’en avoir chargé jusqu’à 10 dans la Mathis !... en plus des cartons contenant les autres produits…
Les mois passaient et chaque soir la Mathis rentrait au garage après un périple quotidien qui dépassait souvent les 100 bornes…
C’est le père W. garagiste à Mirebeau qui assurait l’entretien de la Mathis, effectuant les réparations courantes… toutefois, en dépit des kilomètres qui s’ajoutaient jour après jour, elle n’a jamais connu de casse moteur … C’est donc au garage W. qu’on lui posa des clignotants dont elle n’était pas dotée d’origine lorsqu’en 1955, un décret de loi, l’imposa à tous les véhicules automobiles en circulation… avant, pour indiquer que l’on allait tourner ou changer de direction, on tendait le bras à la portière et ce n’était surtout pas pratique pour indiquer que l’on allait dépasser un usager quand, seul à bord, on dispose d’une conduite à droite… mais, à cette époque, notre Mathis était bien plus souvent dépassée, qu’apte à entreprendre une telle manœuvre !...
Mon père a communiqué sa passion de la pêche à ma mère...
La distraction favorite de mon père c’était la pêche. Mirebeau, sur sa colline n’est pas sis au bord d’une rivière, il faut donc se déplacer pour trouver un cours digne de ce nom et c’est le Thouet, dans les Deux-Sèvres, que mon père fréquentait le plus souvent. Pour ça, nous faisions la bonne trentaine de kilomètres nous séparant du lieu de pêche et c’est en famille, dans la Mathis que nous effectuions cette expédition dominicale des beaux jours… Nous partions aux aurores, notre auto, cette fois chargée de la lourde glacière avec son demi pain de glace, tenant au frais les vivres du pique-nique, des sièges pliants, et d’un bon lot de cannes à pêches avec leurs accessoires… Et bien sûr la chienne Poppie était de la partie … Cette fois là nous étions allé à Ligaine au sud de Thouars…
Poppie savait "faire la belle" !...
Cet après-midi là, le temps s’est soudain fait lourd, de gros nuages d’orage s’avancent au dessus de nos têtes et, au loin, le tonnerre gronde déjà … c’est alors que l’on s’aperçoit que la chienne a disparu. Elle a une peur maladive de tout ce qui est détonation et les orages l’affolent particulièrement… sûr qu’elle n’aurait été d’aucune utilité à un chasseur… Où donc est allée se réfugier la Poppie ? Nous partons à sa recherche. En vain, elle n’est nulle part et toutes les personnes questionnées dans les parages nous disent ne point avoir vu notre chienne. C’est alors que je me rends compte que les vitres à l’avant de la Mathis sont baissées… aurait-elle sauté pour se réfugier dans la voiture… bingo ! Elle est bien là, haletante, au fond, derrière les dossiers des sièges avant… Elle a sauté dans la voiture ; même s’il y a un marchepied, la portière est haute… la peur donne des ailes, il faut croire !…
Rassuré à son sujet, l’orage se rapprochant on a replié notre matériel et repris le chemin de la maison…
Il y eut aussi cette course incertaine avec une 2CV sur la RN 10 entre Jaunay-Clan et Grand-Pont… mon père s’étant fait dépasser par la petite Citroën, très prisée à cette époque, sans doute vexé qu’une 2CV laisse sur place notre honorable Mathis de 8 CV, a accéléré pour suivre l’insolente 2CV qui tournait à un bon « 80 »… l’ayant rattrapée, il a bien tenté de la dépasser mais, cette fois, le conducteur de la Citroën, s’en étant rendu compte, a aussi accéléré si bien que l’on s’est retrouvé de front, ayant atteint l’un et l’autre sa vitesse maximum frisant le 85 au compteur… Ne voulant pas risquer l’accident, ma mère hurlant à ses côtés « Arrête Marcel laisse-le filer !», mon père a aussitôt relevé le pied de l’accélérateur et laissé la 2CV prendre du champ … « Bigre il devait vraiment être à fond celui-là ! C’est sans doute parce qu’il a le vent dans le dos, que ce petit moulin entraine aussi vite sa 2CV, sans cela, je l’aurai semé à mon tour… » Commenta mon père un peu dépité …
En 20 ans, les progrès en matière de mécanique automobile sont manifestes, indéniablement… ceci explique qu’au niveau de la puissance spécifique et du rapport poids/puissance, des moteurs de cylindrée bien inférieure sont presqu’aussi performant et parfois même plus, à l’usage, que leurs ancêtres bien plus cubés !…
Est-ce cette démonstration qui a décidé mon père à changer de voiture ?… En tous cas, au Printemps « 56 », il avait trouvé une remplaçante à la Mathis et c’était une 2CV de 1954 animée par un petit bicylindre refroidit par air de 375 cm3 développant 9 Ch* !… - (*Celle que nous poursuivions et tentions de dépasser devait être une 425 cm3 développant 12 Ch… ) - Certes, l’auto était plus moderne mais aussi plus spartiate…
Pratique et économique pour faire des tournées en campagne ça, la nouvelle venue l’était indéniablement, mais certainement bien moins performante que la Mathis et question chargement, il n’était plus envisageable de lui faire emmener en sus, les 10 sacs de « Quino-blanc », comme sa devancière…
La Mathis est restée encore le temps d’une saison sous le hangar qui servait de garage rue Hoche puis, un jour rentrant de l’école, j’ai constaté qu’elle avait disparu, mon père ayant trouvé acquéreur…
Quand on est jeune on préfère tous ce qui est nouveau c’est bien normal, en matière d’auto, j’étais de ceux-là, bien-sûr… et puis vis-à-vis des copains qui vantaient l’auto de leur famille, on n’aimait pas se sentir inférieur ou trop rétro, alors je n’ai pas été triste de ne plus voir la Mathis…
Aujourd’hui, ceux de ma génération et aussi des bien plus jeunes qui en ont les moyens, le temps et l’opportunité s’entichent des voitures anciennes et parfois très anciennes. Plus qu’une mode c’est aussi une passion pour ces amoureux de vieilles mécaniques, des autos parfois devenues épaves qu’ils restaurent avec beaucoup de soin et de talent jusqu’à les faire apparaître comme flambantes-neuves…
Restauration d'une Mathis MY de 1929
Lors de rencontres entre fans d’anciennes, quelle joie pour chacun de ces « artistes » de sortir leur « bijou » et de parcourir en famille ou entre amis, à allure de sénateur, les charmantes routes de notre belle France…
Allez visiter ce site en lien, ci-après et vous constaterez que les Mathis c’est du passé qu’on n’a surtout pas oublié !...
*lAutomobiles MATHIS Strasbourg
Merci à Francis Roll pour ce site riche magnifiquement constitué ! Merci à tous ces passionnés restaurateurs d'Anciennes ! ...