Que des éleveurs producteurs de lait, de viande, que des cultivateurs ne puissent plus vivre du produit de leur labeur souvent rude et contraignant mais, au contraire, travaillent à perte tandis que ceux qui ont charge de répartir et commercialiser leurs marchandises prennent au passage des commissions hors normes ou bien profitent de l’opportunité des coûts de main d’œuvres trop diversifiés sur le marché européen pour réaliser des bénéfices outranciers … tandis qu’au bout de la chaîne, le consommateur, lui, paye le prix fort, consommateur qui peut être aussi le producteur à l’origine de ce qui est mis sur le marché. C’est infâme !
Que l’on envisage de supprimer des petites structures hospitalières de proximité parce que le nombre d’actes chirurgicaux annuels n’est pas rentable. C’est scandaleux !
Mais quand donc ces hommes influents et responsables, verront les choses sérieuses de monde autrement qu’en terme de rentabilité et ne les envisageront que du point de vue de leur impérative nécessité ou de leur utilité, tout simplement ?
Vraiment, à défaut de laisser exploser sa colère, il y a vraiment de quoi être consterné et fâché contre ces corrupteurs avides de richesses alors qu’œuvrent dans leur voisinage tant d’hommes et de femmes dont le dévouement pour soulager les malheurs d’autrui ou rendre plus viable le sort des plus démunis, s’exerce sans relâche, au quotidien …
Honte aux uns ! Honneur aux autres !
C’est pourtant simple, il s’agit avant de penser à son propre profit à ce qui, venant de soi, peut profiter aux autres… si Tous, raisonnions ainsi, nous n’aurions plus de souci à nous faire pour recevoir ce qui doit nous revenir …
Ah oui, j’oubliais… nous ne vivons pas dans un monde parfait … c’est vrai ça ! … Mais, de nos contemporains qui agissent avec acharnement pour l’améliorer et le rendre meilleur, il y en a beaucoup plus qu'on croit ... Vous, votre parent, votre voisin, peut-être, en faites partie ...
Tiens, il me revient cet air leitmotiv de ce vieux film de Christian Jaque, produit en 1956 :
On ne connaissait pas Internet en ce temps là et pourtant on se sentait solidaire même à distance ...