Voûte infinie … réverbère du temps aux trillions de milliards de lux, le ciel est toujours présent ...
Don du ciel, un champ étoilé se reflète dans nos têtes où il se connecte en pensées...
Alors la Lumière vient...
Ciel aux chants des nuées,
Il nous conte le passé...
Les gloires de ses guerriers éphémères
Qui chevauchent les bouillonnants cumulus,
Les triomphes des déesses aux longues chevelures d'argent,
Émergeant des océans d'azur
Pour foudroyer de leurs lances acérées,
Les plus arrogants qui s'aventurent...
Les hommes ne contemplent plus le ciel, Ils n'ont plus peur qu'il leur tombe sur la tête...
Ils se tournent vers les profondeurs de leur planète pour en puiser jusqu'à plus faim tous ses trésors et richesses... Les hommes oublient le ciel, il ne leur est plus salutaire et leurs existences closes, ils retournent encore à la terre. Alors, qu'importe le ciel !... C'est ici bas que tout se passe et trépasse, c'est dans la matière que l'Homme trouve son salut, dans le sol qu'il mise tous ses espoirs. Dompteur d'ions et d'atomes, l'Homme se veut être le grand maître des énergies ...
Hommes se voulant dieux,
Ce n'est plus Dieu s'étant fait homme,
Hommes maîtres des feux,
Les condensent en pluie d'atomes
Hommes ambitieux, pernicieux,
Se rassemblent sous d'autres dômes...
Alors vient le combat entre la terre et le ciel, l'embrasement du firmament des hautes luttes entre puissances infernales ; l'apocalypse programmé n'est déjà plus pour demain, il est dans les cœurs tourmentés, le produit du genre humain qui ne regarde plus le ciel ...
… le temps d'une prière ...