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Le Mirebalais Indépendant

La Vie d'ici et d'ailleurs - Patrimoine : d'hier à aujourd'hui, un monde riche de son passé, a forcément un Avenir ...

Publié le par FARFADET 86
Publié dans : #Les clins d'oeil du Farfadet
Johnny Hallyday en road trip aux USA. François Goetghebeur - Easy Rider : le parcors mythique...  - une moto Indian "Chief Vintage" (2014)
Johnny Hallyday en road trip aux USA. François Goetghebeur - Easy Rider : le parcors mythique...  - une moto Indian "Chief Vintage" (2014)Johnny Hallyday en road trip aux USA. François Goetghebeur - Easy Rider : le parcors mythique...  - une moto Indian "Chief Vintage" (2014)

Johnny Hallyday en road trip aux USA. François Goetghebeur - Easy Rider : le parcors mythique... - une moto Indian "Chief Vintage" (2014)

La liberté sur deux roues...

Vendredi 11 décembre à 21H05 sur FR.3 était diffusée l'émission « Johnny Hallyday – à nos promesses » contant le dernier voyage en moto Indian à travers les États-Unis, de La Nouvelle Orléans à Los Angeles, entrepris avec ses plus fidèles amis par le rockeur idole le plus aimé des Français, en septembre 2016.

Le réalisateurs François Goetghebeur a filmé ce roadtrip, nous permettant de participer grâce aux remarquables images monochromes, à cette sympathique expédition entre bikers quarantenaires, sexagénaires et septuagénaires (Johnny a 72 ans) dans l’Amérique de la Conquête de l'Ouest, nous livrant au passage un étonnant et chaleureux portrait de la rock-star, depuis l'enfance, épris de cette culture américaine mêlant, les grands espaces, le tonnerre mécanique, les hightway aux interminables lignes droites, le rock'n'roll, les héros du cinéma américain, la liberté...

C'est une belle réalisation ; moi qui n'ai jamais été fan de la vedette, j'ai vraiment apprécié ce reportage sur son dernier voyage dont les séquences et déroulement filmés sont portés par les dernières chansons crées par Johnny Hallyday pour cette occasion.

Pendant 14 jours, Johnny a parcouru à moto les 4000 kilomètres qui séparent La Nouvelle-Orléans de Los Angeles, accomplissant environ 500 km par jour. La route d'Easy Rider, en sens inverse, pour avoir le soleil dans le dos. Pierre Billon (son parolier), Maxim Nucci (compositeur), Sébastien Farran (manager), Dimitri Coste (photographe) et ses vieux potes Philippe Fatien, Fabrice Ruyet et Claude Bouillon l'accompagnent. C'était son troisième roadtrip aux États-Unis et Johnny y tenait comme à sa vie. Ce sont des moments de respiration pour le rockeur, qui travaille comme un dingue, toujours en studio ou en tournée depuis plus de soixante ans.

Johnny au coeur de ce road trip...

Johnny au coeur de ce road trip...

Le rêve américain, le rockeur s'en est toujours inspiré et a tout fait pour réaliser ce que comporte un tel rêve, ceci,  à fond les manettes du guidon de ces superbes motos dévoreuses d'asphalte. Les sites, les paysages sont grandioses, l'ambiance western "new-âge" est aussi au rendez-vous. Grâce à ce film, on plonge dans cette Amérique à la fois rurale, épique et sauvage... le routard en biker Johnny est là parmi tous ces autochtones croisés, comme personnage lambda car il est peu connu de ce côté de l'Atlantique et donc passe incognito dans les villes et villages visités… pourtant, à chaque entrée dans les bars, restaurants, motels ou stations service, il impressionne le monde en place. Il se dégage de sa personne une fluidité psychique qui rassure ; il apparait tel un roc, et ne laisse pas indifférent, bénéficiant d'une aura positive qui le fait respecter partout où il se présente.

Dans ce film on ne reconnaît pas le rockeur endiablé qui chante avec une vigueur incomparable en se démenant jusqu'à être en transe sur scène, enchaînant ses succès à un rythme d'enfer ; là on le voit serein, taiseux, contemplatif, heureux... il vit chaque instant de ce voyage avec une intensité toute intérieure, appréciant ce bonheur d'être entouré de ses amis et de toutes ces personnes simples animées de la joie de vivre. Ce Johnny des grands espaces, au-delà du mal qui le ronge déjà, connaît la félicité. L'homme est admirable à travers ce partage... Il est authentique. Vive la moto qui rassemble les copains et qui, vibrante mécanique, vous transporte jusqu'au cœur des plus époustouflants paysages !

Trajet Mirebeau-Loudun... - Le Farfadeten Mobylette au moment de la quille en 1964 - affiche du film de David Lynch - Bah oui, on finit  ici sur quatre roues  mais l'avneture est toujours au rendez-vous ... Trajet Mirebeau-Loudun... - Le Farfadeten Mobylette au moment de la quille en 1964 - affiche du film de David Lynch - Bah oui, on finit  ici sur quatre roues  mais l'avneture est toujours au rendez-vous ...
Trajet Mirebeau-Loudun... - Le Farfadeten Mobylette au moment de la quille en 1964 - affiche du film de David Lynch - Bah oui, on finit  ici sur quatre roues  mais l'avneture est toujours au rendez-vous ... Trajet Mirebeau-Loudun... - Le Farfadeten Mobylette au moment de la quille en 1964 - affiche du film de David Lynch - Bah oui, on finit  ici sur quatre roues  mais l'avneture est toujours au rendez-vous ...

Trajet Mirebeau-Loudun... - Le Farfadeten Mobylette au moment de la quille en 1964 - affiche du film de David Lynch - Bah oui, on finit ici sur quatre roues mais l'avneture est toujours au rendez-vous ...

Et moi je me dis que j'aimerai bien vivre une telle épopée comme ça, en selle sur une de ces extraordinaires machines à deux roues, pour accomplir une nouvelle chevauchée fantastique...

Dans le film, Pierre Billon, à travers leurs échanges, nous fait cette sortie : "mais ce rêve de traversée de continent, beaucoup  peuvent le réaliser et le vivre, ce n'est pas inaccessible on peut même le faire à mobylette...

 A Mobylette ! … Voilà que soudainement, chez moi ça fait tilt...

Mais bien sûr, il n'a pas tort ce Monsieur Billon, car moi aussi j'ai connu l'ivresse des franchissements de grands espaces, non pas en chevauchant une super et rutilante moto de 1200cc, mais une vulgaire Mob bleue de 49,9cc... En 1962, pendant 8 mois, je suis allé au lycée de Loudun, partant chaque matin de Mirebeau et rentrant le soir accomplissant journellement 52 Kms … Cette portion de 26 Kms de La N147, (D347 aujourd’hui) je la connais parfaitement, j’aurai pu la faire les yeux fermés … d’ailleurs à partir de Chouppes, la route est toute droite sur 24 Km … Il me fallait en moyenne de 40 à 45 minutes pour accomplir ce trajet… En plein hiver, quand il gelait, sous ma grosse canadienne je mettais des journaux plaqués contre ma poitrine… pour faire obstacle à l’air froid. J’avais aussi un ensemble ciré, en deux parties, pantalon et vareuse, que j’enfilais par dessus le tout. Aux mains des gants de protection complétés par les manchons couvrant les poignées du guidon et, sous le casque, un passe montagne… Avec tout cet équipement, bonjour l’allure de cosmonaute!… Certains matins de grand froid, après avoir effectué les 26 Kms du trajet pour aller jusqu’au bahut, j’avais les genoux gelés, le bout des doigts en feu, les oreilles toutes rouges et des grumeaux de glace dans mon passe-montagne… En cours, il me fallait une demi heure pour me réchauffer, je ne pouvais même pas tenir un stylo… Au printemps, c’était bien sûr, plus agréable et j’aimais bien m’arrêter en forêt de Scévolles pour marcher et rêvasser …

Cette année là, j’ai parcouru presque 10000 km avec ma Mob…

Partant de ce constat, rendez-vous compte que j'aurais pu faire moi aussi le parcours Easy Rider aller et retour avec ma Mob !...

Quoi ?... ce n'est pas comparable !... Et ceux qui font d'aussi grands trajets en micro tracteur-tondeuse à gazon, parcourant des centaines de miles à 4km/h de moyenne, comme raconté dans ce film de David Lynch de 1999, inspiré d'une histoire vraie …

Pilote en herbe mérite bien de porter le casque victorieux des grands dévoreurs d'espaces… le bonheur ne se situe pas seulement dans le pré mais sur la route également...

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É
Je n’reconnais plus personne en Harley Davidson ♫ Swang ♫ swing… Ha le cheval d’acier ! Qu’il doit être agréable de parcourir le grand canyon et la route 66 sur ces terribles engins ! Moi je me suis contentée de faire deux fois le tour de l’Ile de Ré hi hi ! –j’ai passé mon permis moto à 55 ans (il n'est jamais trop tard), j'ai revendu ma moto- avec des cheminots, qui en avaient peut-être marre de voir des trains toute la journée Hé hé !................... C’est pas mal non plus, l’Ile de Ré. Je l’avais fait aussi une fois à pied (le pont) et une fois en vélo. Plus jamais ça. Trop de bruit, trop de pollution, le pont l’été c’est le périph de Paris aux heures de pointe…..<br /> Sinon moi j’adorais Johnny Hallyday parce qu’enfant j’achetais ses disques en cachette (on n’avait pas le droit d’écouter ces musiques de sauvage) et que mes copines me copiaient les paroles de ses chansons. C’est mon frère qui m’a fait découvrir le rock’n’roll –en cachette-, que j’écoute autant que Vivaldi. Johnny était con et loin d’être parfait, mais ses chansons, et surtout l’orchestration, sont admirables, et c’est pour ça qu’il remplissait des stades et qu’il a eu une carrière aussi longue.<br /> Très bel article.
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C
ouf toi, pas vu ce reportage mais à te lire, je me dis que moi aussi j'en ai parcouru des kilomètres en vélo ... se sentir libre dans le vent, sous la pluie, affrontant la glisse en temps neigeux et rayonnant sous le soleil ... sur les routes de mon patelin !<br /> amitié .
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F
Bonjour Marie-Claude,<br /> Bravo ! Je vois que comme Dominique tu préférais la bicyclette aux engins motorisés... Il est vrai qu'avec une vélo on peut faire beaucoup de route en une journée, au grand air, offert à toutes les manifestations météorologiques.. C'est aussi être dans le vent et libre ...<br /> Amitiés.<br /> Amitiés.
M
Je n'étais pas au courant de son road-trip filmé.<br /> Je n'ai jamais été fan non plus de ce chanteur qu'on disait français mais qui vivait et payait ses impôts à l'étranger alors qu'il n'était vraiment connu qu'en France et donc tirait ses revenus de notre pays...
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F
Bonjour Mo,<br /> Ah la starisation !...<br /> L'idole des jeunes comme on disait dans les années 60... Je me souviens, c'était au service militaire quand j'étais en caserne au CII N° 2 de l'Intendance à Angoulême, un collègue bidasse était fan de Johnny et nous en faisait les louanges à chaque instant... un jour, agacé par son engouement démesuré selon moi, je lui rétorque : "Pfff ! ton Johnny d'ici un ou deux ans , on ne parlera plus de lui , d'autres viendront qui éclipseront son succès ..." ... tu parles 55 ans plus tard, il tenait encore le haut de la scène, déplaçait des foules toutes générations confondues et en 2017 a eu droit à des funérailles nationales... Eh oui, je m'étais bien trompé ; il a fait longue carrière le Johnny !...<br /> Amitiés.
D
pour moi ce serait à vélo non assisté ! amitiés
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F
Bonjour Dominique , <br /> Je n'en attendais pas moins de toi, cycliste, cyclotouriste grand amoureux de la Petite Reine ... Bon , pense à prendre de quoi se rafraichir car en Arizona, c'est le désert sec chaud et poussiéreux...<br /> Amitié

Profil


FARFADET 86
Sexe : Homme
À propos : Retraités à Mirebeau* (Vienne), depuis janvier 2005, avec mon épouse, nous étions accompagnateurs de personnes handicapées mentales, ceci pendant 40 ans, dans un Foyer de Vie, en Haute Normandie.

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