Dans le cahier champêtre* des "Saint-François"
* Il y a 36 ans, le 9 janvier 1983, avec nos Compagnons résidents du Pavillon Saint-François au Centre Saint Martin à Etrépagny (Eure), nous ouvrions un cahier champêtre dans lequel nous inscrivions chaque jour un quatrain exprimant notre humeur du moment en phase avec l'ambiance météorologique du jour.Y figurait également quelques dessins illustrant ces impressions, l'activité spécifique ou l'événement caractéristique de la journée et qui pouvaient être accompagnés de planches des herbiers que nous avions confectionnées au cours de nos veillées.
Et, pour mieux circonstancier ces souvenirs de notre passé commun, j'ajoute, ici, l'événement du jour correspondant, prélevé dans "les Chroniques du XXe siècle" édition Larousse.
Et, revenant au présent, vous découvrirez la Une du quotidien auquel nous sommes abonnés, vous affichant alors, les titres du jour.
Quatrains d'humeur météorologique relevés par Patrick Giroldi - Dessin de Jean-Louis Beuché : M. Damy le maçon.
Dans le monde ces mêmes jours ...
- 3 novembre 1983. Liban : les dissidents palestiniens avec l'aide de Libyens et de Syriens, attaquent Yasser Arafat et ses fidèles , retranchés dans le nord du pays.
- 5 novembre 1983. Paris : Rudolf Noureev, nouveau directeur de la danse à l'Opéra, donne son premier ballet , "Raymonda".
- 8 novembre 1983. La terre a tremblé à liège. D'une magnitude de 4,9 sur l'échelle de Richter ce séisme a fait deux victimes : une femme ensevelie sous les décombres de sa maison et un Octogénaire qui a succombé à une crise cardiaque. On compte une dizaine de blessés légers mais aussi des centaines de sans-abris. les communes les plus touchées sont celles de Saint-Nicolas,de Montegnée, de Gain, ainsi que pusieurs quartiers de Liège et de Seraing où l'on situe l'épicentre du phénomène.
A la Une de La Nouvelle république cette semaine.
L’œuvre monumentale de Châtellerault, incendiée en décembre 2018, a été définitivement démantelée en juillet 2019. Le département de la Vienne réclame à l'association La Main jaune 52.000 €. Somme qui correspond aux frais de démolition de la Main jaune consécutifs à l'incendie criminel de décembre 2018. Le sculpteur Francis Guyot est en colère.
Onze mois après l'incendie volontaire qui a ravagé la Main jaune à Châtellerault, on parle encore de l'(ex)-œuvre monumentale de Francis Guyot.
Cette fois, la polémique concerne le règlement de la facture de démolition de l’œuvre.
Dans un courrier daté du 14 octobre 2019, le Département de la Vienne, propriétaire du rond-point sur lequel a été érigée la sculpture en 2010, réclame 52.368,52 € à l'association La Main jaune, propriétaire de l'oeuvre.
Cette somme correspond aux frais de démolition engagés par le conseil départemental depuis l'incendie (sécurisation du site en décembre 2018, démontage du socle de l’œuvre en juillet 2019).
On est victime d'un incendie criminel, l'enquête ne permet pas d’identifier le coupable, et on nous demande de régler la facture de la démolition !
Francis Guyot, président de l'association La Main jaune, ce vendredi 8 novembre
Francis Guyot, créateur de la Main jaune et président de l'association La Main jaune, est en colère : "On est victime d'un incendie criminel, l'enquête de police ne permet pas à ce jour d'identifier le coupable et on vient nous demander de régler la facture de la démolition. C'est une double peine !"
L’œuvre était assurée, mais "pas en cas d'émeute"
Le sculpteur châtelleraudais l'affirme : l’œuvre était bien couverte par une assurance en responsabilité civile "sauf en cas de dégradations consécutives à une émeute. C'est le cas ici : l'incendie a eu lieu au cours d'une manifestation (des Gilets jaunes, NDLR)."
Francis Guyot ajoute : "A aucun moment il n'a été question que les sommes engagées soient à la charge de l'association."
L'association ne paiera pas et demande que l’État règle la facture
Aussi, l'association La Main jaune, réunie en assemblée générale mardi 5 novembre, a pris la décision de "refuser de payer quoi que ce soit".
Conclusion de Francis Guyot : "Une personne-tiers a mis le feu à l’œuvre. Si ce coupable n'est pas identifié, c'est à l’État, qui a failli à sa responsabilité de surveillance ce soir-là, de régler la facture."
Le Département "prêt à en rediscuter"
Contacté, le Département de la Vienne s'explique.
"Des dégradations ont été commises sur un espace privé, ça n'est pas au Département de payer la facture, déclare le vice-président en charge des routes Gilbert Beaujaneau. C'est de l'argent public. Si on ne faisait rien, on pourrait nous le reprocher. Dans de pareils cas, on adresse la facture au propriétaire, à lui ensuite de faire marcher son assurance."
Sur la forme, Gilbert Beaujaneau fait amende honorable et ouvre une porte : "Nos services auraient peut-être dû provoquer une réunion avec l'association avant d'adresser ce courrier. L'assurance ne prend pas en charge les frais ? Vous me l'apprenez. Je compatis et suis prêt à en rediscuter avec l'association."