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Le Mirebalais Indépendant

La Vie d'ici et d'ailleurs - Patrimoine : d'hier à aujourd'hui, un monde riche de son passé, a forcément un Avenir ...

Publié le par FARFADET 86
Publié dans : #D'Hier - d'Ici et d'Ailleurs ...
A Saint-Martin en 1968 à la pelle et à la pioche...

Mon père a toujours douté de mes aptitudes manuelles au point qu’il m’était interdit d’aller dans son atelier et surtout de me servir de ses outils… Certes ça ne m’a pas aidé à être habile de mes mains. Enfoncer un clou, tenait du prodige pour moi… Je ne serai donc pas un "manuel", ai-je dû me dire tandis que j’étais encore potache … et, vous l’avez pu lire dans certains articles, au regard de mes résultats scolaires, au lycée, je ne pouvais pas non plus me compter parmi les intellectuels …

Eh bien alors, qu’allais-je faire plus tard à l’âge adulte ? Age où l’on doit être en mesure de gagner sa croûte, comme se plaisaient à nous le rabâcher nos chers parents …

A 18 ans et demi, devançant l’appel, je suis parti faire mon service militaire et, au retour, après quelques péripéties, en fin d’année 1965, je me suis retrouvé au Centre Saint Martin comme éducateur stagiaire auprès d’adolescents handicapés mentaux…

 

Et dans l’accompagnement de ces jeunes, au quotidien, il était important de se servir de ses mains comme l’exigeait la plupart des tâches. Les travaux que nous faisions auprès d’eux nous engageaient dans des activités de jardinage, de boissellerie, de tissage, de vannerie auxquelles s’ajoutaient toutes les activités ménagères … Au cours des premiers mois passés dans cette institution, je fus affecté au jardin. A moi les plaisirs de la faux, du croc de la fourche, de la bêche puis du râteau. Avant d’être jardinier, nous devions être défricheurs. Vous dirai-je que j’ai trouvé ça pénible, au début … Pourtant, petit à petit, je prenais goût à ces travaux rudes qui provoquent cette bonne fatigue laquelle entraîne un excellent sommeil réparateur … Puis ce furent des chantiers extérieurs en tous genres : abattage de vieux poulaillers, montage d’un nouveau, installation de clôtures, bûcheronnage, débroussaillage en forêt où l’on allait jusqu’à dessoucher à la barre à mine, puis construction d’appentis et reconstruction d’une serre. Nous retapions aussi tous les bâtiments des dépendances, décapant le vieil enduit des murs ou abattant certaines cloisons et murs de refend en briques. Récupérant ces dernières, nous les grattions une à une pour les dégager du salpêtre…

Puis en 1968, avec mon groupe de compagnons j’ai eu à réaliser les fondations de la première menuiserie … Travail de pioches pour les creuser puis, empierrage du fond, ferraillage et coulage du béton préparé tout à la main. Ainsi je réalisais ma première semelle de fondation. Montage des premiers parpaings … Ce travail m’enchantait particulièrement et je constatais que pour mes compagnons c’était une excellente et saine activité : Construire… bâtir… édifier …

Ce fut la révélation. Je serai moniteur d’atelier et la matière professionnelle sera la maçonnerie… Avec l’accord du directeur je m’inscrivis, à un stage de formation professionnelle au CFPA de Caen …

Vue Google Earth de Caen - Rue du Beau Site.Vue Google Earth de Caen - Rue du Beau Site.

Vue Google Earth de Caen - Rue du Beau Site.

Année 1969... apprenti maçon au CFPA à Caen...

Le Dimanche 20 Avril 1969, ayant chargé mon Anglia avec toutes mes affaires perso, le cœur serré, je quittais Le Centre Saint Martin pour aller effectuer, à 170 Km de là, mon stage en « maçonnerie Moderne » à Caen .

Le mois d’avant, j’avais retenu une chambre louée à deux sœurs, vieilles filles, rue du Beau Site, à environ 2 Km, de mon futur lieu de stage…

Ce dimanche là, en début d’après-midi, je prenais possession de mon petit logement et y déposait mes affaires …

Puis, pour ne pas top cafarder, je reprenais la voiture pour découvrir la région à l’entour … En fin d’après-midi je me suis retrouvé à Vire… Dans un restaurant sympa, je m’octroyais une agréable dégustation de l’andouille spécialité de cette localité …
 

Ah oui, à l’époque, je fumais… Changeant de lieu et d’activité, je prenais la résolution de cesser le tabac… J’allais tenir bon pendant les 7 mois du stage et ne plus toucher une seule cigarette…
 

Le lendemain, Lundi 21 Avril, j’arrivais à 8 h tapante au CFPA. Je rejoignais le groupe des stagiaires et découvrais mes nouveaux collègues … Nous étions une promotion de 16 apprentis maçons d’une palette d’âge s’étendant entre 19 et 49 ans. Deux ont quitté le stage avant la fin …  Après les présentations et la visite des lieux, nôtre première tâche fut de démonter l’œuvre d’examen de la promotion qui nous avait précédés. Le lendemain démarraient nos cours, théoriques les deux premières heures de la matinée et pratique tout le restant de la journée. Nous disposions chacun d’un établi et d’une caisse d’outil complète dont certains que nous pourrions garder si nous obtenions en fin de stage notre CAP… Chaque matinée commençait par du dessin technique et de la lecture de plans puis ensuite c’était le cours de maçonnerie. En fin de semaine, le Samedi matin nous avions un cours sur les consignes de sécurité à respecter et appliquer sur les chantiers …

Bien vite, je me familiarisais avec ce métier dont j’appréciais toutes les opérations. Autour de moi j’avais noué des liens amicaux avec mes collègues tous sympas et solidaires. L’entraide en cours d’exercices, faisait intégralement partie de la formation … On travaille souvent en  équipe sur les chantiers … cela crée des liens et on en apprend tout autant des autres.

C’est donc avec gaieté de cœur et entrain que, chaque matin, je quittais ma piaule pour aller au boulot, effectuant le parcours, la plus part du temps, à pied. Les deux premiers mois passèrent très vite. Nous arrivions à l’Eté …

Le samedi nous finissions notre journée de travail à midi. On se retrouvait une bande de collègues pour l’apéro de fin de semaine dans un petit bar, non loin du CFPA. Parfois on se retrouvait à deux trois pour aller faire une virée. Plusieurs fois avec Julien et Pierre nous sommes allés au Mont Saint Michel distant de 120 km. Quand je n’effectuais pas ces sorties, je restais seul dans ma piaule à lire ou dessiner. J’aimais beaucoup dessiner… A l’époque j’illustrais, à ma manière des légendes de la Table Ronde, des scènes de construction de cathédrales ou bien des scènes champêtres. Je me souviens d’un dessin : « La fille aux chats » que j’avais donné lors de mon départ à mes logeuses qui avaient toujours été très gentilles avec moi et qui adoraient cette esquisse …  Je dessinais en écoutant, à la radio, « l’oreille en coin » une émission où Jean Yanne et Jacques Martin animaient les séquences humour parfois grinçant. C’est aussi sur la voix des ondes que cette année là, Serge Lama faisait ses débuts dans la chanson avec « c’est toujours comme ça la première fois » Jane Birkin faisait aussi ses débuts reprenant une chanson de Julie Bergen: « Un oiseau sur la branche, plume bleue plume blanche… » Elle nous charmait de sa petite voix claire ponctuée par son adorable accent anglais.   

 

Farfadet, 25 ans, dans le premier rang des accroupis, est le deuxième en partant de la droite

Farfadet, 25 ans, dans le premier rang des accroupis, est le deuxième en partant de la droite

A propos de Pierre, c’était un pauvre gars, pupille de la nation, quelque peu paumé. Il restait tout le temps à l’hébergement du CFPA, les week-end compris. Il n’était guère apprécié de ses collègues à cause de son côté bourru, un peu ours et surtout, il sentait mauvais … L’hygiène ce n’était pas son truc… Il s’était pris de sympathie pour moi et, en retour, je luis accordais une réelle amitié … Il faisait partie de toutes nos escapades. Petit à petit, je lui ai fait comprendre qu’il devait se laver tous les jours et changer de linge régulièrement. Je lui ai donné quelques vêtements dont une veste en tweed qu’il affectionnait particulièrement. A la suite de mes remarques et des explications émises à des moments où nous n’étions que tous les deux,  il fit plus attention à son aspect et faisait sa toilette plus régulièrement…
 

Il y avait aussi un autre collègue, plutôt fantaisiste et grande goule … Marc qui aimait parler politique … Il revendiquait sa position de gauchiste pur et dur et espérait vivement que se rassemblant derrière le leader communiste du moment, les choses allaient vraiment mieux « Marchais » … C’est vous dire qu’au moment des pauses cigarettes, ( Mais pas pour moi , merci …) les conversations à refaire le monde étaient fort animées … Marc avait aussi sa façon humoristique pour commenter les choses et il y mettait autant de gestes amples parfois emportées que d’intensité vocale pour exprimer ses idéaux politiques. Je ne partageais pas ses vues extrêmes avec son sempiternel leitmotiv : « l’exploitation du prolétariat par les grands manitous*» (*c’était le terme qu’il aimait employer pour qualifier grands patrons et grosses fortunes)  Alors parfois, entre nous, le ton montait puis, tout à coup, une bourrade dans le dos et on éclatait de rire… Parfois on remettait ça à l’apéro de fin de semaine. On se chamaillait verbalement mais on s’appréciait beaucoup. Dans cette promo, il n’y avait que des braves types et tous bossaient sérieusement pour apprendre le métier de maçon. Avec Marc nous avions même trouvé des petits chantiers à faire en extra après le temps d’apprentissage ou certaines fin de semaine … ça mettait du beurre dans les épinards, comme on dit… Marc, si il était costaud et bosseur, n’était guère méticuleux et adoptait assez souvent la méthode coué … Quand je lui en faisait la remarque il me répondait toujours en souriant : « t’occupes, c’est bien bon comme ça !… »
 

Il faut dire que nous avions les Assedic comme traitement, et, bien sûr,  il convenait de faire très attention à nos dépenses. Pour mon compte, ça me changeait de mon salaire d’éducateur au Centre St Martin, mes nouveaux revenus étant vraiment revus à la baisse... Mais bon... je m’en sortais quand même et, jeune, on apprend vite à vivre selon ses ressources. L’essentiel étant qu’à ce moment j’apprenais un travail qui me plaisait et me motivait bougrement…
 

Je me souviens que comme ouvrage d’application en, réel comme on disait, par opposition aux exercices courants, nous avions refait toutes les allées autour du logement du directeur du CFPA. A l’origine gravillonnées, nous les avons refaites en béton avec chape de mortier fin coloré ocre rouge et bouchardée. En plein mois de juillet et en plein soleil, nous avions, plus d’une fois, mouillé la chemise…. Mais, à nous tous, en une semaine nous avions réalisé plus de 150 mètres d’allées. Dès lors, le directeur n’a plus fait crisser ses semelles de chaussures sur les graviers. Il parut enchanté par notre labeur et nous en félicita …
 

Les dimanches de cet été là, nous aimions nous retrouver à Courseules / mer pour la  baignade   et la drague… nous faisions aussi un tour au casino de Luc / mer… Hélas nous n’y avons jamais trouvé la fortune …

"Autant en emporte le vent"  le livre - Le film  - Bullitt - Ford Capri - l'Anglia du Farfadet..."Autant en emporte le vent"  le livre - Le film  - Bullitt - Ford Capri - l'Anglia du Farfadet..."Autant en emporte le vent"  le livre - Le film  - Bullitt - Ford Capri - l'Anglia du Farfadet...
"Autant en emporte le vent"  le livre - Le film  - Bullitt - Ford Capri - l'Anglia du Farfadet..."Autant en emporte le vent"  le livre - Le film  - Bullitt - Ford Capri - l'Anglia du Farfadet...

"Autant en emporte le vent" le livre - Le film - Bullitt - Ford Capri - l'Anglia du Farfadet...

Au milieu du mois d’Août j’ai contracté une grosse angine qui m’a  cloué au lit avec une fièvre de cheval, ceci, quatre jours consécutifs… Heureusement mes braves bailleresses se sont bien occupées de moi. Cela m’a valu une semaine d’arrêt. En fait, j’étais bien frustré d’interrompre mon apprentissage … Quand la fièvre a commencé à baisser, je me suis mis à lire « Autant en emporte le Vent » , un pavé que j’ai lu en à peine une semaine tellement  j’étais complètement happé par la lecture et subjugué par la forte personnalité de l’héroïne Scarlett O Hara … Quelques mois plus tard j’avais pu aller voir le film de 1938 remastérisé avec Clark Gable, Vivian Legh et Olivia de Havilland … Une merveille !...

Je me souviens aussi d’être allé au cinéma Boulevard du Maréchal Leclerc  à Caen, voir « Bulitt » avec Steve McQueen … film marqué par l’impressionnante course poursuite de puissantes voitures américaines dans les rues de San Francisco : Ford Mustang du film, Ford Capri modèle sport très prisé en Europe à la fin de ces années soixante et Ford Anglia pour me véhiculer … Décidément,  j’étais bien dans mon « Ford » intérieur à cette époque.
 

L’automne arriva, à cette période nous finissions nos exercices en extérieurs, devant notre grand atelier, sortes de petites maisons ou plutôt de cellules … je revois le « petit » André courir sur le faîte de ses murs de parpaings à 2, 80 du sol faisant le tour de sa construction  et, avec une grande agilité, sautant par dessus les baies qui attendaient leurs linteaux en béton armé…

Avant cela, nous avions fait des exercices de limousinerie, taillant des moellons que nous assemblions en mur. Même si je n’étais pas des plus adroits à la taille des pierres, j’avais adoré ce type de travail au « têtu à panes » … J’aimais particulièrement exécuter les différents appareillages en briques, très usités en construction traditionnelle dans le nord de l’hexagone.

Puis arriva le mois de novembre, le dernier du stage puis, à la fin de celui-ci, la semaine de l’examen… Cette fois, nous étions vraiment livrés à nous même, c’était chacun pour soi… Ce dernier lundi, on nous remit les plans de notre exercice qui associaient un petit panel des techniques apprises les mois précédents : Un mur avec appareillage à l’anglaise en briques avec, retour en parpaings, cloisons internes en briques creuses, linteaux armés, dont un sur poteaux en béton à coffrer et armer. Certaines parties de la construction étaient à enduire au mortier fin. La consigne était de peaufiner les arêtes et bien présenter les feuillures en respectant les cotes au millimètre près. En fin de semaine les deux dernières matinées étaient consacrées à la théorie avec étude de plans, réalisation de plans simples puis questions de techniques et de sécurité.
 

Enfin le 28 Novembre au matin nous fûmes réunis pour l’annonce des résultats, les juges examinateurs étant passés la veille pour évaluer nos ouvrages …  En fait, victoire ! Tous, avions obtenu notre CAP de maçon…

Personnellement j’étais fier car j’étais major de la promotion, deuxième en pratique, premier en théorie et premier en sécurité…
 

Le 30 Novembre, ayant remercié mes braves logeuses, je chargeais ma vieille Anglia pour rentrer à Saint Martin … G. D. le directeur de l’institut avait besoin d’urgence d’éducateurs, et comptait sur ma présence immédiate… Moi, qui escomptait faire un à deux ans de chantiers pour me faire la main, j’étais tenu de réintégrer des lieux qui bien sûr, m’étaient chers, mais hélas, bien avant la date que je m’étais fixée …

Jane Birkin et Serge Gainsbourg - Woodstock - De Gaulle - Concorde... Les aléas du "progrès", 1 an après mai 1968...Jane Birkin et Serge Gainsbourg - Woodstock - De Gaulle - Concorde... Les aléas du "progrès", 1 an après mai 1968...Jane Birkin et Serge Gainsbourg - Woodstock - De Gaulle - Concorde... Les aléas du "progrès", 1 an après mai 1968...
Jane Birkin et Serge Gainsbourg - Woodstock - De Gaulle - Concorde... Les aléas du "progrès", 1 an après mai 1968...

Jane Birkin et Serge Gainsbourg - Woodstock - De Gaulle - Concorde... Les aléas du "progrès", 1 an après mai 1968...

Quelques faits et événements ayant ponctué l'année 1969 appelée aussi année érotique...

  • 2 janvier 1969 : 21 prêtres se rassemblent à Paris et revendiquent le droit de travailler et de se marier

  • 6 janvier 1969 : La France décrète l'embargo militaire sur Israël.

  • 8 janvier 1969 : 14 membres du Front de la libération de la Bretagne sont déférés devant la Cour de sûreté de l’État.

  • 18 janvier 1969 : les différents belligérants du Vietnam (Américains, Nord-Vietnamiens,et membres du front de libération nationale) se réunissent à Paris pour parler de paix.

  • 9 février 1969 : le Boing 747 réalise son vol inaugural. Il est alors le plus gros avion de transport de personnes.

  • 26 février 1969 : le film Z, de Costa Gravas, avec Yves Montand, sort sur les écrans. Il dénonce la dictature des colonels en place en Grèce.

  • 26 février 1969 : Fiat achète Lancia et Ferrari.

  • 28 février 1969 : Rungis remplace les halles exiguës et peu commode en raison du trafic automobile.

  • 3 mars 1969 : incidents entre soldats chinois et russes, le long de la frontière entre ces deux nations.

  • 20 mars 1969 : l'échographie est régularisée et remboursée pour les femmes dont la grossesse est suivie au sein d'un hôpital.

  • 1er avril 1969 : grèves à EDF, le courant est coupé.

  • 15 avril 1969 : afin d'accélérer la construction d'autoroutes, des concessions vont être confiées à des sociétés privées.

  • 16 avril 1969: les commerçants en colère obtiennent une exonération de taxe pour les plus modestes et une refonte de l'assurance des travailleurs indépendants.

  • 25 avril-12mai 1969 : les ouvriers des cokeries lorraines sont en grève.

  • 27 avril 1969 : le référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat est repoussé par les français. De Gaulle annonce sa démission le soir même.

  • 26 mai 1969 : la comédie musicale américaine « Hair » remporte un immense succès à Paris.

  • 29 mai 1969: l'Assemblée nationale vote la quatrième semaine de congés payés.

  • 1 juin 1969 : Henri Charrière présente son livre « Papillon » .L'ancien bagnard a écrit un best-seller.

  • 2 juin 1969 : accusé de dopage, le cycliste Eddy Mercks est exclu du Tour d'Italie.

  • 2 Juin 1969 : la « rumeur » d'Orléans accuse des commerçants juifs . Bien qu'aucune disparition n'ait été signalée, on parle de « traite des Blanches » en direction du Proche-Orient.

  • 15 juin 1969 : bien que les Français aient rejeté le gaullisme, au printemps lors du référendum, ils élisent Georges Pompidou à la présidence de la République.

  • 6 Juillet 1969 : une tempête souffle sur l'ouest de la France. 26 personnes sont tuées.

  • 6 Juillet 1969 : Jane Berkin et Serge Gainsbourg chantent : « Je t'aime... moi non plus »

  • 11 juillet 1969 : la gauche non-communiste se rassemble et créée le Parti socialiste.

  • 21 Juillet 1969 : Neil Armstrong (États-Unis) est le premier homme à marcher sur la lune.

  • 8 août 1969 : le Franc est dévalué de 12%.

  • 18 août 1969 : un bateau de promenade coule sur le lac Léman. 12 personnes se noient.

  • 1er septembre 1969 : le colonel Kadhafi prend le pouvoir en Lybie.

  • 8 septembre 1969 : Les cours sont supprimés le samedi après-midi dans les écoles primaires.

  • 16 septembre 1969 : les États-Unis annoncent le retrait progressif de leurs troupes armées au Vietnam.

  • 25 septembre 1969 : une enseignante marseillaise se suicide. Elle est accusée de détournement de mineur sur un de ses élèves.

  • 1er octobre 1969 : le Concorde franchit pour la première fois le mur du son.

  • Octobre 1969 : aux États-Unis, les manifestations contre la guerre au Vietnam se multiplient. Les premiers soldats qui reviennent sont traumatisés.

  • 21 octobre 1969 : Willy Brandt devient chancelier d'Allemagne.

  • 13 décembre 1969 : le deuxième sous-marin nucléaire français Le Terrible est lancé à Cherbourg.

  • 16 décembre 1969 : les ouvriers de Renault testent un nouveau système d'actionnariat : la participation.

  • 19 décembre 1969 : les députés instaurent le SMIC à la place de SMIG. "C" comme croissance.

  • 26 décembre 1969 : les Français pourront faire des économies et acheter leur logement avec l'aide de l’État grâce à la création des plans épargne logement. (PEL)

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M
C'était une année fabuleuse pour toi, moi aussi je suis passée par la FPA mais à Paris, je n'ai jamais retrouvé mon diplôme, égaré je ne sais où, il m'a fait défaut lorsque la DASS a demandé tous les diplômes à St-Martin. Cela n'a pas été un problème car j'avais de beaux certificats de travail par mes anciens employeurs. et pour G.D. notre directeur, les diplômes ne l'intéressaient pas mais la qualité du travail. Bisous à tous.
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M
On rencontre sa destinée Souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter ( J. de La Fontaine, L'horoscope.)
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C
Très bel article, très intéressant et bien écrit. A bientôt. Bises
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C
nous trouvons toujours que le temps de notre jeunesse, c'était le bon temps ! <br /> pas toujours facile pourtant ... mais quand on est jeune, on s'adapte facilement aux aléas de la vie <br /> pendant que tu maçonnais, je faisais des pilules ... en stage de pharmacie !<br /> amitié .
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D
Tes souvenirs sont étonnants par leur précision, bravo
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E
En 1969 j'avais douze ans, mais je me souviens bien de l'époque. Après 1968 et l'occupation de l'usine avec mes parents à Lyon (il n'y avait pas d'école), j'ai participé, malgré mon jeune âge, à bon nombre de manifestations contre la guerre du Vietnam. Dans mes boîtes de photos, sur une photo, je suis habillée en vietnamienne, dans une fête populaire, en solidarité avec le peuple vietnamien. Chez moi il y a toujours eu une culture de paix et je remercie mes grands-parents et parents de m'avoir fait grandir dans cet état d'esprit. Ta période de stagiaire est bien racontée, elle me rappelle également la mienne, en centre AFPA, à Lyon puis à Créteil. On a grand plaisir à te lire. Continue.
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Profil


FARFADET 86
Sexe : Homme
À propos : Retraités à Mirebeau* (Vienne), depuis janvier 2005, avec mon épouse, nous étions accompagnateurs de personnes handicapées mentales, ceci pendant 40 ans, dans un Foyer de Vie, en Haute Normandie.

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