Du littérateur au lecteur... dépressions... impressions...
“Si je n’écris pas, je ne vois rien, je suis vide”
- Jetant ses maux on crée une dépression... jetant des mots on crée une 'impression faite de "pleins" et de "déliés" ...
"On ne s'améliore pas en se racontant. Mais on s'améliore en racontant le monde".
- le Monde et Moi ne font qu'Un... Il y a de l'Univers en moi et l' Univers me contient avec les Autres...
"Nous sommes entrés dans l'ère de l'insignifiance".
- Alors là ... il faut considérer où conduit, assez souvent, l'élitisme ...
"Nous avons besoin de penser ensemble pour avancer dans ce monde, d'imaginer une idéologie"
- Oui, les pensées les idées ne nous appartiennent pas, elles nous "frôlent" parfois alors c'est bien de penser en commun comme pour tous "transports" surtout ceux de joies...
"J'aimerais titiller le lecteur, l'inquiéter, lui donner à sentir que les frontières entre le bien et le mal sont floues, ni inamovibles ni très solides, et qu'il y a danger à s'endormir sur ses croyances, ses petites frilosités."
- Manichéisme haï aujourd'hui a pourtant eu ses adeptes... (Cathares et hérésies...) mais le "mal" n'est qu'un "bien" qui n'est plus à sa place ... Il est aussi vrai que le mal a sa mission ... celle de nous obliger à le combattre mieux, à le transformer ...
"Le temps n'existe pas en littérature, pas plus que la perfection. Le roman change avec le monde qui bouge. J'essaie de bouger avec lui".
- Mobilité de l'esprit va de concert avec le temps qui transforme autant qu'avec l'espace qui accueille ses métamorphoses...
« Je suis convaincu que la littérature exige une pratique radicale, une solitude parfois insupportable. Question de vieilles vertus et d'âpre discipline ! »
- Oui c'est la rencontre avec soi et ce n'est pas toujours agréable surtout quand elle nous renvoi à nos comportements qui sont souvent identiques à ceux des autres et que nous n'apprécions pas ... En quoi serions-nous différents ?...
Parce que nous sommes tous des êtres différents, ce n'est pas la différence qui fait peur mais ce qu'elle comporte de stigmatisant dans le regard d'autrui et que la conscience. qu'il en a, juge "hors norme"... Il y a toujours « le premier regard »... C'est la connaissance de la situation qui change notre jugement. Qu'on ne se voile pas la face... Le handicap quel qu'il soit, le plus souvent, se remarque d'emblée, on ne peut le nier ni l'éradiquer, par contre, celui ou celle qu'il touche, peut en faire sa force de vie et aussi une singularité qui apporte cette belle part d'originalité créatrice et, en ce sens, les enfants et les adultes affectés du syndrome de la trisomie 21 sont toujours créatifs et par nature adorablement sociaux. Pour résumer : ils sont Joie de vivre !...
Milieu hostile...
"Nous sommes tous des êtres en perdition ou potentiellement appelé à dépérir et à se fourvoyer dans les impasses de l'existence aux frontières de l'abject. Ainsi est l'âme humaine..."
Mais évoluerions-nous dans un monde tout lisse ?
Le mal, le mal être, n'ont-il leur mission ?
Que serait le beau sans le laid ?
Que serait la lumière sans les ténèbres ?
Que serait la palette du peintre sans la lumière et l'ombre ?
Que serait la profondeur de nos pensées sans leurs contradictions ?
Que serait la Vie sans ses Éléments en polarité ?
Que saurions-nous de la joie sans avoir connu la tristesse ?
Que saurions-nous de l'Amour sans avoir connu de dépits …
En demeure cette terrible question : est-ce une obligation de souffrir ?
Parlant d'âme, de ses désirs et passions... quel sens donner à la souffrance quand nous n'avons notre contentement et que les pires envies nous tenaillent ?
Alors oui, nous vivons parfois, peut-être trop souvent, en quelque « milieu hostile » mais il n'y a que notre engagement personnel dans la vie pour la rendre belle puis notre volonté d'aimer pour la rendre joyeuse …