En voilà assez, ce n'est pas une question de chauvinisme ou de fierté nationale exacerbée, mais là, à force de réformer notre école et les programmes scolaires, ce sont les matières fondamentales à partir des rudiments de la Connaissance liés à notre langue et à l'histoire de notre nation, auxquelles on porte atteinte sans vergogne, décidant qu'une foultitude de notions et de pages doivent impérativement passer à la trappe, occultant arbitrairement leurs contenus jugés tout à fait accessoire et sans réelle importance.
Français, Littérature française et universelle, histoire de cette dernière, Histoire de France et du Monde qu'il faut thématiser et non apprendre en suivant la raison chronologique sont passés à la moulinette des réformes par des têtes pensantes qui font des choix abruptes et tout à fait incongrus, occultant ci, raccourcissant ça, passant outre ceci, ignorant cela. Superflus du savoir, passons, il n'y a rien à apprendre d'intéressant !
Il faut arrêter ce massacre ! Au-delà des racines civilisatrices que, de la sorte, nous nions de plus en plus, c'est les sens de nos formes pensées, du raisonnement sain, des équilibres moraux qu'on évince ainsi du cursus scolaire élémentaire et secondaire !... Pire que le niveau intellectuel de nos chers têtes blondes et brunes, c'est leur sens moral et même leur santé mentales que nous mettons à mal, en faisant ces découpes à fort tronçonnage dans le fructueux foisonnement culturel que porte notre belle langue et notre riche passé historique.
Oui, vocabulaire, grammaire, narration, dissertation, rhétorique, dialectique sont indispensables à la formation du jugement, sain et libre à la fois, de nos écoliers, futurs citoyens qui devront à leur tour : choisir, énoncer, formuler, développer, annoncer, enseigner, orienter, diriger, sinon les autres mais, avant, eux-mêmes, à travers les méandres d'une existence qui sollicite de plus en plus les compétences de chacun et où chacun doit savoir répondre en véritable connaissance de cause, librement, et non en « pion » servile, formaté, obéissant, contraint.
Quand est-ce que l'on aura le courage de prendre les bonnes décisions, d'imposer la juste et bénéfique autorité ? D'abord dans nos écoles de la République où, franchissant la porte d'entrée, tous les élèves devront déjà déposer leurs smartphones qui n'ont rien à faire dans leur vie scolaire, où l'on exigera le respect des maîtres et des profs, où l'on évincera définitivement, l'incivilité, le manque de respect aux personnes et où l'on parlera et écrira correctement notre langue, où l'on apprendra rigoureusement, dans l'ordre, dans le détail et suivant leur opportunité logique, la suite des événements historiques qui ont fait la France que nous habitons aujourd'hui, une France hautement édifiée culturellement, artistiquement, socialement et politiquement, grâce au concours et aux dons de soi, d'hommes et de femmes exceptionnels, personnages dont on est surtout en droit de ne jamais ignorer le nom, l’œuvre et aussi le sacrifice !
Aux adultes d'être les modèles et à nos enfants de s'en inspirer quand ces modèles sont justes, nobles, bienfaisants, déterminés au sens le plus élevé et libre qu'il soit !
Enseignants et Parents se doivent d'être les Référents autant que les Garants de notre Culture ! Qu'on se le dise et, maintenant qu'on l'exige sans le moindre atermoiement !...