Oui, faudrait mettre une sourdine... ça décoiffe... et nous, ça nous laisse coi... mais surtout pas d'admiration...
Il y avait une fois,
Quoi, quoi, quoi ?
Un président, en sa tour,
Aux idées de gros balourd,
Aux multiples éclats de voix,
Qui ma foi,
Sans être comique,
Séduisit une drôle de clique
Et soufflant dans sa Trumpette
Il n'en sortait vraiment rien
L’Amérique, pas à la fête,
Interpellait ce Numéro Un...
{Refrain 1:}
Oh ! dis, shérif Oh ! joue moi-z-en,
D'la Trumpette,
D'la Trumpette !
Comme ce doit être amusant
Joue moi-z-en, Oh ! dis joue moi-z-en !
Il s'excusait en lui disant
D'un air bête,
Je l' regrette,
Mais j'n'en joue pas, j' vais t' dir' pourquoi :
Je suis un Trumpette en bois.
Elle essayait parfois
Quoi, quoi, quoi ?
De l' charmer, de l' griser...
L'ayant tôt plébiscité,
Elle espérait je crois
Quoi, quoi, quoi ?
Qu'enflammé de désir,
Il voudrait lui fair' plaisir,
Mais comme un p'tit égoïste,
Il la faisait mousser...
Par vils propos, qu'c'est triste,
Le Trumpette était bouché...
{Refrain 2:}
Oh ! dis, shérif Oh ! joue moi-z-en
D'la Trumpette,
D'la Trumpette !
Comme ce doit être séduisant
Joue moi-z-en, Oh ! dis joue moi-z-en !
Il s'excusait en maugréant,
D'un air bête,
Je l'regrette.
Mais j'n'en joue pas j' vais t' dir' pourquoi :
Je suis l'trumpette d'vot'choix.
Tout là bas j'aperçois
Quoi, quoi, quoi ?
Cette bell' dam' qui, dans l' fond,
Ne rit plus de la chanson...
Voté, elle a pour toi,
Toi, Toi, Toi !
Avec toi on sera bien...
Mais d'la trumpette ne sort rien...
Ce à quoi il se prête,
En faisant taratata,
Mesures infâmes, décrète,
En l’État bien raplapla...
{Refrain 3:}
Oh ! dis, shérif, Oh ! Joue moi-z-en
D'la Trumpette,
D'la Trumpette !
Tu n' m'en joues plus, que c'est navrant,
Joue moi-z-en, Oh ! dis joue moi-z-en !
Il vocifère en s’écriant :
Moi je pète !
Moi je pète !
Volontairement dans la soie,
J'suis Trumpette sans foi ni loi !...
Farfatrumpette.*
* En la circonstance, j'ai un peu retouché les paroles de cette composition entrainante... ici, consternante, s'agissant du personnage ...
Cette chanson de Lucien Boyer et Vincent Scotto, créée en 1924 , mes parents la serinait pour mon grand plaisir, elle fut aussi chantée par Bourvil puis par les Charlots....