Oh, j’chuis tchomme teurtou, j’aimions ben les bêtes moé ; de chto faict y’en acceptaïe ben zaussi l’turbin et lou d’sappoinntment tchi va zaveck’ …Tautefouè, faut zou conviendr’, peurmi t’chou qu'o nombere de tcho d’sappouintment yen a t’cho sont franchment d’sagréabïe, vu qu’fau zou subir teurtou à tchaque jour dl’anneu …
Peur vous dir’, tchaque jour qu’o vint, y ramassaïe d’au jexcroumment d’not matchurin à moustache, j’les fourrons dans un tcho pochon avant d’les vidaye au zordûres, rin d’pius natchourell n’est-c’pouint… Mais l’peurblème, olé tch’à Mirebya, lz’avions zaussi ine tcho colounie d’au pigons tchi chient peurtou sur nos touhèts, nos fassad’es, et nos teurtouèrs … O l’en est t’oune tchalamitaïe si ben qu’nos rualles l’sont t’cho keurpies d’marde … Olé t’ine veritabye infectxion !...
Nous zaut’ yen avions ben trèz’à tchattrere coup’ye d’au ch’teux cheurmants voulatyles, que l’son vnus s’install’ ou not’ débordh de touhèt, au l’vant pi zau couchiant ; ok’ qu’si vous peurfeuré, tchoté djeurdin et tchoté rualle… D’sous leur nidaïe, joust’a picte, olé tout beurbouillassé dl’eur dédjjeucxion, si tant eye, tchi zou douè sautaïe au mouins djeu march's d’au zeskalier ou ben d’en rdeuscendr' d’iau teurtouèr peur point r’massaïe d’sous l’sabiats, de tcholle marde …
Oh, you sais c’quo vous diraïe, touè, l’feurfadet, t’a tcha faïre tchomme peur ton matchurin et r’massaïe tchou crottin tchaque jour d’anneu …
Bah tin pardi, j’va cor ou sortyr t’challe balouyett pi l’ramass’miettes itou, apeur lau ptchit tchollation d’la mâtine pi neurttoyer nos zabords teurtou...
Y va vou zou dir’, mon seille, i lou zou ballaïe ine seul fouès peur seumaïne … Nout’ deumeurr, alé situaïe sur cht’o boulvard you tcho pass pien tachllé zautos et dau tchamions teurtou, tchi nous pollutionnent l’envirounement, l’faisant s’envoleye pien d’châltés … aveck lau tchargeurments d’païlle olé ben pir ‘entchor, y vos z’ou dis pas …
Maïe r’veunon zou à t’cho pigons … Bounne djens ! Olé point qu’cheu nous, qu’o z’y poutreurffient l’zenvirounement , tchar y’en a pien peurtou djan la tchommune t’chou t’autourr et deurdant itou … Mir ebya, tchomme vos l’zavé piu l’ire, olé sur ine taumuche si ben tcho touhèts ols’ont d’extra oubservatouères peur tout’ché djallinaïces emplumaïes tchi appeurcient d’vouère l’zoorhizon…
Ol’z’ont ben tentaïe dou z’en râbiâtter tcheuk’zin ( vouè lz’artickl ) maïe olé peïne peurdu , tau penses ben, t’chau zemplumaïe là, eulle s’ont teurtou à seurh’produaïre si bin, k’tou l’moyiens d’en élimminaïe, ol’ seurrh veurment à rin . Itou peur lou z’en chassaïe mêime aveck tcho fauckons, y r’veunon zaussitôt ou ben, l’sd’éplacions de tcheque zarpents peur squatter l’voisinnage din n’autr couté. Djère, z’avons ben cor l’rnoter, tchalle ficchus pigons !…
Z’allez m’dir’ : « tau march ben dans la marde et ch’tapporte dau bounheurrh » , j’veux ben maïe d’pi l’temps, qu’o zou badzingue deurdant, y peu ben vou assuraïe tch’o l’en a rin changeaïe d’not fourtuhne ou d’not infortchune… Peur z’ête y’in pigon, t’cha, olé ben cor vite arrivaïe… itou peur nous ploumaïe, olé bin pu souvent t’cha not’ tourr’ … Olé bin la raison tchi faict qu’o l’e pien d’plumaïe, ink tot nos rualles d’not villagh …
Vou zou voyez teurtou, combin y’ai teurmper ma plumaïe peur vos z’écrïr tché lign’s’ là, ben mieux aveck t’chall encr’, t’chaveck t’cho marde d’au pigon …
L’père Auquet… qui s’mârre ben …y vou l’dis moué …
TRADUCTION :
Comme beaucoup de personnes en ce bas monde, j’aime bien les animaux et donc accepte forcément les servitudes et les désagréments qui vont avec.
Toutefois, il faut convenir que parmi ces désagréments s’il en est qui sont contraignants, d’autres sont franchement désagréables quand on est tenu à les subir au quotidien et en grande quantité …
Par exemple, tous les jours je ramasse les excréments de la litière de mon chat que je mets d’abord dans un petit sac papier avant de les jeter à la poubelle… rien de plus normal hein !...
Le problème, c’est qu’à Mirebeau, nous avons une grosse colonie de pigeons qui maculent de leurs excréments, nos toitures, en pignon, en rive, le haut de nos murs et surtout nos trottoirs. De ce fait, dans la plus part de nos rues, ce n’est vraiment pas ragoûtant …
Nous en avons bien quatre couples, de ces charmant volatiles, lesquels, ont squatté notre débord de toit à l’Est et à l’Ouest, c'est-à-dire côté jardin et côté rue … Sous leur demeure, en à pic, c’est jonché de fientes, au point que pour aller à notre cave je dois sauter deux marches et descendre du trottoir pour ne pas maculer mes semelles de caca d’oiseau …
Vous me direz, Farfadet, t’as qu’à faire comme pour ton brave matou, ramasser ces fientes chaque jour …
C’est vrai ça, je devrais sortir avec ma balayette et ma petite pelle tous les matins après le petit déjeuner et nettoyer mes abords.
Bon, je vais vous dire, mon pas de porte, je le balaie une fois par semaine et c’est déjà pas mal. Notre maison est située en bordure d’un boulevard où il y a gros de circulation (surtout des camions) eux aussi, me pourrissent pas mal l’environnement avec tout ce qu’ils font voler sur leur passage, les pires sont les transporteurs de paille… je ne vous raconte pas…
Mais, revenons à nos pigeons … hélas, il n’y a pas que chez moi qu’ils pourrissent les abords car ils sont présents, non seulement à la périphérie mais, aussi, dans le centre de la localité …
Mirebeau, comme vous l’avez pu lire, est sur une colline et tous les toits constituent d’excellents miradors pour la gente ailée et particulièrement pour les pigeons, qui aiment voir loin à l’horizon …
Il y a bien eu des tentatives pour en réduire le nombre (voir article) mais c’est peine perdue, car ces emplumés là, se reproduisent si vite que les moyens mis en œuvre pour en exterminer le surplus sont obsolètes… Les chasser, est également inefficace, même en faisant intervenir quelques faucons car ils reviennent presque aussitôt à leur port d’attache ou bien se déplacent de quelques centaines de mètres et vont squatter un nouveau quartier … En tous cas, nous, avons toujours les nôtres …
Vous me direz marcher dans la m…. , ça porte bonheur … Je veux bien, mais depuis le temps qu’on piétine dedans, je peux vous assurer que rien de notre fortune ou infortune n’a changé … quant à être pigeon, si l’on n’y prend garde, on le serait assez souvent, ne pensez-vous pas ?... plumé on l’est aussi … c’est d’ailleurs pour ça qu’il y a tant de plumes perdues sur nos passages ruraux…
Vous voyez, j’avais une bonne raison pour la prendre, la plume… à tremper dans l’encre de préférence à la fiente !…
Le père au quai* qui se marre … Ara qui rit …quoi !....
* Oui je suis un vrai boute-en-train … je sais …
- Depuis notre jardin, sur le toit d'une maison voisine, à la fin de l'hiver dernier...
- L'article extrait de la nouvelle république de ce dernier mardi ...
- Rue de la Fiente !... (aujourd'hui)
- Sur un toit près de la Mairie ...(aujourd'hui)
Lien vers "C'est la qu'on cause" du blog et de la communauté de l'ami MOÂ :
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