Chauvinisme ?... Patriotisme ?... Amour de son pays tout simplement …
Aujourd’hui jour de fête nationale quoi de plus naturel que d’avoir une pensée pour la Mère Patrie …
Oui, je n’ai pas honte à l’avouer, j’aime profondément notre France et donc ma France…Comme citoyen, je lui appartiens et réciproquement elle fait partie de moi …
Si mon propos dérange, eh bien tant pis !...
France à la si longue histoire parsemée de grandeurs et parfois de décadence … Conquérante, tapageuse, tumultueuse, rebelle mais aussi fidèle à son passé glorieux, reconnaissante envers tous ceux et toutes celles qui ont forgé sa forte personnalité … Respectueuses de ses institutions républicaines, patrie de la Liberté et des droits de l’homme et,n’oublions surtout pas, des devoirs que chacun se doit de lui rendre en retour …
Quoi que l’on dise d’elle, La France est vertueuse, comme fille aînée des nations libres reconnaissant le droit aux peuples à disposer d’eux-mêmes… Merveilleux héritage constitué aux cours des siècles au prix fort en conséquence du sang coulé, des constants sacrifices de ses enfants, de ses erreurs et des ses blessures...
Alors regardant à la télé ce matin le grand défilé du 14 Juillet sur les Champs Elysée, j’ai eu les larmes aux yeux, voyant ces troupes de jeunes gens encadrés des ténors, cadets cadettes de la nation, porte-drapeaux d’une humanité à venir... Non, ce n’était pas un défilé de va-t-en-guerre, constitué de soldats arrogants et furieux, mais des rangs bien ordonnés d’hommes et de femmes, portant fièrement l’uniforme de leurs corps, respectueux des traditions qui ont fait la gloire nos aïeux et, dans leur tenue impeccable, les nobles représentants de l’ordre républicain, né douloureusement, il y a un peu plus de deux siècles …
Quand les Petits Chanteurs à la Croix de Bois ont entonné l’Ode à la Joie du Divin Beethoven, ode devenue, Hymne Européen… alors là, mon cœur s’est serré fort et les larmes ont coulé. France tu es digne d’être Nation Européenne !
Oui cela semblera à certain bien planplan, mièvre … qu’importe ce qu’ils pensent … Un jour se dire, ayant le visage de la France bien en face de soi et la fixant droit dans les yeux : Fille des nations, je suis ton enfant, et donc, je suis fier d’être Français ceci sans gloriole affirmée, conscient tout simplement d’appartenir à un peuple parmi les peuples c’est aussi une merveilleuse révélation concernant sa propre réalité identitaire …
Ai-je besoin de vous décrire tous ces magnifiques paysages si variés, ai-je besoin de vous énumérer les splendeurs de son immense patrimoine, dois-je vous conter ses ancestrales valeurs cultivées dans ses traditions où la famille, l’amitié, et la solidarité, constituent le noyau central, la foi dans ses œuvres, son engagement dans les quêtes, ses paris sur l’avenir et enfin, son ouverture, sa générosité envers les autres nations ?… Non point, vous savez tout déjà … Donc pas de cocorico impromptu mais un cri du cœur a jailli : France, ma France je t’aime !
Pour finir, trouvez ici les paroles de cette magnifique chanson de Jean Ferrat dont j’aime la magnifique voix chaude. Certainement l’une des plus belle chanson en hommage à notre respectable et belle nation :
Paroles et Musique: Jean Ferrat 1969
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine
Je n'en finirais pas d'écrire ta chanson
Ma France
Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche
Quelque chose dans l'air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
Ma France
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle dont monsieur Thiers a dit qu'on la fusille
Ma France
Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes
Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu'il est temps que le malheur succombe
Ma France
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l'histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs
Ma France
Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
Du journal que l'on vend le matin d'un dimanche
A l'affiche qu'on colle au mur du lendemain
Ma France
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles
Ma France