Rêve Ailé
Regarder dehors
Comme chaque matin …
Se demander alors
Si c’est tour de lutin…
Est-ce bien là un sort
Ou un coup du destin ;
Ca fait l’effet d’un ressort
De voir ce galopin !
Il voulait te surprendre,
Il connaissait ton cœur,
Il est venu t’attendre
Au partage du bonheur.
Il a su te surprendre
Dans l’enclos de son cœur,
Fidèle pour y tendre
L’encolure douce du bonheur.
Toi, ma fille Charlotte,
Joliment prénommée,
Le destin dans sa hotte
Comme à sa bien-aimée,
Fit don de la Nature,
Immense panorama
D’amour aux Créatures
En grand Galop Rama !
Il suffisait d’entendre,
D’entendre et écouter,
Chercher sans le surprendre
Pour le voir arriver…
Il suffisait d’attendre,
D’attendre et patienter
Pour le voir fondre et fendre
Les herbes hautes de son Pré.
Des ailes sous les sabots
Et du feu dans le sang
Pas besoin d’être « cabot »
Pour vivre passionnément…
Virevoltent les crinières
Dans le vent de l’Automne ;
Erigée en bannière
Leur liberté étonne !
Il voulait te surprendre,
Il connaissait ton cœur,
Il est venu t’attendre
Au partage du bonheur.
Il a su te surprendre
Dans l’enclos de son cœur,
Fidèle pour y tendre
L’encolure douce du bonheur.
Ecumer les chemins
Des routes incertaines
Et même passer la main
Au travers des mitaines…
Pour mieux tirer la longe,
Ressaisir les rênes,
Et contre ce qu’il ronge
Vivre dans son haleine !
Il suffisait d’entendre,
D’entendre et écouter,
Chercher sans le surprendre
Pour le voir arriver…
Il suffisait d’attendre,
D’attendre et patienter
Pour le voir fondre et fendre
Les herbes hautes de son Pré.
Les voies de l’existence,
Comme celles sur terre,
Suivies avec constance
Gardent tout leur mystère…
Aujourd’hui en confiance,
Fuyant le monde austère,
Avec Lui tu t’élances
Jusqu’aux plus hautes sphères !
Il voulait te surprendre,
Il connaissait ton cœur,
Il est venu t’attendre
Au partage du bonheur.
Il a su te surprendre
Dans l’enclos de son cœur,
Fidèle pour y tendre
L’encolure douce du bonheur.
Jaillissant du Ciel
Dans un déluge de feu,
Pégase providentiel
Jouant les amoureux…
Parvient jusqu’en ta Vie,
Souffle sur tes études
Et te voilà ravie
De rompre ta solitude !
Il suffisait d’entendre,
D’entendre et écouter,
Chercher sans le surprendre
Pour le voir arriver…;
Il suffisait d’attendre,
D’attendre et patienter
Pour le voir fondre et fendre
Les herbes hautes de son Pré.
Il n’y pas d’Amour
Qui ne soit infini…
Il ne naît pas un Jour
Sans que meurt une Nuit…
Quand l’âme se libère,
Se crée un nouveau lien,
La voici qui vénère
L’aura d’un doux Julien !
Il voulait te surprendre,
Il connaissait ton cœur,
Il est venu t’attendre
Au partage du bonheur.
Il a su te surprendre
Dans l’enclos de son cœur,
Fidèle pour y tendre
L’encolure douce du bonheur.
ROUGE : Voix de Femmes
BLEU : Voix d'Hommes
Air de « S’il suffisait d’aimer »
Interprète : Céline Dion
Musique : Jean-Jacques Goldman
Texte original :
Patrice Lucquiaud
Lien vers Blog de Charlotte : charlimagine.over-blog.com/