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Le Mirebalais Indépendant

La Vie d'ici et d'ailleurs - Patrimoine : d'hier à aujourd'hui, un monde riche de son passé, a forcément un Avenir ...

Publié le par FARFADET 86
Avant la Vie ? Après la Mort ?...

Il ne s’agit pas ici de tomber dans le morbide mais d’aborder la plus brûlante question qu’un être humain se pose dès qu’il a conscience de son éphémère existence, celle traitant de sa disparition irrévocable de ce plan terrestre, que l’on désigne par la mort.
Abordant ce sujet il n’aura de contenu juste que si on ne le sépare pas de ce qui se situe aux antipodes, à savoir la naissance…
En toute logique notre existence, ici bas est limitée par ces deux jalons : Naissance et Mort…

Il en demeure que ce qui précède la vie, en deçà de la procréation physique et, ce qui s’ensuit après disparition physique de notre Être, reste totalement inconnu de nous …
Qu’en est-il de notre Être avant la conception/naissance et après notre mort, voilà une question à laquelle on ne peut pas répondre si l’on a recours qu’à l’ensemble des connaissances liées à tout ce qui a été recensé par les sciences s’intéressant à notre monde et univers physique. Seules les religions apportent des réponses basées sur des données tenant de la spéculation et engageant nos croyances …

Face à cette situation notre esprit cartésien ne doit pouvoir se contenter de réponses approximatives bâties sur l’imaginaire pas plus qu’il n’a satisfaction en constatant qu’à un moment nous apparaissons au monde et à un autre nous en disparaissons après nous être manifesté comme être vivant sur terre, le temps qu’il nous a été donné de vivre.

Comment ce germe infime des origines est devenu embryon, puis fœtus, puis nouveau né, enfant adolescent, adulte, et vieillard, se métamorphosant sans cesse physiquement psychiquement et mentalement jusqu’à sa dissolution par delà la mort ? Voilà une question troublante qu’on ne peut pas traiter en totalité qu’à partir des seules données de la science ne s’intéressant qu’au monde des apparences …

La personne humaine s’étant manifestée sur le plan physique avec ses pensées, ses émotions et ses agissements, et dont, à cette phase ultime de son existence, vous ensevelissez avec tristesse et chagrin sa dépouille, vous savez que plus jamais, vous n’entendrez le son de sa voix, la verrez rire, pleurer, œuvrer à toutes le tâches de son quotidien qu’elle accomplissait en toute bonne conscience pour le bien d’autrui et son bien propre. Cet être cher que vous appréciez et aimiez tant, a disparu à tout jamais… et ça, vous, nous, ne pouvons que l’accepter sachant aussi, qu’immanquablement, à un moment dont nous ignorons la date, notre tour viendra, où nous disparaîtrons également de ce plan de la vie terrestre.

Hommes et Femmes de cette terre encore vivant ici bas, aurez-vous un jour ce soupçon d’humilité vous faisant reconnaître qu’au delà de toutes vos certitudes appuyées à grand renfort de connaissances scientifiques,  vous simples mortels, ne pouvez expliquer à partir de ces seules données du monde physique ce qu’est le mystère de la mort et de son inséparable alter-égo le mystère de la naissance…

Pour l’esprit cartésien que vous vous défendez d’être la notion de génération spontanée au sens d’existences s’autoproduisant en l’absence de toutes formes originelles et de toutes « intentions »  ne peut être acceptable… ce qui revient à dire que l’on ne peut Être et ne plus Être sans véritables raisons…

Le problème est que pour votre, notre esprit cartésien, toutes propositions et explications traitant de la naissance et de la mort ne seront considérées que comme spéculations  intellectuelles renforcées par nos capacités d’imagination nourries et confortées par ce qui relève de la fiction laquelle, de nos jours, connaît un franc succès à travers tous les genres créatifs du domaine des arts et particulièrement celui du cinéma …

Il serait indécent et présomptueux de ma part que de vouloir apporter ici des réponses à ces questions, néanmoins, je pense, en toute honnêteté qu’il faut savoir dépasser le cadre des connaissances habituelles et officielles pour aborder l’ensemble des questions traitant de la naissance et de la mort des êtres vivants sur terre ( Ceci intéresse non seulement ce qui est au niveau de l’humain  mais aussi le règne animal et végétal eux aussi doués de vie  et eux aussi voués à la mort, ceci concernant tous les individus et représentants de chaque espèce )
 
Le vivant de son vivant (excusez pour ce pléonasme) ne peut être expliqué que par le vivant, Le vivant devenu mort, de même que le vivant avant d’être vivant ne peuvent pas s’expliquer uniquement qu’à partir des lois du monde vivant car, les causes envisagées scientifiquement, ne prennent pas en compte la cause de ces causes, à savoir les intentions …
S’agissant de la disparition d’un être cher nous sommes là en présence de ce que nous qualifions comme ineffable pouvant résulter de causes, certes physiques, mais irrecevables au niveau de l’émotionnel et ne cadrant pas avec notre éthique personnelle du moment…

Déjà de ce que nous observons lors de notre passage sur terre, il est dans le domaine du non  tangible bien des aspects à propos de lois dites physiques que nous recensons, qui, manifestés en forces, sont réellement perçues et ressenties, voire mesurées mais absolument pas perceptibles et palpable physiquement. Des forces de gravitation, d’attraction de répulsion etc. existent manifestement mais demeurent invisibles. Il en est que nous maîtrisons, d’autres qui échappent à notre gouverne mais aucune dont on peut arbitrairement, déclencher ou faire cesser la manifestation et dont surtout nous ignorons souvent la véritable nature… ça c’est un point important.
La Science nous renseigne au niveau du quantitatif mais jamais assez au niveau du qualitatif. Elle peut à la rigueur, partiellement fournir des explications au niveau du comment mais est souvent insatisfaisante quand elle doit répondre au pourquoi et est encore plus évasive pour le quoi.
Prenons en pour exemple, l’électricité que nous maîtrisons et même produisons avec grande ingéniosité ; elle nous est un phénomène, en soi, totalement inconnu, même si nous savons ce qui la provoque. S’en servant régulièrement comme source d’énergie nous n’en connaissons absolument pas l’essence véritable, au delà de ce que nous en dit la physique ordinaire …

La force qui transforme la graine en plante, à l’identique de celle qui fait croître et se métamorphoser tous les organismes vivants nous en recensons la manifestation mais ne savons pratiquement rien de sa véritable nature …

Ainsi la dépouille de la personne privée de vie et donc, par nous reconnue comme morte, ne sera plus jamais animée par aucune force pour se redresser, vous adresser la parole, vous prendre dans ses bras, vous livrer ses affects vous faire participer à ses réflexions et partager ses projets. Que reste-t-il de toutes ses manifestations connues comme pensées, sentiments, volontés, ces trois hautes facultés de la nature humaines qui animaient ce corps devenu cadavre, vont-elles se dissoudre avec lui ?
C’est bien cela qui nous afflige, nous peine et dont on doit faire le deuil …

Ceux qui viendraient à penser que ces facultés mentionnées ci avant seraient la production du corps qui maintenant privé de vie va progressivement se décomposer, commettraient une grave erreur mais qui, à l’inverse, penseraient que ces facultés nous étaient perceptibles  parce qu’elles avaient pris corps pour se manifester en tant que personne, seraient alors plus proche de la vérité…

En fait, aucune loi physique, mécanique ne peut nous renseigner sur la vraie nature d’un Être qui a pris corps en venant au monde, se manifestant par sa vitalité, ses émotions et ses  traits d’esprit.

Et c’est pourtant à ces moments le plus tragique de l’existence, quand nous assistons impuissants à la disparition d’un être cher que nous sommes le plus apte à reconnaître que sa propre existence comme la notre et celles de ceux qui nous entourent ont une valeur autre et tellement plus grandiose que celle limitée aux simples apparences. Il se pose la question de la véritable essence de la personne décédée dont on ne sait exactement comment la définir sinon qu’à l’instar de tant d’autres forces, elle s’est manifestée le temps de son passage en ce monde. Et, s’agissant de ce qu’il advient de cet Être après sa mort, ces questions : « Où est-il ? Où va-t-il ? », nous brûlent les lèvres  et agitent fortement notre entendement grandement dépassé…

Il serait juste de penser de la même manière quand, à l’autre bout de l’existence, nous assistons à la naissance du petit enfant et encore bien avant cela, pendant le temps de la grossesse, quand il bouge pour la première fois dans le ventre de sa mère. Qui est-il ? D’où vient-il ?…  

Alors, un monde spirituel ferait-il le pendant de notre monde physique, n’y aurait-il pas, entre ces univers, l’un éventuel, comme une production de l’esprit (l’expression est juste…) et l’autre qui nous parait tant réel, des ponts jetés ?
Comment appréhender le premier ? Peut-on le faire à partir des paramètres qui nous rendent concret le second ?
A partir de quelles preuves ou expériences peut-on présenter comme effective une existence spirituelle dans un monde lui aussi essentiellement spirituel dont toute matière, objets ou corps physiques sont exclus ? 

Avant que de répondre à cela, nous conclurons avec ce propos qui vous paraîtra bien indigent :

La Mort se connait comme absence de Vie et la Vie, elle, s’écoulant, élude la Mort… et pourtant, chacune d’elles contient l’autre en germe…  

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F
De très bonnes interrogations :<br /> La mort contient elle la Vie en germe ? C'est une bonne question philosophique. Qui tend à vouloir révéler son Mystère.<br /> Victor Hugo disait dans la légendes des siècles, Que les vers finissent toujours par gagner.<br /> Scientifiquement, dans cette création rien ne meurt, tout atome se transforme sur le plan physique et vit.<br /> Quelle est donc la nature de l'Homme au sens Universelle, j'entends par là sa constitution ; Corps, Âme et Esprit.<br /> Le Corps lui même est lui-même constitué de trois parties:<br /> - Solide, Liquide et Sensorielle.<br /> - Cognitive, Imaginative et Spirituelle<br /> - L'Esprit, L'Intelligence et l'Âme.<br /> L'Esprit étant le Mystère, que certains définissent par le créateur de leur choix. Ce qui défini sa nature 'Exoterique.<br /> Les différentes religions, pour cerner l'Origine de la Vie. Le Principe Créateur.<br /> Les sciences elles précises, que rien ne meurt tout vit et ce transforme, QQ soit leurs nature.<br /> Ce que nous définissons comme ce tout: De la Vie et de la Mort.<br /> Un mystère qui amène inévitablement à plusieurs interrogations, puisque chaque individu est unique dans le Cosmos pour l'éternité, nul ne pouvant être identique.<br /> - La Vie humaine peut-elle espérer une autre fin à celle Physique, Imaginative et Spirituelle et qu'elle est son but ?<br /> - Ce qui implique de donner du sens à sa Vie physique, depuis sa Naissance, pendant sa croissance, et après sa mort.<br /> Victor Hugo dans un autre de ses poèmes, nous parle des anges noirs qui se manifestent et remontent aux cieux, entièrement blancs.<br /> Ce qui permet peut-être de faire le parallèle avec la recherche d'un certain perfectionnement, pour un but mystérieux.<br /> Bien cordialement
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F
Bonjour François Gallien.<br /> <br /> Vues très schématiquement, les trois parties du Corps humain, du point de vue physique, sont :<br /> - la partie tête - système cérébral et neurosensoriel - siège de l'activité pensante : pôle de la Pensée<br /> - la partie tronc - système rythmique et métabolisme - siège de l'activité émotionnel : pôle du Sentiment<br /> - La partie membres - bras et jambes - siège de l'activité motrice et volontaire : pôle de a Volonté.<br /> <br /> S'agissant de la tripartition : Corps - Âme - Esprit, je vous envoie à ce lien : <br /> <br /> https://www.mirebalais.net/article-19692590.html<br /> <br /> Bien amicalement.
F
J'ai lu, comme tu peux le penser avec beaucoup d'intérêt ce que tu as écrit sur la vie et sur la mort, et bien entendu nous sommes en adéquation
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F
Bonjour Francis.<br /> <br /> Il faudrait inverser ces conceptions mécanistes sur les fonctions organiques du corps humain où, par exemple, dans la partie tête, le cerveau, serait le producteur de nos pensées, alors qu'il n'en est que le réceptacle.<br /> <br /> Quand je dis : "Je pense" cette considération implique que je me mets dans cette disposition pour élaborer une ou des pensées, assemblant des concepts pour en créer d'autres... Il y a là, un acte volontaire parce que je vais diriger ce qui pense en moi, une activité différente de celle où des flots de pensées "tourbillonnent" à mon insu dans ma tête.<br /> <br /> Il y a une part de volonté dans la pensée ... Y aurait-il aussi, inversement, une part de pensée dans la volonté ?...<br /> <br /> Il convient aussi de faire la distinction entre Pensées Vivantes (Agissantes) et pensées mortes ( du niveau intellectuel).<br /> <br /> https://www.mirebalais.net/article-15258000.html<br /> <br /> Amitiés
M
J' ai pris tout mon temps pour te lire et ma foi tu as abordé beaucoup d'idées dans ton article...je ne vais pas les reprendre bien entendu puisqu'il y a naissance, il y aura mort un jour donc comme tu le dis absence de vie. Mais perso je ne me suis jamais demandé ce que l'on devenait après la mort sauf enfant et à cette époque-là je n'ai pas réellement obtenu de réponse, ma famille n'étant pas croyante, j'ai simplement compris que les êtres chers qui disparaissaient seraient encore un peu "vivants" à défaut d'être en vie parce que je me souviendrais d'eux, raconterais des anecdotes à leur propos, conserverais quelques objets qui leur appartenaient et surtout qui me les rappellerais...Très beau weekend à tous les deux
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F
Bonjour Manou.<br /> Je conviens qu’il est toujours très « délicat » de parler ou d’écrire à propos de ces choses-là : la vie avant la vie et la vie après la mort. Est-ce nécessaire d’en parler ou d’en écrire les supputations quand nous sortons des réalités du tangible ? Plongeant alors dans les domaines de la métaphysique, le pas plus loin nous entraîne dans la spiritualité qu’elle n’envisage pas du point de vue rationnel. Nous nous situons alors entre raison et croyance, entre sciences et religions, à proximité de l’occultisme et du mysticisme. <br /> <br /> Si la mort constitue un sujet à la fois redouté et énigmatique, son « petit frère » le sommeil profond, s’il ne nous angoisse nullement, n’en demeure pas moins énigmatique par le fait qu’au niveau d’état de conscience terrestre, celle-ci est alors nulle. Où sommes-nous quand nous dormons profondément ? Si le corps repose bien dans le lit où se trouve notre personne qui a perdu toute soi-conscience terrestre ?...<br /> <br /> Si, au moment de la mort, on fait ce constat qu’il y a absence de vie, il y a aussi et surtout, absence de la personne qui animait ce corps. Dans le sommeil il y a indéfectiblement présence de vie mais, en même temps absence totale de la personne consciente. <br /> <br /> - Sommeil profond : absence de la *personne* nullement présente au monde. <br /> - Mort : absence de *Vie* et absence de la *personne* définitivement plus présente au monde.<br /> <br /> En fait, à partir de ce double constat, je tente de souligner l’importance qu’il y a à considérer la personne (Être humain) comme entité spirituelle habitant un corps qu’elle quitte régulièrement pendant le temps de sommeil et définitivement au moment où elle décède. Âme, Esprit… comment la définir ? Cela devient alors un autre sujet discussion. <br /> <br /> Certes, le raisonnement, ici, est simpliste, un tel thème de réflexion exige d’être bien plus approfondi, soumis aux critiques et objections, si même j’ai cette conviction qu’il n’est point d’existences hasardeuses ou vaines, en dépit de tous les aléas que ladite existence comporte.<br /> <br /> Amitiés des Farfadets du Poitou.
C
savoir son "temps" fini, qui s'écoule de la naissance à la mort, seul l'être humain en a conscience parmi tout le vivant, et libre à lui selon la direction qu'il donne à sa "conscience des ressentis" de penser ce qu'il veut ..;de croire à ce qu'il veut, puisqu'il est "libre" de penser .
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F
Bonjour Marie-Claude.<br /> <br /> C'est un fait, notre nature et notre condition humaine nous permettent d'avoir cette conscience d'être un jour apparu et, un autre, voué à disparaître. <br /> Chacune de nos existences est-elle la conséquence d'événement aléatoires que chacun conduit selon son gré, ses affects, avec ou sans idéaux et projets, où la résultante d'un projet existentiel déjà élaboré pré-natalement ? Quel sens accordons-nous à notre existence ?<br /> <br /> Je le reconnais, j'ai du mal à concevoir que la vie ne tient qu'à des conditions physiques-matérialistes et ne peut se concevoir que du point de vue existentialiste-réaliste, excluant la part d'âme de chaque être, part dépassant les contingences de vie terrestre. <br /> <br /> Il est une observation qui devrait nous mettre sur la voie d'une réalité autre à l'arrière plan de ce qui est exclusivement physique, le plan spirituel, hors champs des lois qui régissent le monde matériel-physique : Le fait que le corps de la personne qui vient de décéder, dans les heures.qui suivent la mort, se refroidit et se rigidifie. L'Être de cette personne, entité calorique, s'est définitivement désincarné, a déserté son corps à ce moment livré aux affres de la décomposition bio-chimique.<br /> <br /> A cet instant, quel est le sort de cette entité non physique - appelons-la : ÂME ?<br /> <br /> "Ainsi la dépouille de la personne privée de vie et donc, par nous reconnue comme morte, ne sera plus jamais animée par aucune force pour se redresser, vous adresser la parole, vous prendre dans ses bras, vous livrer ses affects vous faire participer à ses réflexions et partager ses projets. Que reste-t-il de toutes ses manifestations connues comme pensées, sentiments, volontés, ces trois hautes facultés de la nature humaines qui animaient ce corps devenu cadavre, vont-elles se dissoudre avec lui ? C’est bien cela qui nous afflige, nous peine et dont on doit faire le deuil …"<br /> <br /> Je pense que nos "chers défunts" ne vivent pas que dans les souvenirs que nous gardons d'eux et qui vraisemblablement disparaîtrons par la suite, avec nous... Il y a, dans l'Au-delà, dans une dimension spirituelle, une existence manifeste régit par des lois aussi rigoureuses et conséquentes que celles qui régissent le monde physique, des lois qui cèlent le destin de chaque âme...<br /> <br /> Une croyance ?... une construction de la pensée pour palier à toutes les appréhensions et incertitudes que suscite la mort ?.<br /> <br /> A chacun d'en juger d'agréer, de rejeter, de nier ce qui pour moi, est une évidence.<br /> <br /> Amitiés.
D
la mort n'est pas absence de Vie mais fin ou extinction de vie<br /> le caillou sans vie de la pierre tombale n'ayant jamais vécu ne mourra pas mais le bloc de charbon lui a été vivant... de quoi disserter
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F
Bonjour Dominique<br /> <br /> Ta remarque est pertinente, la mort ne peut caractériser que ce qui, vivant, a cessé de vivre...<br /> Par ailleurs, toutes choses inertes, comme le caillou, ne peuvent avoir ni vie ni mort étant simplement destinées à disparaître sous les effets d'agents extérieurs comme l’érosion par exemple. <br /> L'expression "Passer de vie à trépas" laisse entendre que la vie vie s'est retirée. la mort marquant alors la fin de l'existence ou, comme tu le précise, l’extinction de la vie.<br /> <br /> Dans ma formulation : "la mort se connaît comme absence de vie" je soulignais le contraste entre ce qui les oppose, la première "effaçant" la seconde, en concluant que chacune possède l'autre en germe à l'image de "cycles" que l'on peut observer dans la nature. La vie s'exprimant dans la durée variable, apparaissant et s'achevant, la mort se manifestant, elle, dans l'instant, ne serait que le passage dans l'après-vie <br /> <br /> "Un quart d'heure avant sa mort Monsieur de La Palice était encore vivant" ce truisme met en évidence que la vie s'étant retirée c'est la mort qui en résulte. <br /> M'appuyant sur ce fait singulier, j'évoque alors une absence de la vie mais cette fois en précisant absence de la *présence* qui animait de vie le corps du défunt... En conséquence l'ÊTRE s'incarnant et habitant le corps ( minéral physique), serait, LUI, porteur de Vie. <br /> <br /> Effectivement, il y a fort à disserter sur un tel sujet en ce jour où l'on célèbre tous les défunts.<br /> <br /> Amitiés.

Profil


FARFADET 86
Sexe : Homme
À propos : Retraités à Mirebeau* (Vienne), depuis janvier 2005, avec mon épouse, nous étions accompagnateurs de personnes handicapées mentales, ceci pendant 40 ans, dans un Foyer de Vie, en Haute Normandie.

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