Le contexte :
Ce mardi 25 avril 2023, à 21H10, sur F.2 était diffusé l’excellent documentaire réalisé à partir des photos et films pris lors des explorations spatiales à bord de l'ISS de Thomas Pesquet, en relation avec les sites et paysages de notre territoire : "Objectif France". Ayant pris de la hauteur pour observer notre planète, une fois de retour sur terre, les milliers de photos qu'il en a faites, sur les mêmes lieux, alors vus de plus près, mettent en relief les enjeux de sa préservation.
- Macrocosme et microcosme, quel devenir est celui de notre planète Terre à l'échelle de l'univers ?
- Investir l'Espace, remonter le Temps, nous permettraient-ils d'appréhender l'Infini, pour ensuite sonder l’Éternité ?
L'univers proviendrait-il du néant ?
Nous avions, un jour, pensé à "Rien"... synonyme de Néant... cela nous avait donné le vertige car se représenter ce que ce mot évoque dans l’absolu est une vraie gageure … Rien !...
Qu’est-ce que c’est « Rien » si ce n’est rien, alors, ce ne peut être… Bingo !... Là, on touche le pompon…
Alors pourquoi rien, existe en tant que terme, hein ? Mot inclus dans le champ de notre conscience, lorsque l’on veut conceptualiser, c’est le super vertige garanti… Car rien n’étant rien, ne peut correspondre à du manifesté ou à une chose quelconque pouvant être perçue, puisque ce n’est rien …
Disons le maintenant, c’est à devenir fou…
Nous en tenant au langage courant, quand nous employons ce terme, il évoque l’absence de chose, d’être et de toute manifestation. C’est acceptable par opposition à des choses, des êtres et des manifestations existant par ailleurs et nous incluant …
Mais se représenter « rien » dans l’absolu, entendant que rien n’existe ou ne se manifeste alors là, on est proprement effrayé et dans une contradiction notoire puisque évoquant rien à partir de ma conscience, si rien n’existe, le fait d’en avoir conscience prouve que déjà moi je suis là pour le penser et donc, rien, perd de son sens et de sa raison à ne pas être… Oui, à ce stade la folie nous guette … le précipice est immense …
Il en va de même avec le concept « néant » qui est la négation de l’existant. Néant : pas de vie, pas d’espace, pas de temps, bref le rien magistral, cette fois envisagé à en avoir la nausée …
En définitive « rien » ou « néant », c'est déjà quelque chose en tant que concept, mais ne correspond pas à une quelconque réalité puisque le monde et l’univers sont déjà dans ma conscience et, par expériences consécutives à ma relation avec l’environnement et les êtres de cet environnement, dans de nombreuses autres consciences… et, dans toutes nos consciences, le monde, l'univers existent...
Est-il une origine à cela ? Et une fin ?.... (une fin des temps)
Les astrophysiciens et autres grands scientifiques spécialistes de ces questions sur ces sublimes domaines interstellaires, ont fondé l'origine des mondes sur la théorie du Big Bang et sur les apparitions et disparitions des super-nova. Nous ne sommes pas plus en mesure de contester cela que de l'accepter comme hypothèse vraisemblable nous informant sur la genèse des mondes constituant l'infini univers.
Existe-t-il des limites à l'univers ?
Il est des circonstances tenant à des impératifs d'économie en énergie qui, altérant notre confort et notre sécurité, en contre-partie, nous permettent de mieux observer le ciel de nuit. Vous l'avez deviné, il s'agit de cette mesure récente prise dans nombre de localités où, à la nuit tombée, on éteint bien plus tôt les éclairages publics de nos bourgs et villages. C'en est fini de la pollution lumineuse. Le ciel de nuit, lorsqu'il est dégagé, s'offre alors à nous magnifiquement constellé d'étoiles.
Quand je contemple ce spectacle certains soirs, je suis émerveillé, sidéré même, par cette profondeur infinie du firmament. Forcément, on se sent insignifiant, si petit, si minuscule, face à cette incommensurable voûte céleste. Sublime émotion... tous ces mondes nous dépassent, nous interrogent sur ce que nous sommes, infimes entités, face au cosmos dont on ne sait guère mieux où il commence et finit, que d'où il provient et vers quoi il évolue.
En nous résonne le Vide intersidéral...
S'il devait y avoir des limites à l'univers avec toutes ses galaxies et aussi ses énigmatiques trous noirs, dans quelle sublime et gigantesque enveloppe serait-il contenu ? Quelle forme aurait-elle ? Celle d'un parallélépipède ou celle d'une sphère ou bien serait-elle hélicoïdale ?... Une construction géométrique qui ferait corps à proximité d'autres corps, impliquant des frontières... là encore, l'espace infini nous interroge sur l'existence ou non existence de ces limites. Ou bien, selon certains grands chercheurs, serions-nous en présence d'un univers à géométrie variable, extensible puis compressible qui irait de l'extension infinie vers la périphérie jusqu'à un extrême renversement, provoquant l'explosion incommensurable (ou sublime implosion) avant de revenir, en se concentrant, à un Tout originel ?...
Notre esprit, rationnel, au-delà du mystère et de toutes ces énigmes, veut qu'il y ait pour chaque chose, comme pour chaque être, un début et une fin, une origine et une destination.
Revenons-en à ce ciel merveilleux que l'on peut contempler chaque nuit. Tous ces astres, tous ces systèmes solaires, ces galaxies, cette voie lactée, dont on peut penser que leur nombre est infini, comme, illimité, l'espace dans laquelle ils s'insèrent, qu'est-ce qui en régit leurs extraordinaires mouvements, leurs singulières attractions ou répulsions, leurs complexes gravitations, leurs positions particulières, leurs danses rythmiques, leurs effarants parcours et trajectoires dans l'espace intersidéral comme ces météores et comètes qui apparaissent et disparaissent dans l'espace et dans le temps, parfois au cours d'un nombre d'années incalculable.
L'espace, ces vides infinis, sont à mes yeux, encore plus intrigants que cette myriade de corps célestes en mouvements. Cette non-matière, ce non-temporel, cette absence de corps, ce néant interstellaire outre-dimensionnel où tous les systèmes planétaires ont trouvé leurs places particulières et établi leurs distances les uns par rapport aux autres dans une organisation cosmique aux harmonies répondant à des lois sublimes, à quelles hautes intelligences correspondent-ils ? Je soupçonne que ces entités cosmiques, ô combien élevées, exercent justement leurs fulgurantes influences dans ces espaces, ces vides intersidéraux. Hauts génies de l'Univers, nous les humains en sommes le pâle reflet. Même progressant sans cesse au rythme des paliers de l'évolution, sachons rester humbles et admiratifs devant l'immensité cosmique qui règle jusqu'à nos "horloges internes" où ces rythmes stellaires, ces harmonies des sphères, ces musiques cosmiques, se retrouvent jusque dans nos organismes corporels, psychiques et spirituels.
Jusque dans nos têtes rondes, brille un immense champ d'étoiles !...