Il y a comme ça des signes manifestés par les éléments qui peuvent être précurseurs d’événements à venir dont on ne peut exactement savoir ce qu’ils comportent mais néanmoins, nous permettent de ressentir que la nature exceptionnelle desdits signes, augure de lendemains aussi exceptionnels, porteurs de bons ou mauvais aléas …
Ainsi, quand au cours de ce doux après-midi de Noël 1999, le ciel se chargea de nuages bourgeonnants en même temps que d’électricité au point que le tonnerre gronda et que des éclairs zébrèrent l’horizon, je me suis fait intérieurement cette réflexion : « orage à Noël ne présage rien de bon …»
Sans vouloir être fataliste, cela s’avéra vite catastrophique car dès le lendemain une tempête d’une rare violence baptisée ouragan Lothar, a traversé tout le nord de la France provoquant des dégâts incommensurables qui, de manière indélébile, ont marqué les mémoires d’autant que 36 heures après, une seconde tempête aussi violente, baptisée ouragan Martin, balayait cette fois, la partie sud de l’hexagone … Les conséquences se soldèrent par un nombre incalculable de sinistres dont, en certains endroits, un quasi anéantissement d’espaces naturellement boisés… une véritable catastrophe nationale !…
A cette époque nous étions encore en activité au Centre Saint-Martin à Etrépagny (Eure)...
Trois jours plus tard, Le passage à l’an 2000 qui suivit se fit, malgré cela, dans la liesse populaire et ce à l’échelon planétaire …
C'était un an avant d'entrer dans le 3ème Millénaire …
Ci-après, quelques photos de l'événement alternent avec les pages de mon journal de bord où sont consignées - en notes prises à la hâte - la succession des faits et les impressions du moment, correspondant à chacune de ces journées de cette mémorable fin décembre 1999.
Route de Doudeauville, face au pavillon Saint-Georges, le tronc et les branches d'un frêne gigantesque coupent la voie.
Le toit du poulailler, le voici dans le grand jardin potager, plié par la tempète qui lui a fait franchir le mur d'enceinte...