Cet article est un clin d’œil amical du Farfadet, en écho à celui, récent, de notre ami Blogueur, Dominique Arnaud, que vous trouverez à ce lien : http://monpetitjournaldicietdailleurs.over-blog.com/2019/08/la-photo-de-blog-apparait-a-la-une.html
Les 3 éperons rocheux vus de la route en bord de Seine - En route vers le belvédère - Michel et Gérard sur fond de falaise en bord de Seine - Henri - Marc .
Souvenirs d'une promenade sur les bords de Seine, aux environs des Andelys, effectuée avec nos résidents du pavillon Saint François en Mars 1994. Nous étions montés, jusqu'au belvédère de Notre Dame de Bellegarde au-dessus du hameau de La Roquette...
Partant de l'église Saint-Martin, nous avions emprunté la petite route vers l’ouest puis un chemin sous bois pour parvenir au belvédère d'où l'on découvre un superbe panorama. Là, s'élève la statue de la Vierge Marie en majesté tenant son enfant dans les bras et foulant au pied, le serpent tentateur...
Notre Dame de Bellegarde sur sa stèle - en pied - Sublime fusion de la Mère et de l'Enfant - Serpent foulé du pied de Marie (EVA devient AVE) - Pavés gravés...
Cette statue sur un éperon rocheux faisant partie des falaises, surplombant le fleuve, fut édifiée en 1946 pour remercier la Vierge-Marie d’avoir fait que la Seconde Guerre Mondiale épargne le village. Elle fut érigée à l’initiative de mademoiselle Duval qui sera plus tard maire de la localité. Elle est posée sur une massive stèle carrée de pierres maçonnées. Au dos de cette stèle, est adossé un autel surmonté d’un Christ crucifié.
En façade, une plaque porte l’inscription :
« Amis de passage, en 1946, selon le vœu de Melle Duval, elle fait ériger sur le coteau, cette statue de la Vierge Marie qui porte dans ses bras le salut du monde.
Mère secourable, gardienne de nos familles, faites fleurir nos joies dans la paix.
Enveloppez nos tristesses d’espérance, donnez nous le goût du travail bien fait, du don généreux, de la recherche du meilleur.
Faites nous regarder en haut afin que les jours de la terre s’épanouissent en béatitude éternelle »
Au pied, il y a trois marches précédées d’un pavage, en forme de triangle effilé, fait de blocs de pierre irréguliers portant des inscriptions : « Reconnaissance », « Merci »…. . Ces pavés peuvent être assimilés à des ex-voto.
La statue, bien que très haute, est parfaitement harmonieuse. Les visages sont particulièrement fins et sereins. L’ensemble est bien équilibré, sa taille est parfaitement adaptée à l’étendue du paysage que l’on découvre,
Un pèlerinage y avait lieu. Maintenant une messe y est célébrée chaque année, au 15 août.
Les sablières de la Seine - Châreau Gaillard vu de la Seine au Petit Andely - la Roche à tête d'homme.
Au pied de la colline passe la Seine. Les sablières et gravières qui grignotent les forêts forment de vastes plans d’eau. A l’est, on aperçoit la vallée du Gambon où sont installé le Grand et le Petit Andely. On devine le Château-Gaillard distant d’environ 4,5 km à vol d’oiseau.
En regardant vers l’ouest, on aperçoit la Roche à tête d’homme, toute proche.
En ce jour d'Assomption, Honneur à Vous Notre Dame toujours vigilante sur le cours du fleuve de tant de Vies !...