Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Mirebalais Indépendant

La Vie d'ici et d'ailleurs - Patrimoine : d'hier à aujourd'hui, un monde riche de son passé, a forcément un Avenir ...

Publié le par FARFADET 86
Publié dans : #Auto Saga
Un panel de "breaks" produits par l'ensemble des "généralistes" après-guerre.

Un panel de "breaks" produits par l'ensemble des "généralistes" après-guerre.

SUV ??? Cross-over ??? Non ! Break tout simplement …

 

La mode est au SUV (Sport Utility Véhicule) ou Cross-over type d'automobile à vocation familiale liant l'utile et le loisir et pouvant circuler sur tous types de routes et chemins  avec encore plus d'aisance dans les versions 4x4.

De la génération monospace nous sommes aujourd'hui parvenus au SUV.

 

La Colorale de Renault un SUV des années 50 ?...

Ce type de carrosserie est-il nouveau ?

Non, souvenez-vous au début des années 50 de la Colorale...

 

Par contre, le break, initialement grande familiale ou commerciale est apparu juste après la guerre, Peugeot s'étant spécialisé dans ce type de véhicule décline nombre de ses berlines dans ce style de carrosserie à 6 glaces latérales (3 de chaque côté), 4 portes  plus porte arrière ou  hayon. ( Il existe de break à 3 portes (Juvaquatre – dauphinoise Renault – Ford Anglia Estate)

 

Un, deux, trois volumes... monocorps – bicorps – tricorps...

« Break »  traduit de l'anglais veut dire : rompre, interrompre... c'est un peu contradictoire  puisque la déclinaison à partir de la berline est en réalité une prolongation de sa carrosserie vers l'arrière...

 

Un break (faux anglicisme), ou une familiale au Canada français, est un type de carrosserie automobile similaire à une berline, mais avec un toit qui se prolonge jusqu'à l'aplomb de l'arrière du véhicule. En anglais, il existe plusieurs termes selon les pays : « estate » (au Royaume-Uni), « station wagon » (aux États-Unis, au Canada anglophone et en Australie) le terme « wagon » tout court est aussi parfois utilisé en Australie. Le terme français européen actuel vient, comme le nom des différents types de carrosseries automobiles, du nom d'un véhicule hippomobile : à l'origine, le break est une petite voiture destinée au dressage des chevaux (« to break » signifie dans le langage équestre « rompre », « dresser »). Par la suite le break fut modifié pour le transport d'objets et de personnes en allongeant la caisse qui fut munie de deux banquettes en vis-à-vis. Puis, à partir de la généralisation des caisses carrées, vers les années 1920, ce que l'on appelle actuellement break fut appelé en français « limousine commerciale » ou « limousine familiale » selon le nombre de banquettes (un modèle très connu de ce type fut par exemple la Citroën Traction Avant, dont les dérivés en carrosseries limousines commerciale et familiales furent très populaires en France). Aujourd'hui le terme « break » est principalement employé par les Franco-Européens et parfois par les Britanniques à la place d'«estate ».

La Citroën Traction, modèle d'avant-guerre, en carrosserie commerciale ...

En 70 ans, Ils ont considérablement évolués, à l'origine leur aspect de commerciale avait connotation de véhicule essentiellement utilitaire, voué au transport de marchandises qui occasionnellement pouvait servir au transport de personnes. Cet aspect familiale va permettre à ce type de véhicule d'évoluer car les premiers breaks sortis dans les années 50 à 60 sont dépourvus des équipements de confort et des éléments de carrosserie soulignant l'esthétique : joncs de caisse , sabots d'ailes enjoliveurs et autres parures chromées.

A partir du milieu des années 60 vont apparaître les carrosserie à deux volumes avec une cinquième porte. Renault s'en fait le spécialiste avec les R4 (1961). R16 (1965), R6 (1969) . R30 (1975), R20 (1976) R14 (1976), R11 (1979). Simca avec la 1100 (1967), Citroën avec la GS (1970)  Peugeot  avec la 104 (1972) dans la foulée construiront à leur tour  ce type de berline bi-corps toujours en vogue aujourd'hui pour les citadines et compactes.

Mais le break tient toujours sa place jusqu'au début de cette dernière décennie ou curieusement les citadines break disparaissent au profit des petits SUV. Ainsi la 207 SW ne sera pas remplacée par une 208 SW mais par un 2008 ; de même chez Renault, la Clio Estate ne sera plus au catalogue l'été prochain, le modèle « Capture » entrant dans ce même créneau.  Les breaks sont maintenus pour les plus grands gabarits 508 chez Peugeot, Mégane chez Renault.

Caravane Eriba "Triton" tractée par la 305 SR Break à la sortie du péage de Saint Jean D'angely sur l'A10 en Eté 1986. -

J'ai toujours aimé les breaks pour leur côté pratique, associant la fonction d'utilitaire au confort et à l'allant d'une berline.

En 1983 nous roulions en 305 break, une auto confortable et fiable que nous avons gardée 5 ans .

Et aujourd'hui nous roulons toujours en break ayant filé le virus à toute la famille …

La 207 SW du Farfadet - La Clio Estate d'Amélie - La Focus SW de Charlotte... Roulez jeunesse !...La 207 SW du Farfadet - La Clio Estate d'Amélie - La Focus SW de Charlotte... Roulez jeunesse !...La 207 SW du Farfadet - La Clio Estate d'Amélie - La Focus SW de Charlotte... Roulez jeunesse !...

La 207 SW du Farfadet - La Clio Estate d'Amélie - La Focus SW de Charlotte... Roulez jeunesse !...

Commenter cet article
M
En Espagne, les Seat (Fiat) 124 et 131 Panorama, Ambulance, police, pompiers...un tòtem
Répondre
E
J'adore la photo de la Traction pleine à craquer. Ca rappelle des souvenirs.<br /> Merci Patrice pour ce charmant article.
Répondre
F
Voilà l'exemple parfait d'une carrosserie dite limousine, voiture initialement, grande familiale, vouée ici à l'activité commerciale, ce qui, pour le transport de marchandises, a entraîné au, niveau du panneau arrière, de créer une ouvrant en deux parties : un hayon (haut) et un abattant (bas). Dans le temps d'après, le break apparu juste après guerre, prolonge la carrosserie façon fourgonnette mais en vitrant les panneaux latéraux du compartiment arrière destiné à recevoir les bagages.Le genre ne cessera d'évoluer en style et en confort.
D
break, cross-over, SUV, tous ces termes anglais m'agacent, alors qu'on peut parler automobile, voiture, coupé, berline, limousine, véhicule tout terrain, formule 1, etc...
Répondre
F
La langue de Shakespeare vient combler quelques lacunes au niveau conceptuel comme raccourci pour définir ce que la langue de molière identifierai avec des mots plus longs un langage certes plus "charnu" et agréable à l'oreille.<br /> En fait, le break, en matière d'automobile, est un véhicule qui peut aussi bien être familial que commercial que limousine (6 glaces) mais qui a un prolongement de carrosserie en format camionnette vitrée... Alors break vient résumer en un mot court cette ensemble de définitions ci-avant ...<br /> Je ne suis pas fan de la langue anglaise ni,à fortiori, partisan de laisser fleurir les anglicismes dans notre belle langue française, mais, il faut convenir qu'en matière de langage informatique, par exemple; l'anglais a pris une place considérable tout comme dans les domaines si variés du sport...<br /> Les langues évoluent à cause de l'évolution technique et sociale et surtout en raison des échanges de plus en plus fréquents et nombreux entre les peuples du monde entier.<br /> Ce qui me chagrine plus, c'est la façon de parler, les tournures abruptes, le manque d'élocution, la mauvaise articulation.<br /> Les langues, c'est, pour chacune, un contenu vaste mais c'est aussi la forme et le cœur mis dans la parole et le verbe exprimé et ressenti...

Profil


FARFADET 86
Sexe : Homme
À propos : Retraités à Mirebeau* (Vienne), depuis janvier 2005, avec mon épouse, nous étions accompagnateurs de personnes handicapées mentales, ceci pendant 40 ans, dans un Foyer de Vie, en Haute Normandie.

Archives

langues

 

Hébergé par Overblog