Enfin quand il est là … car il mène plus d'un combat...
Promouvoir ses œuvres écrites, exige déjà beaucoup de mobilité et de présence aux endroits clés... Il voyage donc, participe, anime et dédicace en moult salons et librairies sur l’ensemble du territoire et même à l'étranger.
Faire découvrir à travers ses romans les tréfonds de la nature humaine pour apprendre à se transcender ce qu'il a fait personnellement suite à certaine circonstance dramatique pour faire remonter jusqu'à nous des témoignages poignants. Dans sa dernière publication qui a ému nombre de lecteurs et lectrices, puissante se fait la véracité de son écriture à propos d'un événement tragique, vécu, éprouvé partagé jusque dans sa chair, jusque dans son âme... Que de noirceurs que de détresses viennent se combiner à la beauté, au sublime, à la générosité, à la grandeur des âmes humaines ! Contrastes saisissants qui vous font réviser votre copie quand vos plus vifs sentiments doivent laisser la place à l'objectivité, à l’empathie, à la paix intérieure. Ainsi donc l'auteur a un grand souci du contenu de ce qui doit se déverser pas seulement dans les consciences mais dans les cœurs.
Quand tu lis Erwan Larher, tu te poses forcément des questions, tu t'interroges : J'suis comme ça moi ? Et les autres ils sont ainsi ?... Mais bien sûr que oui mon brave gars mais t'oses pas te le dire, t'oses pas en convenir et tu tournes la page vite fait ; plus loin, c'est sans doute mieux... Plus loin, après... y aura plus de lumière, on réussira enfin à avoir de l'emprise sur soi et à se mettre à la hauteur, dépassant enfin le ridicule de sa petite personne... mais certainement mon lapin !... faut pas désespérer de soi et des autres, chaque jour, même si on ne s'en rend pas compte, on mène une bataille pour que ce soit mieux que le jour précédent. L'âme elle n'est jamais contente d'elle même, vois-tu, et elle te le fait savoir et c'est comme ça que tu avances...
L'autre combat il est de taille et le mot est juste car il se livre dans la pierre... Erwan Larher restaure une vieille demeure mirebalaise « Le logis du musicien » dont il veut faire une maison d'artistes amateurs ou pro voués à la cause littéraire…
Tiens ! c'est drôle ça ... dans son dernier roman, à un moment, il se dit « cailloux »... bon et bien ne lui jetons pas la pierre, ni le première ni la dernière, laissons le maçonner à sa guise adjudant chef aux travaux de restauration il excelle et, en plus, ça nourrit son inspiration...
J'ai lu quatre de ses romans et ils m'ont emballé ; impressions en lien ci-dessous
- Marguerite n'aime pas ses fesses.
- Le livre que je ne voulais pas écrire.
Mais je dois encore lire Autogenèse (2012) et L'abandon du mâle en milieu hostile (2013)... ce que je ne vais pas manquer de faire en les commandant à L'improbable Librairie...