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Le Mirebalais Indépendant

La Vie d'ici et d'ailleurs - Patrimoine : d'hier à aujourd'hui, un monde riche de son passé, a forcément un Avenir ...

Publié le par FARFADET 86
Publié dans : #La pensée du jour, #Portraits

À deux jours d'intervalle viennent de nous quitter deux Michel qui nous ont enchantés, faits rire et sourire, tout au cours de notre enfance, de notre jeunesse et de notre vie d'adulte...

Un magnifique sourire qui rassure et fédère .

Un magnifique sourire qui rassure et fédère .

Le premier de ces Michel disparu dans sa 70ème année, un chanteur populaire, durant sa carrière, s'est attaché à nous dispenser des mélodies faciles à retenir, porteuses de messages simples mais proches de nos préoccupations quotidiennes ou embellissant le cadre de notre vie avec des images apaisantes parfois bucoliques, portées par des mots ordinaires mais toujours bien appropriés au thème choisi et collant parfaitement à la musique.

Michel Delpèche, jeune homme enthousiaste, puis artiste populaire, charismatique devenant bonhomme et toujours plus avenant en prenant de l'âge et du recul, avait un timbre de voix chaud et sonnant doux à la fois mais aussi un excellent don d'interprète pour séduire son public...

En suivant l'émission de circonstance, une rediffusion retransmise dimanche soir sur FR3 : « Discographie de Michel Delpèche » présentée et commentée par le chanteur lui-même, j'ai bien apprécié l'homme qui gardait un regard à la fois amusé, critique mais aussi convaincu et toujours jovial sur ses chansons à succès ou passées quasi inaperçues et ses diverses prestations. Tout le côté chaleureux et bienveillant se dégageait de ses dires et de ses appréciations restant tout à fait objectives. De cet opportun moment télévisuel, je retire essentiellement l’importance de la portée bienfaisante de la chanson populaire sur le grand public. Beaucoup de gens ont aujourd’hui -– et ce n'est pas nouveau – envie de douceurs et même d'ouïr de vérités basiques ou consensuelles à travers de belles mélodies que l'on retient facilement, cela pour contrer les vicissitudes et parfois aussi, l'âpreté de l'existence. En cela, Michel Delpèche a excellé et a procuré beaucoup de joie à ses nombreux fans.

A 90 ans sur scène... que du bonheur !

A 90 ans sur scène... que du bonheur !

Le deuxième de ces Michel, disparu dans sa 94ème année, lui, était un grand acteur, ce en dépit des nanars auxquels il a contribué en jouant des personnages excentriques, au comportement outrancier, aux propos triviaux, à la verve tonitruante, clown à sa manière, ours, grotesque suivant les circonstances mais en réalité toujours véridique et convaincant. Michel Galabru ne trichait pas et dans son rôle de l'adjudant Gerber, commandant la gendarmerie de Saint Tropez, il était à la fois crédible mais aussi drôle en dépit du sérieux imputable à sa fonction, elle, mise à mal par les tribulations et excentricités de ses subordonnés. Des situations loufoques, des réactions ridicules, Michel Galabru assumait cela avec sérénité mais aussi beaucoup panache sans avoir à recourir au sur-jeu. Bien sûr, c'était avant tout un homme de théâtre, un véritable et « puissant » acteur et, en même temps, un homme théâtral qui n'avait aucune peur d'user de l’auto dérision pour décrire ou commenter son parcours. Homme jovial avant tout, il avait dépassé sa timidité et les complexes dont il a beaucoup souffert dans son enfance puis à ses débuts de carrière. Michel Galabru était là pour faire rire, même si son rôle comportait beaucoup de gravité.... D'un rien, il faisait toute une histoire souvent rocambolesque et, par ce biais, nous emmenait sur les sentier de la vie légère, riante, joyeusement aventureuse.

Alors, quand hier soir, nous avons regardé sur FR2, la rediffusion de cette merveilleuse pièce tirée de l’œuvre de Marcel Pagnol : « La femme du boulanger » ce fut un immense plaisir de le retrouver dans le rôle du personnage principal, ce boulanger plein d'humanité mais à la truculence parfaitement maîtrisée, rendue si drôle sans être pathétique, entouré de personnages eux aussi «  hauts en couleurs » et surtout très attachants. C'est Toute la Provence des années « 20 - 30 » qu'il rend radieuse avec sa population exubérante, charitable, musarde, goguenarde et surtout authentique et sincère à travers ses rapports humains où les mains et les mimiques sont aussi expressives que les paroles...

Ce boulanger cocu, Raimu l’avait interprété avec brio, Galabru lui a spontanément prêté vie et cœur au point que c'en fut un vrai bonheur pour tout son public et pour l'acteur lui-même.

 

Chers Vous Deux, Michel qui, sans doute, vous êtes un jour, croisés mais que le clap de fin semble avoir réuni pour le grand voyage dans l'Au-Delà, nous vous disons grand Merci pour la Joie que vous avez su nous communiquer en chantant et en jouant, magnifiant la Vie tout simplement.

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B
merci farfadet . bel hommage à nos deux Michel .salutations
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M
C'est un très bel hommage aux 2 Michel que tu as fait Patrice. J'ai regardé la femme du boulanger et me suis régalée de la truculence et de son sentiment d'amour vrai envers sa femme. Michel Galabru. nous a fait vraiment rire. L'autre Michel m'a rappelé une partie de ma jeunesse avec sa chanson "Chez Laurette". C'était une autre époque beaucoup plus douce et joyeuse.
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M
mon père le disait, "on se voit vieillir à voir partir tous ces gens qu'on a connu " Ainsi ces deux Michel ne sont plus, restent leurs oeuvres si riches du bonheur qu'elles nous ont procuré ... <br /> amitié .
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Profil


FARFADET 86
Sexe : Homme
À propos : Retraités à Mirebeau* (Vienne), depuis janvier 2005, avec mon épouse, nous étions accompagnateurs de personnes handicapées mentales, ceci pendant 40 ans, dans un Foyer de Vie, en Haute Normandie.

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