En fin de l’article : « De la Nature spécifique de l’Homme » l’encadré : «Tout simplement parce que nous sommes des êtres capables de penser par nous-mêmes. » vient en conclusion, et, en dessous, le 9ième commentaire, celui de Del : « ah oui! mais parfois on oublie comment faire et on se laisse remplir le crâne par les idées et idéologies extérieures...Bisous! » vient en contrepoint agiter le contenu de l’article et ses références en lien avec la conclusion citée ci-dessus.
Effectivement, je cite mes sources avec lien vers elles quand, dans un article, je viens à décrire des faits ou exposer des idées, employer des termes qui sortent de l’ordinaire et ne se rattachent pas aux courants des pensées communes ni à des concepts connus d’un vaste public.
Par ailleurs, je précise que dans mes articles je ne fais jamais de « copier-coller » et, si cela devait se présenter, je le surlignerai alors, comme citation avec référence à l’auteur.
Ce que j’expose correspond toujours au sujet de réflexions auxquelles je donne le développement qu’un rigoureux cheminement de ma pensée a orienté vers une conclusion qui peut prendre aussi, la tournure d’une ou plusieurs interrogations se posant à nouveau…
J’en reviens au contenu du commentaire de Del, à propos de ce qui me semble être un sous-entendu un « clin d’œil » en guise de petite pique : se laisser remplir le crâne par des « Idées » et « Idéologie »
D’une manière générale, c’est bien à partir des matériaux de cette activité pensante, que nous pensons. En l’occurrence à partir de concepts, d’idées, de théories, souvent au service d’idéologies. Tous les matins mon radioréveil me sort du sommeil et me fait « atterrir » en ce bas-monde en entendant soliloquer et débattre des chroniqueurs et les personnalités interviewées sur des idées, des principes, des règles qui plus ou moins correspondent à un ensemble de théories, voire de pratiques, rarement éloignées d’une quelconque idéologie...
Prenant mon journal, je retrouve cela, bien sûr, de même que dans des livres, romans, chroniques ou réflexions philosophiques et de nombreux soirs, dans tous ces débats télévisés où chacun y va de ses théories, avis et où parfois, tous parlent en même temps, ne prenant pas le soin d’écouter les autres… cacophonie d’idées, de théories souvent fumeuses, consécutives d’idéologies plus ou moins alambiquées au fondement plus ou moins bien étayé et servi par des préceptes qui, parfois, se trouvent en marge des conventions admises, voire hors des sentiers de bonne conduite morale ou civique … il y a de tout … de l’excellent, du bon, du moins bon, du mauvais du nuisible. On peut voir ça ainsi….
Qui peut prétendre ne pas être d’une certaine manière « formaté » par tout ce qui suit : éducation, scolarisation, études universitaires et préceptes de formation professionnelle ?…
C’est sûr qu’avec tous ces éléments de culture et de connaissances, le bourrage de crâne n’est pas un vain mot …
Maintenant, penser par soi-même, c’est aussi faire un tri, un choix parmi tout ce fatras, choix qui sera consécutif de ses propres expériences existentielles et dont les objectifs correspondent à nos aspirations, nos questionnement et en l’occurrence sur le sens de l’existence, de sa propre existence en relation avec les autres autour de soi. Donc, à ce stade, nous faisons un choix d’idées en lien ou pas avec une ou des idéologies dont on a perçu le bien fondé, restant en phase avec une conduite d’existence qui prend en compte le respect des libertés d’être et de penser des autres et qui permet aussi de progresser dans le sens de la dignité humaine …
Pour ça, chacun recourt à ce qu’il a trouvé de meilleur, tant à travers un idéal de vie, qu’une conception philosophique, qu’un rattachement à un parti politique, ou a une religion … Ceci, dans la façon dont c’est transmis ou retransmis, quoi qu’on dise, comporte toujours un caractère docte. Dans notre République, la laïcité permet tout ceci pourvu que l’on n’attente pas à la liberté de penser et d’agir de l’autre… ça n’empêche pas d’échanger et faire connaitre nos points de vue et donc parfois d’apprendre des autres ou bien « d’instruire » les autres …
Alors, ici, sur la blogosphère, nous avons bien ces rencontres, ces échanges et ces débats d’idées …
Présentement, étant dans la période de Noël et étant très attaché à cette fête, je me permets d’éditer un ensemble de réflexions tenant au sens que nous donnons à l’existence, au moment où encore beaucoup de Chrétiens dans le monde, viennent célébrer la Naissance de Celui qu’ils ont nommé le Sauveur ou le Messie et, au moment où tous ceux qui ne le sont pas, célèbrent à leur manière cette fête de l’Espérance. Souvent, ces derniers mettent leurs propres enfants au centre de cette fête de Noël qui constitue pour eux, la plus importante et chaleureuse réunion de famille de l’année …
Laissant de côté les motivations et toutes les raisons de célébrer Noël par tout un chacun, je dirai que le souvenir des plus beaux Noël qui me restent sont ceux où nous avons partagés ces moments avec nos compagnons du Centre Saint Martin, quand celui-ci était porteur de la sociothérapie d’obédience anthroposophique. Magnifique période de Noël et d’entrée dans la nouvelle année, fortement illuminée par cette flamme intérieure que l’on tente de raviver dans ses forces du cœur, à ce moment charnière entre une année écoulée et une année à venir …
Si vous êtes curieux, sur ce blog, en choisissant d’aller voir ou lire les articles des mois de décembre et janvier au tournant des années 2006/2007 et 2007/2008, vous trouverez déjà un aperçu de ce vécu de cette période de Noël en lien avec les idées se dégageant du regard porté sur le sens de la Vie que s’autorise l’Anthroposophie… lien vers Wikipédia sur ce sujet dans mon article ci-après…
Petit clin d’œil gentil pour finir : Je ne pense pas que l’approche et le contact de 40 années à brasser ces idées aient induis ma manière de penser au point de troubler la conduite de mon activité pensante… Loin du bourrage de crâne et surtout « librement » je me suis familiarisé avec ces idées qui, le plus souvent, étaient relayées par des expériences autant que par des événements de la vie, les confortant en mon for intérieur. Par ailleurs, elles ne m’ont jamais fermé à l’écoute d’autres préceptes et idées de tous bords, au contraire elles ont stimulé ma curiosité et mon intérêt pour tout ce qui touche à l’humain tant au niveau scientifique, philosophique, artistique, que religieux.
Ma quête va dans ce sens : tenter de démontrer que les seules vues matérialistes et naturalistes portées sur l’énigme humain, en rapport avec l’univers, sont insuffisantes pour approfondir nos connaissances à ce sujet mais, pouvant être complétées par des connaissances se rapportant à la réalité spirituelle des êtres et des choses de ce bas monde, voilà qui élargit notre investigation et donc notre aptitude à comprendre ce monde où l’homme tient, quoi que l’on dise, une place prépondérante… ça l’anthroposophie, telle que je l’ai découverte et travaillée, me semble présenter un arsenal « d’outils » à penser autrement, et surtout librement, pour progresser vers une « connaissance supérieure » des mondes auxquels nous appartenons tant sur le plan physique que sur le plan spirituel…
Et donc je n’ai plus aucun scrupule, ni la moindre hésitation pour vous citer les sources qui me font penser ainsi …
J’espère avoir été clair
Bien amicalement à Vous Tou(te)s
L' anthroposophie est un courant ésotérique et philosophique s'appuyant sur les pensées et écrits de l' occultiste autrichien Rudolf Steiner , réalisés après avoir quitté la Société théo...
Article sur l'Anthroposophie sur Wikipédia
Le 18 octobre 2023
Depuis les rumeurs anti-anthroposophie se sont intensifiées surtout suite aux publications diffamatoires de Gregoire Perra sur son blog,
Il convient ici de contrer ces allégations mensongères en mentionnant les articles du blog de la Société Anthroposophique en France faisant réponse à ces calomnies et rumeurs infondées.