Dans la rubrique "Dialogue - Débats" des deux derniers exemplaires de La Nouvelle République on peut lire les commentaires les plus opportuns des lecteurs contributeurs, à propos de l'actualité, en l’occurrence les récents échanges tumultueux à l'Assemblée Nationale et l’attitude positive à avoir face à la sinistrose du moment. Deux titres de tribune du lecteur sujets à réflexions, ne manquant ni d'humour ni de pertinence.
Garnements mal polis, potaches éhontés ...
Des parlementaires gouailleurs, tapageurs, déserteurs, effrontés et irrespectueux, dont le comportement aussi indigne que scandaleux n’honore ni leurs Partis ni la République.
Dialogues de sourds... nul n'écoute ce que dit l'autre, cacophonie insupportable... les députés, en "classe maternelle", perdent toute crédibilité. Leurs propos acides, leurs insultes nous font honte.
La colère se saisit des esprits, les paroles venimeuses répandent la rage dans l'hémicycle.
Dans quel monde sommes-nous ?...
Les contributeurs à cette tribune condamnent vivement ces comportements indignes de la part de députés dont on attend beaucoup plus de circonspection et de retenu à travers leurs propos puis autant d'attentions aux contenus et à la teneur des débats que de probité.
Cette génération "d'enfants gâtés" n'a donc pas reçu l'éducation nécessaire pour apprendre à dialoguer sans avoir recours aux incongruités de langages aux gestes irrespectueux. ni une formation de libre expression qui permet de respecter le temps de parole d'autrui et d'effectuer sa prise de parole à bon escient.
De ces conduites déconcertantes, de ce spectacle affligeant ne vaudrait-il pas mieux en rire ?...
C'est ce que préconisent deux lecteurs dans cette même rubrique du quotidien le lendemain, pour contrecarrer les effets pervers de la sinistrose ambiante.
On en va pas faire l'autruche, en disant que, bon an mal an, tout va bien dans le meilleur des mondes. Chacun a connaissance de ce que, par voies médiatiques de tous types, les chroniqueurs du moment, à l’affût de tout ce qui va de travers et met en cause les plus vils des comportements, véhiculent comme informations déroutantes, contrariantes, et catastrophiques. Vive les nouvelles funestes !
Face à cela, certains jugent bon de tourner tous ces sujets de mécontentement et d'indignation en dérision jusqu'à en rire pour, justement, ne pas se laisser emporter par le flot de tous ces sujets de contrariétés qui, au premier chef, touchent notre porte-feuille, nécessité vitale oblige. Mais aussi pour ne plus être submergé par nos sentiments de frustration quand on s'aperçoit que les privilèges d'une minorité de nantis s'accroissent sans cesse au dépend des petits, ces besogneux, ces trimeurs des bas échelons, bien mal récompensés de leurs efforts. Alors ça râle, ça râle encre et ça râle toujours.
Non ! nous disent ces deux commentateurs, ne cédez pas au marasme ambiant, mais profitez plutôt de ce que vous avez déjà et aussi de ce que l'on vous accorde comme moyen de distractions pour oublier vos soucis ... "Aria jacta est"
Et de citer quelques exemples "croustillants" sur nos comportements et choix en contradiction avec nos aspirations les plus honorables. On veut tout et son contraire, mais aussi le beurre et l'argent du beurre et la crémière en prime... Bien évidemment on peut bien rire de ces postures et comportements contradictoires ce qui d'ailleurs fait les choux gras des humoristes de la scène qui nous servent cela sur un plateau et nous font rire aux larmes* ... ( j'aurais pu dire : "à nous faire pisser dans notre froc" mais j'aime bien souligner ce fait que les contraires parfois se rejoignent et fusionnent, entraînant la confusion justement... quand quelque autre humoriste est lui aussi confondu puis confus au point qu'il ne fait plus rire du tout mais hélas, pleurer puis grincer à en avoir la nausée)...
En fait, nous touchons là, au sens de toutes vies et de la condition humaine plus particulièrement, j'en profite alors pour placer une de mes redites de Farfadet ressasseur :
*La Vie sur Terre, si ce n'est pas vraiment le paradis, rien ne nous oblige à en faire un enfer*... puisse, ce propos simpliste, vous faire encore sourire ...