Printemps oblige après ce curieux hiver bien trop doux et pluvieux qui fait pousser l'herbe bonne et mauvaise en abondance et bien trop vite... grand fouillis végétal ... il faut couper, tailler puis désherber surtout les allées...
Voilà qui va bien occuper le Farfadet en ces temps de confinement...
Je pense à Vous Tous Amis de passage, et à Tous ceux et celles qui sont engagés dans cette confrontation avec ce redoutable coronavirus.
Merci à tous les soignants médecins, Infirmières, aides-soignantes, personnel d'entretien des salles et des structures d'accueil des malades, lingères, hôtesses, secrétaires, et cadres responsables, tout ce dévoué personnel sur le front dans les Hôpitaux et toutes les cliniques recevant les patients en trop grand nombre.
Merci à Toutes ces personnes exposées à cette pandémie qui poursuivent leur travail dans des conditions pénibles pour nous permettre d'être approvisionné en denrées et produits de premières nécessités : cultivateurs, éleveurs, maraichers ainsi que tous les transporteurs routiers et les commerçants distributeurs.
Merci à toutes ces personnes des Forces de l'ordre qui veillent au respect des consignes et sont elles aussi très exposées à l'épidémie.
Français soyons respectueux de ces décisions prises pour sauver des milliers de vies, ne nous exposons pas, ne risquons pas plus de contamination ; avec courage et civisme, tenons-nous en aux règles du confinement établies par le gouvernement et les autorités médicales.
Soyons solidaires et bienveillants.
N'allez donc ma mie, au bois joli d'antan
Pour y cueillir la tendre violette,
Dans le jardin du farfadet, en avez tant
Sur vert tapis, s'y montrant peu discrètes....
Il est enfin de retour, le gai Printemps,
Préparant à Flore, une charmante fête,
Aux ramures, cisèle un soyeux parement,
Aux champs, jette les blanches pâquerettes…
Au rendez-vous des enchantements,
Raphaël a tiré sa botte secrète…
Pour ravir les cœurs des plus jeunes amants,
Son philtre exhale, doux parfum de violette !...
Dame Nature, qu’éveillent ces battements,
Pour son retour, veut se faire coquette,
Elle choisit ses plus vaporeux vêtements,
Dans sa penderie de suave midinette.
Dans la Nuit de Mars, ce furieux combattant,
La pluie, en vagues, assaille les murettes,
Elle précipite contre leurs fronts blancs,
Des myriades de fines gouttelettes…
Il ruisselle d’Amour ce fier Printemps !
Et foudroie les poitrines des Juliette…
Les Roméo transis, savent ce qui les attend,
Cueillant, entre les mousses, la fraiche violette !
Quelle immense tendresse, ô Princes charmants,
Vous pousse dans cette ardente et noble quête ?
Quelle lumière pare vos cœurs aimants !...
Quelle joie mettez, en leur contant fleurette !...
Fini le sombre hiver, dormez chats-huants !
La forêt, aux beaux jours, ne restera muette…
Le ciel qui s’éclaire, a sorti ses bons plans,
La marmotte nous cache enfin sa luette…
Sortez de vos abris bêtes et braves gens !
Courrez dans les sous-bois ! Poussez vos brouettes
Jardiniers fébriles, et vous, bourdons zigzagants,
Frôlez l’aire parfumée des touffes violettes
Dans les bosquets fleuris, rendez-vous des galants
Sur l’herbe tendre on attend la starlette !...
A son passage, Primulae, en s’effaçant,
Rend hommage à l’enjôleuse Violette ...
Farfadet
qui met son blog en pause...
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