Dans le cahier champêtre* des "Saint-François"
* Il y a 36 ans, le 9 janvier 1983, avec nos Compagnons résidents du Pavillon Saint-François au Centre Saint Martin à Etrépagny (Eure), nous ouvrions un cahier champêtre dans lequel nous inscrivions chaque jour un quatrain exprimant notre humeur du moment en phase avec l'ambiance météorologique du jour.Y figurait également quelques dessins illustrant ces impressions, l'activité spécifique ou l'événement caractéristique de la journée et qui pouvaient être accompagnés de planches des herbiers que nous avions confectionnées au cours de nos veillées.
Et, pour mieux circonstancier ces souvenirs de notre passé commun, j'ajoute, ici, l'événement du jour correspondant, prélevé dans "les Chroniques du XXe siècle" édition Larousse.
Et, revenant au présent, vous découvrirez la Une du quotidien auquel nous sommes abonnés, vous affichant alors, les titres du jour.
A la Une de La Nouvelle République :
Je retiens cet article du 12 Juillet 2019, relatant le siège de Poitiers, il y a 450 ans... que j'ai déjà évoqué dans un précédent article... mais, cette fois pour le rapporter à un autre fait se situant dans le même contexte historique ...
En 1560, les Protestants étaient sous les murs de Mirebeau. Par une nuit très sombre , à travers les maris inculte, ils s'approchèrent des remparts silencieusement pour effectuer une escalade par surprise . C'est alors qu'ils tombèrent sr un troupeau d'ânes qui, surpris dans sa solitude , se mit à braire avec désespoir et s'enfuit vers la cité . Cet appel fut entendu des gardes. On courut aux armes et l'ennemi fut repoussé. Les ânes qui selon la légende auraient sauvé la ville furent largement récompensés ; le chapitre de la collégiale leur fit distribuer une ration d'avoine supplémentaire.
Ceci n'empêcha pas, quelques mois plus tard, juste avant la bataille de Moncontour, que la ville de Mirebeau tombe aux mains des Protestants et subissent quelques exactions guerrières.
Pourtant quelques dizaine d'années (et d'ânées...) plus tard, Henri IV , voyageant en Anjou , se présenta aux portes de la Ville , à l'époque, cité aux portes de de ce comté. Le sénéchal accourut pour le recevoir et lui adressa une longue harangue. Ce discours impatientait un des bouffons du roi qui, insolemment, lui coupa la parole pour savoir "combien valaient les ânes en ce pays". Il en fallait plus que cela pour "démonter" un Mir'bloti... Foudroyant du regard l'incongru personnage, il répondit : "Un de ta taille et de ton poil vaudrait bien dix écus !" Notre Vert-Galant rit alors à gorge déployée et le sénéchal, en bon Poitevin qu'il était, fort peu troublé d'être en présence du roi termina son discours sans encombre.
C'est à partir de cette suite d'évènements que les baudets furent mis en vedette et que s'établit la réputation de Mirebeau dit pays des ânes