Dans le cahier champêtre* des "Saint-François"
* Il y a 36 ans, le 9 janvier 1983, avec nos Compagnons résidents du Pavillon Saint-François au Centre Saint Martin à Etrépagny (Eure), nous ouvrions un cahier champêtre dans lequel nous inscrivions chaque jour un quatrain exprimant notre humeur du moment en phase avec l'ambiance météorologique du jour.Y figurait également quelques dessins illustrant ces impressions, l'activité spécifique ou l'événement caractéristique de la journée et qui pouvaient être accompagnés de planches des herbiers que nous avions confectionnées au cours de nos veillées.
Et, pour mieux circonstancier ces souvenirs de notre passé commun, j'ajoute, ici, l'événement du jour correspondant, prélevé dans "les Chroniques du XXe siècle" édition Larousse.
Et, revenant au présent, vous découvrirez la Une du quotidien auquel nous sommes abonnés, vous affichant alors, les titres du jour.
Dimanche 20 Mars 1983
Saisi par le sommeil,
Figé par la torpeur,
Printemps à ton réveil,
Dissipe ces vapeurs !...
Lundi 21 Mars 1983
Ce jour moult turpitudes,
Printemps naissant, manifeste,
Que, par grande hébétude,
Vent et crachin infestent...
Mardi 22 Mars 1983
Par l'Ouest, un vent soufflant très fort,
Nous parvient du fond de la nuit...
Et les cimes ploient sous l'effort
De la tempête qui leur nuit..
En France et dans le monde ces mêmes jours...
- 20 Mars 1983 : en France, Michel Jobert, ministre du commerce extérieur ,remet sa démission.
- 22 Mars 1983 : en France, le monde médical se rebelle contre le projet de dé-privatisation de la médecine.
- 23 Mars 1983 : Le dollar est à 7,26 FF...
Moi Lune,
Je lis dans vos pensées,
Je suis reflet de vos fortunes,
Vous êtes mon odyssée …
Moi Lune,
Je connais votre passé,
Je pâlis de vos infortunes,
Vous êtes mon aire glacée…
Moi Lune,
Je guide vos tracés,
Je vous parle de runes,
Vous êtes ma plume empressée…
Moi Lune,
Je vous ai enlacé,
Je suis votre importune,
Vous êtes mon cœur oppressé…
Moi Lune,
Je viens vous engrosser,
Je comble vos lacunes,
Vous m’êtes outrepassés…
Moi lune,
J’aime vous agacer,
Je déplace vos dunes,
Vous m’êtes marée-chaussée…
Moi lune,
J’aimerai bien me casser,
Me poser sur quelque lagune,
Et vos sirènes, embrasser !…
Farfadet
Ne manquant de turbin,
Le Farfadet est au jardin