Peut être avez vous lu cette poésie du Farfadet en date du 27 Mai 2011, intitulée :
Le chien vert …
Tissé par la lumière d'étoiles,
Il a surgi du Néant,
D'une Nature qui, sur sa toile,
Fait naître des géants ...
Ruissellement, palpitations,
Gardien de toutes les nuits,
Sort de nos rêves les tentations,
Brise l'aile du temps qui fuit ...
Je le retrouve chaque matin,
Dominant la palissade,
Fixant les mondes lointains,
De son vif regard de jade...
Il voit bien au-delà des horizons,
Ce que nos consciences ignorent :
Les élans que nous brisons,
Nos refuges aux pandores...
Imperturbable sentinelle,
Il veille sur nos tourments :
Ces secrets de Polichinelle,
Qu'il puise au firmament ...
Il n'a rien du Cerbère,
Enchaîné à sa niche ;
Au-dessus du réverbère,
S'exhibe en caniche !...
Il est notre chien vert,
Pas un chien policier,
Compagnon du revolver,
Mais vrai chien de quartier...
Veilleur au clair de lune,
Fidèle sur le Boulevard,
Avec Pierrots et plumes,
Ces hôtes les plus bavards...
Lui, Jamais il n’aboie,
Il préfère les murmures
Du vent caressant ses hauts bois,
Et qui glisse sur nos murs...
A l'écoute des bruits du monde,
Rien ne lui fait quitter sa place !
C'est de l’œil qu'il fait sa ronde,
Qu'à tous dangers il fait face !
Nos diatribes, nos colères,
Nos hontes, nos mensonges,
Nos gouailles, nos revers,
Il les transforme en songes...
Les enracine au cœur de la terre,
Transmettant à tous aïeuls,
Les échos du Cours Voltaire,
Qu'apaise ce grand tilleul …
Farfadet
Eh bien... les tempêtes de l'hiver l'ont étété... (cliquer sur chaque photo pourla voir en plus grande taille).
Ô marâtre nature !
Les vents de forfaitures,
Qui, soudain se déchainent,
Ravivent les peines...
Riverains du boulevard,
Et son peuple ailé si bavard,
Restons cois devant ce désastre...
Sublime tête perdu dans les astres !
Demeure son ineffable souvenir,
Son air altier tourné vers l'avenir,
Chien Vert au champ azuréen,
Un vent de liberté a rompu l'indéfectible lien...
Farfadet