Réédition d'un article publié initialement le 19/12/2015 à 14:58
Sujet brûlant et toujours d'actualité et particulièrement ce week-end avec "la Marche pour le Climat", Manifestation grandiose de toute notre jeunesse inquiète pour son avenir et celui de sa descendance.
S'y associe le souci de la pollution des mers et océans avec la catastrophe du "Grande America" un cargo géant qui vient de couler aux larges de nos côtes atlantiques menaçant de polluer le littoral Ouest et Sud-Ouest.
Au-delà des événements, et de l'inquiétante réalité soulevant ces questions existentielles de survie de toutes espèces du Vivant, de la présence et du rôle des Êtres Humains sur terre, les points de vue philosophique et spirituel, peuvent-ils aussi apporter un éclairage nouveau sur ce qui se prépare actuellement contre notre volonté et semble déterminant pour l'Avenir du Monde.
Il y a exactement une semaine, au cours de l'émission « On N'est Pas Couché » du 12/12/2015, diffusée à 23H10, Laurent Ruquier et ses deux chroniqueurs vedettes Léa Salamé et Yann Moix, recevaient Yann Arthus Bertrand pour son dernier Film « Terra » et et Cyril Dion pour son récent film « Demain »
A une heure et quart du début de l''émission, alors que les deux réalisateurs reporters interviewés, eux, préoccupés de très près par la santé de notre planète et des solutions à mettre impérativement en place pour ne pas courir à la catastrophe, répondaient avec toute la force de leurs convictions et leur connaissance empirique de la situation, aux questions toujours plus tatillonnes et saillantes des deux chroniqueurs « inquisiteurs », Laurent Ruquier lança la sienne, arrivant comme un pavé dans la mare, non de manière vicieuse mais plutôt significative d'une interrogation que l'on est aussi à bon droit de se faire, une question pas du tout incongrue mais tout aussi opportune que les autres et sans doute aussi capitale, voire, déterminante ...
« Est-ce qu'il faut sauver la planète ?... » ( à 1H14' d'émission)...
En fait, dans le feu de la conversation, il ne fut pas immédiatement répondu à cette question pertinente de l'animateur de ONPC.
Elle fut presque éludée à cause de l'insistance de Yann Moix qui ne partageait pas l'avis de Cyril Dion partisan d'une décroissance, c'est à dire, au niveau économique d'un réapprentissage dans la manière de produire et de consommer n'allant plus à la surenchère mais, plutôt à l'inverse, soit à la baisse de toute les sortes de productions et à une maîtrise raisonnée de nos besoins en matière de consommations.
« Faut-il sauver la planète ? » En voilà bien une drôle de question !... Mais, à bien y réfléchir, de quel droit nous mêlerions-nous de ce qui tient à l’Évolution, ce processus Universel qui a été amorcé dans des temps immémoriaux, bien avant que l'homme foule le sol terrestre ?
Avons-nous « autorisation » et compétence pour intervenir dans ce que l'Ordre Universel et les Génies Créateurs de l'Univers, Maîtres du Temps et de l'Espace ont mis en œuvre et pérennisent contre toutes autres volontés, l'homme, une fois encore, se faisant apprenti sorcier ?…
En fait, n'y-t-il pas, depuis les origines du monde, un plan déjà préétabli par des Entités supérieures, des Intelligences cosmiques dont la clairvoyance, au delà du Temps et de l'Espace, dépasse infiniment notre entendement humain, nos connaissances les plus pointues et approfondies, correspondant à un Plan divin qui comporte aussi une Fin programmée, ceci pour des raisons sublimes que nôtre intelligence la plus haute et brillante soit-elle, ne saurait aborder et comprendre.
Nous sommes des être mortels comme toutes créatures des autres règnes vivants sur Terre, et donc vouées au dépérissement, alors, pourquoi notre Monde et le vaste Univers n'auraient-ils pas, eux-aussi, une fin, un temps de mort à connaître et à dépasser ?...
Bien sûr, cela fait peur, une fin du Monde ; comme la mort à laquelle nous sommes promis, son évocation nous effraie.
Je pense que c'est aussi pour cette raison relevant de cette vision inacceptable pour notre entendement ordinaire et cartésien que cette brûlante question n'a pas eu de réponses précises ni de rebondissements au cours de ce débat traitant du devenir de notre chère planète.
Toutefois c'est Cyril Dion qui a apporté un éclairage tout à fait sensé sur ce sujet sensible, et sans doute pertinent, en faisant cette remarque, hélas, elle aussi, passée à la trappe, faisant plutôt sourire les esprits terre-à-terre que nous sommes quand nous avons décidé d'être obtus face aux évidences d'Intérêts Supérieures...
« L'être humain est le seul capable de compassion, le seul créateur et promoteur d'art apte à pérenniser ses œuvres ».
Alors, bien humblement, reprenant cette vérité profonde, énoncée ci-dessus, j'ajouterai encore ceci : Si de manière infaillible le monde, en se dégradant irrémédiablement, va à sa perte comme annoncée par un grand Plan de fin et de Chaos, événement contre lequel, malgré toute sa bonne volonté et détermination, l'homme se trouve impuissant, ne peut et ne sait s'il a le droit de le contrecarrer, il en demeure que la prise de conscience des nuisances gravissimes et des dévastations faites à la Terre, à tous ses occupants et composants, occasionnées par ses activités, est toujours à bien considérer et jauger jusque dans le moindre détail, devant nécessairement et moralement s'ensuivre des actions réparatrices et salvatrices, quand bien même tout s'orienterait fatalement vers un chaos programmé, prévisible ou pas. Cela constitue l'essentiel de sa Mission d'Homme sur Terre et donne tout son vrai sens à sa Vie.
L'homme placé sur cette Terre est le seul être parmi tous ceux des autres règnes du vivant, qui soit vraiment conscient de ses actes et autonome dans ses déterminations ; à ce titre, il a le droit et surtout le devoir de réparer, compenser et remettre en bon ordre tout ce que sa conscience lui fait constater comme erreurs ou aberrations, résultant de chacune de ses entreprises.
Et il appartient aux « Dieux » de régenter le reste de l'Univers dont notre Monde terrestre et l'Homme y habitant font, intrinsèquement, partie...
Demain | Partout dans le monde des solutions existent.
Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ?