Réédition d'un article initialement publié le 26/03/2010 à 10:47.
... ça fait 10 ans !... et aujourd'hui, "coronavirus en piste", voilà que les bourses s’effondrent et que le monde de la finance est aux abois. Moins d'activité = peur de se retrouver sans ressource pour les entreprise et le petit peuple y travaillant... on peut comprendre... mais l'argent, ce cher argent peut-on enfin en déconsidérer l'importance qui est fictive, qui n'est, le plus souvent, qu'écritures de chiffres sur livres de comptes... un bien illusoire, à l'origine, conventionnel, pour "troquer" ses efforts et contributions dans la société contre l'accession à tout ce qui permet de vivre dignement... Alors les dettes abyssales qu'il faut renflouer et qu'on ne renflouera jamais, cessons d'en faire l'obsession des dirigeants de nos nations, au profit des ultra fortunés qui monopolisent les mouvements de nos échanges productifs et vitaux, affaiblissant les plus pauvres qui pourtant triment et aspirent à vivre honorablement.... suit ce poème satyrique... petite piqûre de rappel pour ceux qui décrètent les règles du jeu de l'argent et n'en veulent rien changer ...
Retirer le Pouvoir à un Ange peut en faire un démon ...
Propos de Farfadet
Sans concession, un rappel pour modérer nos envies de possession, nos fougues dominatrices et toutes ardeurs excessives lorsque nous sommes en quête du pouvoir …
Rien, n’emmènerez de l’autre côté du mur,
De tout ce que vous possédez à présent…
Rien ne franchira l’indicible clôture,
De ce qui vous est cher, si chair, et os et sang…
Vous espérez peut être, à l’heure de la cassure,
Garder l’intégrité de tous vos fins talents,
Nourri de cette idée qui, tant, vous rassure ;
Déchantez car, comme l’or, n’en n’aurez nul talent …
Prouesses, victoires, nobles aventures,
Réussites sociales, dignité du haut rang,
Parades aux Champs et en jolies voitures,
Tout ceci n’a plus cours, aux portes du Néant.
Vos traits de génie, vos pensées, vos allures,
Tout ce qu’ici, fait de vous cet Être brillant,
N’en garderez ni l’ombre, ni la pelure,
Quand serez parvenu au premier Devachan…
Sublimes tactiques, redoutables armures,
Courage du héros, énergie de battant,
Ne pousseront ni clameurs, ni hauts murs,
Quand vous aurez franchi le seuil du temps.
Auguste faculté, vocables d’envergure,
Votre intelligence d’illustres parents,
Tout ce qu’ici bas, du meilleur, augure,
C’est à ce monde tangible, seul, qu’on le rend…
Vous vous croyiez sans la moindre fêlure,
Ainsi nanti des forces et des vertus des Grands,
Tout ce qu’abritait votre si fier galure,
N’aurez qu’à le jeter comme, avant, votre gant
Vous dont le vent gonflait l’imposante voilure,
Vous qui teniez les barres du commandement,
Laisserez votre butin à des miles d’encablure ;
Il n’entre de galions, aux ports du firmament !...