Ce 4 Octobre 1957, je venais juste d’entrer en 5ième comme pensionnaire au collège Saint Louis de Saumur… j’avais 13 ans …
Voilà pour les souvenirs …
Et oui, depuis cet événement, bien du temps a passé et aujourd’hui, notre espace immédiat dans l’orbe de la terre est truffé d’engins spatiaux en tous genre, satellites artificiels, stations spatiales et autres éléments spatio-techniques désolidarisés ou perdus dans le cosmos qui parfois retombent sur terre… l’espace comme poubelle…un giga container … qu’heureusement on a pas fini de remplir … déjà parce que les limites de l’espace stellaire … on connaît pas …
Bon, ne commençons pas à hurler avec les mécontents du genre écolo puristes car ici, je me sers bien du Net pour éditer mes articles. Si le Net existe nous permettant de communiquer d’un bout à l’autre de la planète, justement, c'est parce qu’il y a des satellites qui dispatchent toutes les informations de ce monde ... supers capteurs, supers émetteurs qui vibrent du fatras de nos échos et tumultes de Terriens …
Non, nous ne connaissons pas les limites de l’Univers, ni celles du Temps d’ailleurs … Oui, quand tout Ceci a commencé ?... Quand Cela s’achèvera ? … Voilà des notions qui dépassent nettement et… Net ment (pas forcément …) notre entendement…
Je me souviens d’un voyage virtuel dans une salle du Futuroscope où à la vitesse de lumière multiplié par des millions de fois, nous parvenions tout juste aux confins de notre galaxie laquelle est « perdue » parmi des milliards d’autres … c’est « fou » !… Prodiges hallucinants et merveilleux à la fois … En fait, de limites à cet Univers nous ne trouvons point… c’est comme si Tout ceci avait toujours été et sera à tout jamais … on en vient aussitôt à penser Eternité et là, soudain, on a le giga vertige, on se sent infiniment petit …
Je me souviens également de ce film : « 2001 Odyssée de l’Espace » que j’ai du voir à l’aube des années « 70 », une super production qui m’a profondément marqué par sa conception et son extrême rigueur dans le genre Science Fiction où il fait date et référence. Stanley Kubrick a réalisé un véritable chef d’œuvre cinématographique. Les plans sont tournés d’une façon très artistiques, les images, d’une beauté grandiose, la musique de Johanne Strauss enchante ce ballet cosmique comme une véritable danse des planètes et celle de Richard Strauss donne le frisson sublime… Une œuvre majeure du 7ième art qui nous fait entrevoir l’essentiel de cette brûlante question triptyque : Qui sommes-nous ? D’où venons nous ? Où allons nous ? Sans donner de réponses mais présentant seulement des images chocs …
sfstory.free.fr/films/2001.html
"J'ai essayé de créer une expérience visuelle, qui contourne l'entendement et ses constructions verbales, pour pénétrer directement l'inconscient avec son contenu émotionnel et philosophique. J'ai voulu que le film soit une expérience intensément subjective qui atteigne le spectateur à un niveau profond de conscience, juste comme la musique ; "expliquer" une symphonie de Beethoven, ce serait l'émasculer en érigeant une barrière artificielle entre la conception et l'appréciation. Vous êtes libre de spéculer à votre gré sur la signification philosophique et allégorique du film, mais je ne veux pas établir une carte routière verbale pour 2001 que tout spectateur se sentirait obligé de suivre sous peine de passer à côté de l'essentiel"
Stanley Kubrick a réalise là, une mise en scène éblouissante : la transformation de l'os préhistorique en vaisseau spatial, sans nul doute la plus grande ellipse de l'histoire du cinéma. Il débarrasse la SF de toutes les naïvetés du genre, répudie monstres extra-terrestres et combats spatiaux, et réalise le premier film SF adulte. Comme beaucoup l'on écrit, désormais, il y a avant et après 2001.
En conclusion : Restons humbles, nous humains, en contemplant chaque nuit, cette voûte céleste qui nous englobe dans son manteau stellaire. Soyons heureux d’appartenir à ce monde qui attend beaucoup, encore et encore de notre enthousiasme…
Temps et Espace se fondent dans l’Eternité …