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Le Mirebalais Indépendant

La Vie d'ici et d'ailleurs - Patrimoine : d'hier à aujourd'hui, un monde riche de son passé, a forcément un Avenir ...

Publié le par FARFADET 86
Publié dans : #Les clins d'oeil du Farfadet

On en a beaucoup parlé, on en a noirci moult pages à la une, des rubriques sportives. Ce devait être le match de la consécration … le match a bien eu lieu  mais la consécration, c'est partie remise...

Déception, certes, nous sommes restés sur notre faim question buts … la réussite n'était pas au rendez-vous côté « Bleus » … mais bien plus pour nos adversaires qui ont fait la différence sur un coup de pied arrêté et une tête suffisamment à la hauteur pour faire tressaillir les filets de « notre » cage...

C'est le sport et sa loi... le meilleur gagne … et nous n'avons pas été celui-là ce vendredi 4 Juillet à Maracana...

Mais il faut souligner que, nôtre équipe de France, si elle ne sort pas victorieuse de ce match dont on attendait le meilleur d'elle-même, a au moins le mérite de nous avoir fait vibrer et permis la réconciliation avec ses supporters dont elle avait perdu le soutien et la confiance, lors de la Coupe du Monde de 2010 tant, cette autre équipe là, nous avait fait honte par sa conduite indigne et antisportive.

Je ne suis pas fan de foot ni n'ai jamais été un footeux sur le terrain, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre ces matchs de la coupe du Monde au Brésil laquelle n'est pas encore finie ...

Merci à ces 23, merci à son entraîneur fédérateur  Didier Deschamp. 

 

Petites considérations à propos de ce sport des masses populaires…

 

France-Allemagne… mur de talents... hics !…

Le foot, on pourrait définir cela ainsi : courir derrière un ballon que, dès qu’on s’en approche, on a qu’une seule hâte, c’est de l’expédier du pied, ou de la tête, le plus loin possible en avant pour le faire rentrer, seul ou à plusieurs, dans une zone de but à l’encontre de son gardien dont il faut aussi tromper la vigilance… En fait, deux équipes de onze galopins soit, 22 au total, se chamaillent sur un espace herbu d’environ 6000 m² en courant après ce ballon qui ne reste jamais à la même place…  Il y a des règles à observer bien sûr, et pour cela on a recours à un ou plusieurs arbitres. Le match qui fait se confronter deux équipes se déroule sur une heure-et-demi, en deux phases de jeu (mi-temps) de 45 minutes chacune séparées par un temps de pause d’environ un quart d’heure.

 

Voilà pour les grandes lignes de ce sport d’équipes, pratiqué sur toute la planète par plusieurs millions de licenciés amateurs et pro. On peut aussi passer complètement à côté de ce football, n’étant nullement séduit ou intéressé par ce jeu de ballon au pied sur terrain, n’ayant aussi que du mépris pour ceux qui s’y adonnent ou en suivent, avec passion, les rencontres à petite ou grande échelle… C’est certainement viscéral… le foot on aime, on adore ou on déteste, voire, on ignore… 

 

Pourtant, quand tous les 4 ans se déroule le Mondial, cette coupe du monde qui rassemble sur un des 5 continents, les 32 plus valeureuses équipes sélectionnées suite à des confrontations qui s’échelonnent sur les deux années précédant l’événement, c’est le chœur de dizaines de millions de supporters qui rugit dans les stades et derrière les innombrables écrans de télé retransmettant ces match de haut niveau… D’un seul coup, le foot rassemble des millions de fans occasionnels grâce à l’enjeu qui prend alors une dimension nationale… C’est la fête, la nouvelle grande messe qui rassemble les peuples autour du dieu Ballon-Rond que d’autres héros, ces dieux du stade, vont chahuter avec une frénésie sans pareille, une rage de vaincre surgie tout droit de nos historiques champs de batailles…  

 

Un moment de relâche où chacun, là et ailleurs, oublie le temps d’un match, les turpitudes de l’existence, ses peines, ses ratés, ses douleurs…

Pourquoi montrerait-on du doigt, cette parenthèse, ce moment de répit et d’extase qui ravive ces enthousiasmes et ces émotions propres à l’enfance ?...

Courir, bondir, jaillir, sauter, se faufiler, esquiver, feinter, pirouetter, rouler-bouler, plonger, sprinter, le visage inondé de sourire, l’œil vif, aux aguets, la poitrine gonflée par le souffle de l’effort, le pied léger, la jambe alerte, les bras aériens, le front altier et luisant. La joie de vivre transposée dans ce débordement de mouvements et de gestes laisse transparaitre la transformation de soi, l’exaltation à vivre sa jeunesse, le don du corps à la beauté chorégraphique, la générosité dans l’engagement, laisse entendre cette musique née de la vibration des couleurs chatoyantes, des cris de liesse, de la fulgurance des déplacements, des tempos allègres de remontées de terrain fantastiques… Jeux d’enfants devenus jeux des grands…    

 

Nous, spectateurs, voyons le jeu sous cet angle télévisuel qui surplombe le plus souvent l’ensemble des actions mais sommes loin d’être à la place des joueurs, eux, situés dans une toute autre dimension, à même le sol…

Alors, oui, je suis ébahi et enchanté quand j’assiste à ces passes transversales du ballon à plus de 40 mètres de distance, d’un équiper à l’autre, de la précision dans le geste du lanceur de la maitrise du receveur qui ondule, bombant le torse pour faire redescendre la balle au niveau des pieds, repartant aussitôt dans une foulée transcendante en direction du camp adverse pour à son tour faire une nouvelle passe… admiratif pour ces dribles effectués à grande vitesse, pour ces tacles qui enlèvent la balle à l’adversaire, pour ces cavalcades endiablées des joueurs en contre-attaque… et complètement subjugué par ce gardien qui jaillit et plonge pour coller au sol, devant son but, ce « boulet de cuir » arrivant à plus de 100 km/h !...

 

Ce sont des pros... grassement payés… sans doute… mais oublions cela un instant !…  Ce sont aussi des « artistes », se rendant maitre du mouvement et qui pratiquent l’art du déplacement, qui savent aussi se positionner, trouver le bon équilibre dans l’élan, percevoir de façon si aigu l’autre : partenaire ou adversaire et, suivant la circonstance, intuitivement perpétrer opportunément ce geste décisif, celui qui l’emporte et qui fait la différence…

 

Oui sachons aussi admirer ce qui est véritable jeu et qui, de ce fait, se manifeste comme joie de vivre… Pendant quelques heures, ceux-là qui s’épuisent en courant sur le terrain, nous étonnent, nous transportent en enfance, nous redonnent du cœur pour aimer ce qui s’anime et que l’on nomme la Vie.  Plaisir incommensurable à être si présent dans l’instant !...

Que la Fête continue !...
Que la Fête continue !...
Que la Fête continue !...
Que la Fête continue !...
Que la Fête continue !...
Que la Fête continue !...
Que la Fête continue !...
Que la Fête continue !...
Que la Fête continue !...
Que la Fête continue !...
Que la Fête continue !...

Que la Fête continue !...

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Profil


FARFADET 86
Sexe : Homme
À propos : Retraités à Mirebeau* (Vienne), depuis janvier 2005, avec mon épouse, nous étions accompagnateurs de personnes handicapées mentales, ceci pendant 40 ans, dans un Foyer de Vie, en Haute Normandie.

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