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Le Mirebalais Indépendant

La Vie d'ici et d'ailleurs - Patrimoine : d'hier à aujourd'hui, un monde riche de son passé, a forcément un Avenir ...

Publié le par FARFADET 86
Publié dans : #Les facéties du Farfadet

Réédition d'un article initialement publié le 10/10/2007 à 14:33

Comme vous l’avez lu, à la fin du voyage retour de Grèce, l’Anglia a déclaré forfait à quelques 350 Kms de l’arrivée Vendue à la casse pour 50 F la petite Ford ! …  Me voilà donc de nouveau sans voiture … et après ce voyage, les économies ont bien fondu, acheter une autre voiture n’est guère envisageable avant plusieurs mois…
Je ne peux pourtant pas rester sans véhicule, le Centre Saint Martin est à deux kilomètres du bourg, les temps de pause sont chiches et courts et je n’ai qu’un seul jour de congé par semaine… Dès lors, je suis condamné à l’immobilité …
Reste la solution d’acheter un vélomoteur ce qui, à ce moment de la rentrée 1970, m’est encore financièrement possible ; c’est d’ailleurs ainsi que j’avais procédé en 1967, lorsque j’ai revendu ma Dauphine… j’avais acquis un cyclomoteur qui m’a permis de me déplacer pendant 14 mois, jusqu’à l’achat de l’Anglia … 
 

Et puis le « deux roues » motorisé  ça me connaît … Allez !... Je vous raconte …  

Gamin, j’ai fait pas mal de bicyclette  … c’est bien le vélo... mais faut pédaler pour avancer … vous saviez ça !… Et dans les côtes, faut forcer en se mettant debout sur les pédales ce qui revient à grimper « en danseuse » en se trémoussant le popotin… 
 

Solex-660-ljp-01-copie-1.jpgJe devais avoir 12 ans  quand, pour la première fois, j’ai expérimenté le vélomoteur … C’était à Pouzay dans l’Indre et Loire, sur un Solex qui appartenait à la fille aînée d’amis à mes parents.  La petite sœur qui avait mon âge l’avait chapardé dans la cour et nous étions sortis sur la place, juste en face… C’est d’abord, Françoise, la petite sœur, qui l’a étrenné, faisant plusieurs tour de l’église puis ce fut mon tour. Je ne connaissais rien au fonctionnement de l’engin … le démarrer avec le moteur enclenché, en plus d’être dur, présentait l’inconvénient de faire chasser la roue avant brusquement si on avait pas assez de force dans les mollets. Il s’agissait du bon vieux Solex type 660 à entraînement à galet, le moteur étant en suspension  au-dessus de la roue avant. En pédalant préalablement pour le lancer, il fallait pousser vers l’avant le levier basculant le moteur dont le galet entrait alors en contact sur la roue. Petite secousse et « broum broum broum ... », ça démarrait en fumant un peu  … plus besoin de pédaler, le vélo avançait seul…. le pied ! … Ah quelle sensation mes amis, quel plaisir !… J’en ai fait des tours d’église, la Françoise, courant derrière en criant pour que je m’arrête… Bon, on s’est fait copieusement réprimander par les parents et la grande sœur mais ça valait bien la peine… Il se passa plusieurs années avant que je remonte sur du "deux roues" motorisé... mais à partir de mes 15 ans, les choses se sont précipitées.

Ce fut d’abord à Charroux, à l’occasion de vacances chez ma Tante (sœur de mon père)  Son mari, mon oncle donc, était maçon, un fort brave homme mais qui n’était pas très en phase avec le progrès. Bien qu’ayant les moyens, mon oncle n’a jamais eu de voiture. Pour voyager ce que d’ailleurs, ils effectuaient rarement, ils utilisaient les transports en commun et pour ses petits déplacements, mon oncle se servait de sa Mobylette AV2v1… Une antiquité, car il s’agissait d’un des premiers modèles mis sur la marché …
Un après-midi, je l’avais tellement « tanné » pour me permettre de faire un tour sur sa mobylette, qu’il avait cédé… Me la laissant, il me demandait de ne pas aller trop loin et de la ramener une heure plus tard, sans manquer de me faire les recommandations d’usage et surtout celles de prudence … Oui, oui, Tonton tu peux compter sur moi !…
Tu parles !… Sillonnant les petites routes des environs, je suis allé jusqu’à Civray, parcourant au total plus de 45 Kms et ne revenant que deux heures  plus tard … Bien sûr, le tonton n’a pas apprécié mon manquement et, à mon grand regret, ne m’a plus laissé sa mobylette …  Dommage, car franchement, j’avais particulièrement apprécié cette escapade en vélomoteur…
Eh oui, déjà avec un petit moteur entre les chevilles, même les pieds reposant sur des pédales, on se sent un homme !…

 

Cyclo-Le-poulain-7-49.jpgQuelques mois plus tard, mon père mit à ma disposition un vélomoteur d’un autre âge ( disons préhistorique…) qu’il avait bidouillé lui-même ayant monté sur un cadre de petite motocyclette d’avant guerre à l’authentique fourche à parallélogrammes, un moteur "Le Poulain" de 45cm3, une mécanique antique et en "toc" aussi  … Je vous passe l’allure de l’engin avec son cadre peint en noir, ses garde boues, son réservoir à carburant et ses jantes peintes en vert clair …  sa grosse selle à énormes ressorts… impossible de passer inaperçu …  Nous sommes en 1959  et les mobylettes bleues font déjà fureur chez les jeunes du moment...  moi, avec mon « Le Poulain »,  je m’inscris directement chez les "gugus" de service. Basta, j’adopte l’engin, à moins que ce ne soit le contraire… Ah, pour ça, je suis très remarqué avec ma mopette… j’vous dis pas !... d’autant que pour la mettre en route, je dois parfois parcourir la moitié du village en pédalant comme un forcené, suant sang et eau, avant que le moteur tousse … «  Pot pot pot pot pot pot pot !… », je disparais enfin derrière un nuage de fumée bleue puis blanche… on me suit à la trace, à l’odeur aussi et très facilement vu que l’engin ne dépasse pas le 25 à l’heure … N’importe quel cycliste lambda me dépasse et me sème … le pied, j’vous dis … Et justement les pieds sont mis à contribution au moindre palier montant car le moteur est particulièrement asthmatique dans les côtes, il faut donc le soulager en pédalant dare dare … Je ne sais, au juste, combien de fois, je suis rentré à la maison en pédalant ou en poussant  mon « Le Poulain » parfois sur plus de dix kilomètres, l’engin tombant régulièrement en panne… un vrai plaisir ! … Quand ce n’était pas le carburateur qui était en cause, c’était l’allumage ... que de fois nous avons, mon père et moi, plongé nos mains dans le cambouis à démonter puis remonter cette mécanique capricieuse !…
Un jour, j’en ai tellement eu mare que j’ai repris mon vélo, avec lequel, je me fatiguais moins lors de mes promenades et, surtout, me sentais moins ridicule. Le « Le Poulain » resta dans le fond du hangar jusqu’au jour où mon père a dû l’envoyer chez le ferrailleur ; pourtant, déjà à cette époque, ce « petrolipède » aurait eu sa place dans un  musée … 

 Puis à la fin de l’Eté 1961, ne pouvant rentrer comme pensionnaire au lycée de Loudun, pour aller à mes cours, mes parents m’achetèrent une Mobylette bleue type AV88v1. C’était une occasion très récente qui n’avait roulé que six mois n’ayant que 850 Kms au compteur …
Une bonne machine que j’étrennais dès le lendemain rejoignant mes parents  en week-end partie de pêche sur les bords de la Vienne à Pouzay où j’avais goûté, pour la première fois, aux joies vélomotoristes... La « mob » était nettement plus véloce que le Solex … Elle atteignait facilement le 55 à l’heure et croisait à un bon « 45 ». Sûr que du point de vue vitesse, on est encore loin du grand frisson mais cela me permettait déjà d’accomplir de bonnes distances les jeudi après-midi et dimanche pour aller voir les copains et copines du moment …

 

 

Déjà, pendant 8 mois, je suis allé au lycée de Loudun, partant chaque matin de Mirebeau et rentrant le soir accomplissant journellement 52 Kms … Cette portion de 26 Kms de La N147, (D347 aujourd’hui) je la connais parfaitement, j’aurai pu la faire les yeux fermés … d’ailleurs à partir de Chouppes, la route est toute droite sur 24 Kms … Il me fallait en moyenne netre 40 et 45 minutes pour accomplir ce parcours…

En plein hiver, quand il gelait, sous ma grosse canadienne je mettais des journaux plaqués contre ma poitrine … pour faire obstacle à l’air froid. J’avais aussi un ensemble ciré, en deux parties, pantalon et vareuse, que j’enfilais par dessus le tout.  Aux mains des gants de protection complétés par les manchons couvrant les poignées du guidon et, sous le casque, un passe montagne …Avec tout cet équipement, bonjour l’allure de cosmonaute!… Certains matins de grand froid , après avoir effectué les 26 Kms du trajet pour aller jusqu’au bahut, j’avais les genoux gelés, le bout des doigts en feu, les oreilles toutes rouges et des grumeaux de glace dans mon passe-montagne … En cours, il me fallait une demi heure pour me réchauffer, je ne pouvais même pas tenir un stylo …
Au printemps, c’était bien sûr, plus agréable et j’aimais bien m’arrêter en forêt de Scévolles  pour marcher et rêvasser 
Cette année là, j’ai parcouru presque 10000 Kms avec ma Mob…

File0694.jpg

 Au mois de Juillet 1962 je suis parti faire mon service militaire à Angoulême, devançant l’appel, j’en avais pris pour deux ans … La Mob, je l’ai ramenée à la caserne la dernière année de mon service. Elle m’a permis d’être autonome pendant mes permissions… Angoulême – Mirebeau,  ce n’est jamais qu’à 140 Kms… ce qui représente 4 H de mobylette …

Début Juillet 1964, tout juste libéré de mes obligations militaire (Vive la quille !) je suis allé faire un stage CEMEA pour être moniteur de colonie de vacances. Mi Juillet, je rejoignais une colonie de vacances du CE de la RATP à Mézière-en-Brenne (Indre) Tous mes déplacements, je les faisais en mobylette…

 Meziere-Angouleme-Mirebeau-.jpgRonde de nuit … Premier jour de congé … Je devais récupérer une valise avec des affaires perso à la caserne que j’avais  quittée au début du mois … Donc, ce soir là, après avoir couché mes pioupious, il devait être 22H quand j’enfourchais la Mob à destination d’Angoulême… Le Blanc, Montmorillon, Confolens, La Rochefoucauld, Angoulème, une étape de 170 kms faite de nuit… Je me souviens du brouillard opacifiant la route qui longeait la Vienne, aux alentours de Confolens, humide au possible et surtout réduisant la visibilité au point que je devais longer le talus pour suivre la route … J’ai dû arriver à Angoulême vers quatre heure du matin. Je suis d’abord allé à la gare SNCF pour me reposer jusqu’au lever du jour, sur un banc de la salle d’attente. Vers 9H du matin, ayant récupéré ma valise au Quartier Bossu je repartais aussitôt sur Mirebeau empruntant la N10. Je déjeunais dans un restaurant routier aux environs de Vivonne puis arrivais à Mirebeau vers 14H30. Je laissais ma valise à la maison,  Je me remis en route presque aussitôt pour rejoindre mon point de départ à Mézière-en-Brenne distant de 90 Kms … A 18H j’étais de retour au château de Beauregard, lieu de la colonie de vacances … Rejoignant la piaule que je partageais avec un autre mono, je suis allé me coucher dès mon arrivée pour dormir, d’une traite, jusqu’au lendemain matin …A 7H30, je levais nos pioupious, frais comme un sou neuf, le derrière et l’entre cuisse quelque peu mâchés, m’affublant de cette démarche arquée de vieux cavalier … Oui j’avais accompli un périple de 400 Kms, en à peine 20 heures (arrêts compris) à me tamponner le cul sur la selle de ma mob bleue.  Une sacrée boucle pour une 49.9 "cul buté" !...
 

C’est aussi avec cette mobylette qu’en ce mois d’octobre 1964, j’ai débuté comme VRP sous la tutelle de mon père qui m’envoyait prospecter dans les fermes afin de vendre des produits vétérinaires dont j’avais quelques échantillons dans mes sacoches … fallait oser car un représentant en MOB, même à cette époque, ce n’était pas courant. Fort heureusement, cette aventure n’a pas trop durée, car j’obtenais mon permis de conduire, le mois suivant et, à la mi novembre, j’allais visiter mes premiers clients en Panhard Dyna Z…

 

Scan10229a.jpgEn fait, vous l’avez pu lire par ailleurs, ce type de profession ne me convenant pas, une année plus tard je me retrouvais éducateur stagiaire au centre Saint Martin, entamant 40 ans de carrière d’accompagnement de personnes handicapées mentales …
Comme je l’écrivais, plus haut, j’eus encore l’occasion de faire du cyclomoteur, dans l’intervalle de temps où je n’avais pas les moyens d’acheter une voiture
Ainsi, en 1967, ayant revendu la Dauphine, j’acquérais une BB104 Peugeot, une mob grise, super carénée avec laquelle, pendant une année j’ai parcouru la verte Normandie. Un jour de congé, partant d’Etrépagny je suis allé jusqu’au Havre pour voir "Le France" à quai… Un aller et retour de presque 300 Kms … 

 Ce récit  est presque bouclé. Au retour du voyage en Grèce, ayant laissé ma Ford Anglia dans le Morvan, au cours de cet automne « 70", j’achetais un petit cyclomoteur Solex Flash qui avait la particularité d’avoir une transmission par cardan. Il m’a véhiculé pendant une huitaine de mois en attendant d’acheter la voiture suivante que je ne manquerai pas de vous présenter dans un prochain article …

Au total, c’est certainement plus de 100 000 Kms que j’ai parcourus en vélomoteur … 
Solex-flash01.jpg
Et pour conclure …
En 1977, lors d’un stage de pratique artistique dans le cadre de la formation de moniteur éducateur, à l’école de Sées  (Orne), j’avais entamé une sculpture sur bois qui, pour moi, représentait "Le Christ au mont des Oliviers". Passant visiter nos « œuvres » respectives, mon ami Jean B, un Breton farceur et bon vivant, véritable boute-en-train de notre promotion, examinant ma réalisation, s’est alors  esclaffé :
On dirait John Travolta en Mobylette !…
Tout le monde autour, moi compris, partîmes d’un formidable éclat de rire …

  
De toute façon, dans notre milieu d’éduc, pour côtoyer les populations marginales mais non dépourvues d’originalité … il faut nécessairement avoir un "sacré pet au casque" !…
 
Photos :
- Velo Solex  type 660 ( 1955-57) :vsx.collectionmachine.com/
- Mobylette type AV3 (1949-52) :perso.orange.fr/mobylex/histoiremob.htm
- "Le Poulain" ... c'était un genre de "petrolipède" comme ça ...
- La Mobylette Bleue du Farfadet militaire en 1964 (type AV88v1-1960-1974) : perso.orange.fr/mobylex/av88.htm
- Circuit de la Ronde de nuit du Farfadet en Mobylette ...
- La BB 104 du Farfadet dans la Forêt de Lyons (Eure) en 1967...
- Le dernier cyclo du Farfadet : Le Solex Flash ( 1970-71)...

 
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F
Quelle vie aventureuse et passionnante. Je croyais être le seul à avoir des choses à raconter sur ma propre existence mouvementée. Je suis rassuré. Nous sommes au moins 2
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F
Bonjour Francis... eh oui, une vie agitée, une existence à rebonds parfois pépère, parfois tumultueuse, parfois surprenante, souvent drôle et aussi pétrie d'enthousiasme en dépit des soucis qui font grincer. Mais en Mob ,ici, c'était déjà du bon temps bien dans le vent ... ????
C
La vie trépidante d'un jeune garçon dans les années 1960, on était drôlement heureux de ce que l'on possédait, pour rien au monde je n'échangerais ma jeunesse pour celle des jeunes d'aujourd'hui.<br /> Tu aurais du emmener ta pétrolette dans le bus en folie, ça nous aurait permis d'aller faire quelques provisions pendant que Marcel fait la sieste<br /> Amicalement<br /> Claude
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M
Je rêvais comme toutes les ados d'avoir un solex mais hélas je n'avais pas d'argent alors je pédalais sur mon vélo à la place...par contre ce que tu racontes correspond bien aux souvenirs de mon époux qui a eu un solex,et aussi une mobylette bleue et tu sais quoi mon fils aîné l'a récupérée et il compte bien la garder. Elle trône à côté de sa moto et de sa 2CV...car bien entendu il est fan aussi de 2CV vu qu'il est tombé dedans quand il était petit...souvenirs souvenirs...
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F
Bonjour, Manou, <br /> C'est bien que ton fils conserve et rénove les choses anciennes et leur redonne vie... La 2CV, une auto incontournable dans la riche histoire de l'automobile. Elle tient une place prépondérante en matière d’innovations , d'ingéniosités pour réaliser un véhicule efficace et peu cher à l'achat et à l'entretient . A bord que de souvenirs joyeux !<br /> http://www.mirebalais.net/article-3411558.html
E
He bin ! "petrolipède" ; c'est le deuxième mot que j'apprends aujourd'hui. J'aime bien ton récit. Il me rappelle ma Peugeot bleue que je prenais pour aller bosser, en région parisienne. Je n'avais pas encore mon permis de conduire et Maxime le Forestier chantait "la maison bleue". Tu nous rappelles des souvenirs de jeunesse, Patrice. Merci. Ca fait du bien. Raconte encore tes jeunes années ; on ne s'en lasse pas.<br /> Grosses biiiiiiiiiiiiiises !<br /> Vive l'amitié durable ! Tu fais partie des blogueurs/euses qui ne disparaissent pas du jour au lendemain sans donner d'explications et tu es toujours là, avec ton beau parler, tes poésies et ton humour. Change rien et... écris les paroles de notre chanson avec Ulysse qui a sorti sa guitare..........................
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C
ça ne nous rajeunit pas ... mais j'étais déjà une de tes fans en 2007 !<br /> amitié durable !
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D
Un joli récit !
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M
<br /> Bonjour ! Au hasard d' une recherche sur Google , j' arrive sur votre article en tapant Le Poulain !<br /> <br /> <br /> Il se trouve que moi aussi j' ai roulé en Le Poulain ou plutôt sur un cycle Dilecta équipé d' un Le Poulain Pédalier !<br /> <br /> <br /> Sur un billet que j' avais fait on voit une photo d' un modèle très approchant photographié à une expo en Bretagne<br /> <br /> <br /> Je vous joins le lien ! http://voyageurmerca.wordpress.com/2007/10/05/ma-petoire/<br /> <br /> <br /> J'espère que vous prendrez autant de plaisir à me lire que j' en ai eu à vous lire !<br />
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B
Bonjour,j'ai lu cette page avec une certaine nostalgie, mon père étant de pouzay et m'ayant raconté également quelques exploits sur son solex. Peut être s'agissait-il du même ? Mon père est né en 1945 dans la ferme le long de la Vienne à coté du pont, il y a un centre aquatique maintenant. Et ma tante s'appelle Françoise, je trouve la coïncidence rigolote ... Mes grands parents et vos parents se sont certainement rencontrés ! Bravo pour votre site, bruno
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M
Bonsoir Farfadet, voilà encore une chose que je n'ai pas connu habitant dans une grande ville ...Je te souhaite un très bon week-end,
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B
Bonne soirée et... allez la France !!! 
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S
quelle mémoire et que de beaux souvenirs ! Mon père était lui aussi représentatn, avec son solex... Et mes premières ballades se faisaient aussi grâce à cet engin.
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Q
Ben... tu veux que je te dise ? C'est génial cette façon que tu as de nous faire voyager avec toi dans l'espace et le temps ! :0010:
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O
et oui il manque l'automne, ce sera l'an prochain j'espère.bon week end les farfadets et grosses bises de Bagnolet
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G
L'Solex dans la montée de chez nous c'était coton ,en plus avec ,la bouillasse laissée par les tracteurs, le galet bloquait mais quel pied que cet engin ,avec son bidon de SOLEXINE accroché sur la fourche avant! J'ai fait du Solex y'a pas un mois sur les bords de Loire ça n'a pas changé comme plaisir.Guignol qui a mis un casque pour l'occase. 
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C
vraiment trés intéressant tout ton récit sur les mobylettestiens un jour le téléphone sera peut etre l'objet de ton article et aussi la machine à écrire et la télé la radio le réfrigérateurje ne saistu fais bien comme tu veux lol 
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A
Je me rappelle de ma mob et de mes virées à Deauville, c'est la belle vie ! lolBisous Patrice
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A
je suis la seule de la famille à n'avoir jamais eu de mob... je pense que ma mère s'y serait opposée... ta dernière acquisition a un petit côté Spirou... que je trouve génial.....Gros bisous à toi et à Annie...
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P
"... Je ne connais plus personne sur mon Harley Davidson"<br /> Non, ce serait plutôt :<br /> " ... J'adore jouer au héros sur ma superbe Terrot"<br /> <br /> MDR)))<br /> <br /> Bisous aux Farfadets.........Piotr
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M
Oh!!!! les belles pétrolettes!!!bonne fin de journée, voisin du nord!!:0014:
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A
10 000 Kms avec ta mob ! ben elle est costaud, lol...Super ton article, bises
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B
Très sympa cet article : ah ! l'époque de la bonne vieille mob !!!J'en ai pris des gadins dans les chemins de Haute Corrèze pour tenter d'apprendre à la conduire !
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E
Je fais mon petit tour des blog et je suis entrée sans frapper. Nous avons plusieurs solex à la maison dont un en parfait état de marche... Bonne fin de soirée.
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L
la route et les bécanes, y pas à dire, tu connais ...
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M
Kikou Patrice  ;-)C' est la cavernne d'ali baba chez toâ. :-)))Quelle belle collection, et le solex une pièce de musée qui est précieuse, même si la fabrication a reprise.Bon d'accord, il faut pédaler dans les montées parfois, mais c'est pour mieux apprécier de se laisser "emporter" ensuite n'est-ce-pas? En aucun cas ce n'est gal(et)ère...Bonne soirée et bises du soir aux farfadets.Farfagasoïlement !!
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O
Non je rêve, moi qui en a marre de pédaler dans les montées, je veux un solex ou une mobylette lorsque je vais trop loin et voila que tu me montres tes mobylettes.Je viens chez toi, j'espère que tu en as encore dans ton garage. Vite j'arrive, je ne veux pas d'un scooter, je veux la meme que la tienne.bisous
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Profil


FARFADET 86
Sexe : Homme
À propos : Retraités à Mirebeau* (Vienne), depuis janvier 2005, avec mon épouse, nous étions accompagnateurs de personnes handicapées mentales, ceci pendant 40 ans, dans un Foyer de Vie, en Haute Normandie.

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