Adèle au ZooParc de Beauval...

En cette période estivale, choisir le bon créneau c'est d'abord opter pour le jour où la météo est favorable surtout au niveau des températures et là, en l’occurrence c'était le créneau idéal, sous un ciel légèrement voilé, la température n’avait rien de caniculaire, comparée aux jours précédents... Par contre, ce choix fut aussi celui de nombreux visiteurs... Il fallait bien s'y attendre, un 21 juillet, en pleine période de vacances.

Toute la famille répartie sur deux voitures nous nous sommes mis en route à 9H pour arriver 2 heures plus tard sur le site, à 140 kilomètres de la maison.

D'avoir acheté, l'avant veille, nos billets d'entrée sur Internet nous a évité la longue file d'attente à l'entrée du ZooParc. Passant par un des portillon réservé aux personnes munies de billets, ceux-ci sont aussitôt scannés par un jeune contrôleur qui aimablement nous remet les indispensables plans de visite. C'est parti pour un périple riche en découvertes sur cet espace de 30 hectares arboré hébergeant 5700 animaux de toutes espèces.

Il faut d'abord passer au « pipiroom »... il y a des besoins urgents ; à celui de l'entrée la file d'attente est importante constituée d'au moins 50 personnes dont des enfants d'une colonie de vacances. Nous nous dirigeons un peu plus loin, au suivant, où l'accessibilité, surtout pour Annie, est bien meilleure...

Ceci fait nous entamons la visite et Adèle peut admirer les « goingoins » à la Baie aux manchots... excellents nageurs mais bien patauds pour se déplacer sur la terre ferme.

Mais qu'est-ce qu'il fait, si haut perché celui là, alors que ses copains ratons-laveurs, eux, flânent au sol ?

Elle est superbe cette panthère noire de Perse on dirait mon chat Jakot, en plus gros...

C'est déjà midi, le mieux serait d'aller se sustenter tout de suite avant que ce soit la cohue devant les différents points repas... effectivement à "La Roseraie", crêperie, sandwicherie la plus proche, une file est déjà en formation... Maman, Tata et Papypa font la queue, pas trop longtemps et reviennent, aux tables sous paillotes où nous nous sommes installés, avec 7 maxi-sandwichs au poulet tomates salade et mayonnaise, complétés des indispensables boissons... dégustation pour prendre des forces sans avoir à traîner trop longtemps à table afin d'entreprendre le sinueux et long parcours de la visite.

Mais qu'est-ce que c'est que ces gros barboteurs là qui font se bousculer la foule pour les admirer ? Quoi ! Des hippopotames au gros popotin… Il faut voir leurs énormes gueules quand ils baillent… Brrr pas finir là-dedans !... Et c'est la nouvelle attraction de l'année… Bon moi, je les laisse dans leur grande pataugeoire, je préfère rester sur les genoux de Maminie et contempler les pandas bien plus sympa...

Oh mais, en voilà des drôles de gros patapoufs, ceux là, ils piétinent la prairie. C'est quoi ça, qui traîne à terre, tombant de leur front ? Ah une trompe ! Mais je les reconnais, je les ai déjà vus dans mes livres d'images, ce sont les éléphants… ah puis dis donc ! Ils font de gros tas de caca eux… pff... quelle fumure !... Eh ! Mais, c'est bien de monter sur leur dos pour se promener. Bien sûr, celui là, factice, n'ira pas bien loin, toutefois, je fais attention quand même, je n'ai pas envie de tomber à terre...

Pendant que Papypa prend des photos, Maminie, Tonton et Maman attendent à l'ombre... eux ils ne font pas la sieste comme ces flemmards de kangourous ou ces loutres qui se prélassent sur la grève en attendant de plonger avec grâce dans leur bassin.

À 15 h, nous empruntons les passerelles et escaliers en bois ainsi que les ascenseurs pour Maminie et Papypa, pour atteindre le troisième niveau du site, où nous allons assister au spectacle d'oiseaux : "Les maîtres des airs". Il y a déjà beaucoup de monde dans les gradins et nous avons la chance de rester tout en haut avec les personnes en fauteuils roulants. Nous sommes bien installés et avons une vision panoramique. Assis devant nous, il y avait aussi une autre Adèle, comme nous, en famille, mais, elle, est un peu plus âgée que moi. En attendant le début du spectacle nous avons bien bavardé avec ces charmantes personnes, et j'ai aussi fait ma minaude...

Quelle féerie ! Nous voici transportés jusqu'aux champs azuréens avec ce magnifique ballet des rapaces : chouettes, buses, faucons, vautours, aigles auxquels se joignent, pour le tableau final, une nuée de volatiles de toutes espèces : cigognes, marabouts, grues, et aussi des aras aux couleurs rutilantes. Tout cela sur une musique envoûtante... on reste sans voix. Bravo aux animateurs et dresseurs ! Bravo à tous ces sublimes acteurs aériens  qui ont survolé, jusqu'à les raser de près, nos têtes ébahies.

Alors, après toutes ces émotions nous faisons l’incontournable « pause-sorbets » pour se rafraîchir de façon gourmande avec de délicieuses glaces à l'italienne. J'en profite aussi pour courir sous les brumisateurs... bienfaisante fraîcheur !

Ayant repris des forces , il est temps d'aller faire un tour du côté de la savane... Et justement des forces il en faut pour pousser le fauteuil de Maminie sur les pentes abruptes menant à ce niveau. Et s'y collent, dare-dare, Papa, Papypa et Tonton. Pour retenir le fauteuil en descente, c'est en marche arrière en contre-boutant, qu'ils doivent opérer. C'est sport les amis !... Pendant ce temps, je donne la main à Tata et c'est alors que nous découvrons d'autres très grosses bêtes... des rhinocéros, me dit-on. Ils ont l'air balourds ces  super cornus là ! Plus loin, je découvre les girafes au long cou... ah mais ! Je les connais depuis qu'on m 'a offert, en bien plus petit, mon adorable Sophie la Girafe. Mais, ça en fait une trotte, tout ce parcours et, cette fois, mes jambes sont lourdes ; mieux qu'au cou de la Girafe, je préfère être à celui de Maman bien plus câline. Et puis, poser avec Papa devant une très esthétique réplique sculptée d"une girafe avec son girafon, c'est aussi super ! Et maintenant, ne voilà-t-il pas que ces stupides gros lourdauds de rhinocéros, se mettent brusquement au pas de charge et font s'égayer les paisibles Orynx.

En redescendant d'un niveau, nous retrouvons les espaces consacrés aux fauves qui vivent dans la brousse ou dans la jungle.

Ceux là, qui nous tournent le dos, un couple de lion-lionne, ont l'air de gentils gros chats mais je n'irai pas jusqu'à leur tirer la moustache ou lisser la crinière...

Qu'il est majestueux ce tigre blanc! Quelle belle tête il a ! Ah ! Il vient de se coucher et il me regarde… que peut-il bien ressentir, ce gros félin avec autant de curieux qui le contemplent ? Moi, je le trouve vraiment beau, royal... à côté, un tigre du Bengale nous snobe en allant se cacher derrière les fraîches, basses frondaisons, de quelque futaie...

Tiens c'est quoi ce drôle d'animal ? Il a une tête rigolote celui-là !...On dirait Rantanplan le chien idiot qui suit l'ombre de Lucky-Luc... une hyène... ah ça se nomme ainsi !... Et ce n'est pas le genre de peluche à caresser, m'explique papa. Bon, allons donc voir plus loin si on trouve des animaux plus avenants...

Eh bien celui-ci, longue saucisse jaune qui se tortille et vient se jeter devant mon nez, n'a pas l'air plus engageant et franchement, je lui préfère cette tortue à carapace verte, à la démarche bien plus paisible et, sans doute, à la langue moins venimeuse... l'est-elle, celle de cette iguane impressionnante, tapie sur sa branche ? Par contre, ceux qui me fascinent, ce sont ces gros poissons qui passent et repassent devant moi sans rien changer à leur nage si fluide. Et ce lamantin énorme, combien petit-il peser ? Sûrement 20 fois mon poids... Quel spectacle reposant, on resterait là, des heures entières, à suivre leurs sempiternelles évolutions, en s'imaginant dans le bain parmi ces gros poissons débonnaires..

Dans la serre tropicale, je me suis fait un nouvel ami. Il est vraiment cool, cet orang-outan, on s'est même fait un petit bibi à travers la vitre. Il était tout ému et moi aussi. J'aimerais bien l’emmener chez nous en Normandie, mais Papa m'a dit que le climat ne lui conviendrait pas et puis, il n'est pas sûr que le directeur du zoo soit d'accord. Bon, nous serons quitte à revenir ici, une autre année.

En attendant, j'aime bien mon tonton Cédric et ma Tata Amélie … Ils est 19H, et nous allons prendre la route nous ramenant à Mirebeau. Sûr, que ce soir, je me coucherai bien pus tard que d’habitude, la tête pleine de souvenirs merveilleux

Il est vraiment super ce ZooParc de Beauval, sans doute le plus beau de France. Moi, je l'ai trouvé magnifique, magique même, un paradis pour animaux qui enchantent les cœurs d'enfants...

NB : En cliquant sur une des photos, vous pouvez les découvrir, toutes à se suivre, dans leur format initial .